14/12/2014
LES DÉCHIRURES DU TEMPS 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LES DÉCHIRURES DU TEMPS
2
Il faut bien, c’est ainsi et c’est vital, prendre son destin en main
Et s’attacher, avec obstination, à l’espoir qui existe forcément.
Il s’agit de venir à bout de l’amertume, renouer avec l’énergie et,
A l’affût de chacun des signes entrevus, s’agripper au moindre détail
Et d’archiver, au creux de la mémoire d’un instant, même insignifiant,
Pragmatisme cependant lesté d’attirance folle pour le déraisonnable.
Une fois l’apaisement nécessaire, indispensable même, retrouvé,
D’aveuglantes évidences s’affichent de manière fortement différente
Parce qu’à repriser avec tant d’obstination les déchirures du temps,
La lumière se faufile jusqu’à forcément retrouver le fil de l’essentiel.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, déchoir, tirailleur, biennale, vitaliser, prendre son destin en main, s'attacher, obstination, espoir, mur de berlin, exigence, lieu de mémoire, forcené, agiter, venir à bout, amertume, renouer, énergie, à l'affût, charcuter, signalétique, entrevoir, agripper, amoindrir, détailler, archiver, en creux, trou de mémoire, instruire, insignifiance, pragmatisme, lester, attirance, folle, déraisonnable, patrick modiano, apaisement, nécessaire, indispensable, retrouver, aveuglement, évidence, afficher, manière forte, différer, repriser, tentative, obtus, lumière, faufiler
15/06/2014
CHIMÈRES EFFONDRÉES
CHIMÈRES EFFONDRÉES
Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,
Qui restituera les lueurs crépusculaires
Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs
Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.
Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,
Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes
Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière
A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie
Déployant la nausée et les frissons.
Aux marges incertaines de la convulsion
C'est comme le testament d'un rêve déchu
Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.
Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique
Malgré les chimères effondrées en oripeaux
Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir
L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie
P.MILIQUE
11:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chimère, effondrer, être, à l'affut, geste, aux aguets, attitude, restituer, lueur, crépusculaire, reddition, corporel, amertume, coeur, parcourir, feu, refuser, éteindre, dalle;possible, doucement, lézard, obscurité, folle, terroriser, fusion, extrémiste, tisserand, serrer, sortir, intimité, brièveté, singularité, étourdir, désoeuvrer, bordure, folie, déployer, nausée, frisson, marge, incertitude, convulsion, communauté, testament, rêve, déchoir, approche, feutre, pointe
15/04/2014
CHIMÈRES EFFONDRÉES
CHIMÈRES EFFONDRÉES
Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,
Qui restituera les lueurs crépusculaires
Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs
Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.
Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,
Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes
Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière
A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie
Déployant l'ample nausée et les frissons.
Aux marges incertaines de la convulsion
C'est comme le testament d'un rêve déchu
Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.
Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique
Malgré les chimères effondrées en oripeaux
Exultant l'intenable arriéré de l'espoir,
L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chimère, effondrer, à l'affût, geste, aux aguets, attituderestituer, lueur, crépusculaire, reddition, corps, amertume, coeur, parcourir, feu, refuser, éteindre, dalle, douceur, lézard, obscur, folle, terreur, fusion, extrême, tissage, serrer, sortie, intimité, bref, singulier, étourdi, désoeuvrer, au bord, folie, déployer, ample, nausée, frisson, marginal, incertitude, convulsion, testament, rêve, déchoir, approcher, feutrer, pointe, âme, requérir
20/12/2013
ÉCUME UNIVERSELLE
ÉCUME UNIVERSELLE
Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.
L’expérience de la mort ne se raconte pas!
Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire
Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,
Il a assisté, impuissant, à la déchéance
Dans cet instant oppressé d’irréfutable
Où la part la plus noble de l’homme
Rejoint le misérable fulgurant du bestial!
Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,
Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures
Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!
Cette attitude délibérée s’est révélée à lui
Comme la seule chose jamais autant attendue
Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,
Loin de tout compromis en perspective du néant,
Durant des années-lumière et des microsecondes
Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,
Au-devant de la dimension funambule de l’autre.
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écume, universalité, aujourd'hui, répéter, hésiter, parloir, expérience, expérimenter, mort, raconter, racontard, sortir, cauchemar, halluciner, proposer, insidieux, symptôme, épopée, époque, assistanat, impuissance, déchéance, déchoir, oppression, irréfutable, part, noble, homme, rejoindre, misérable, fulgurance, bestial, tenter, s'extraire, exploit, drogue dure, s'approcher, lévrier, accueillir, ultime, gouffre, attitude, délibération, se révéler, attendre, agriffer, au sommet, falaise, s'affaisser
21/07/2013
SAINT-JOHN PERSE "OR IL Y AVAIT UN SI LONG TEMPS..."
SAINT-JOHN PERSE
"OR IL Y AVAIT UN SI LONG TEMPS..."
in Amers, Gallimard, 1976
Lu par Eric GENOVESE
Saint-John Perse est né à Pointe-À-Pitre, en Guadeloupe, le 31 mai 1887. D’emblée Alexis Saint-Leger Leger est appelé à parcourir le monde en tant que diplomate. Il rencontre Paul Claudel et les fondateurs de La Nouvelle Revue Française. En 1940, il quitte la France pour les États-Unis et le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française. Rétabli dans sa dignité d’ambassadeur de France, il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1959 et le Nobel de Littérature l’année suivante. « Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de,nobel de littératurl’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus hardiment l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde… Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos ?
Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps. » dit-il pour conclure son allocution au banquet Nobel, le 10 décembre 1960.sophie nauleau,
Ayant écrit Amers, Oiseaux, Éloges, Anabase, Exil, Vents, ou encore Chant pour un équinoxe, Saint-John Perse meurt à Giens le 20 septembre 1975.
Poèmes choisis par Sophie Nauleau
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
Réalisation : Laure Egoroff
05:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saint john perse, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, amers, oiseaux, éloges, anabase, exils, vents, chant pour un équinoxe, mourir, giens, christian gonon, pointe-à-pitre, guadeloupe, d'emblée, alexis saint-léger, appeler, parcourir le monde, diplomate, rencontrer, paul claudel, fondadeur, la nouvelle revus française, quitter la france, états-unis, gouvernement de vicgy, déchoir, nationalité française, rétablir dans sa dignité, ambassadeur de france, grand prix national des lettres, nobel de littérature, énergie spirituelle, allocution, éric génovèse
20/07/2013
SAINT-JOHN PERSE: "AINSI LOUEE SEREZ'VOUS CEINTE…"
SAINT-JOHN PERSE
"AINSI LOUEE SEREZ'VOUS CEINTE…"
in Amers, Gallimard, 1976
Lu par Léonie Simaga
Saint-John Perse est né à Pointe-À-Pitre, en Guadeloupe, le 31 mai 1887. D’emblée Alexis Saint-Leger Leger est appelé à parcourir le monde en tant que diplomate. Il rencontre Paul Claudel et les fondateurs de La Nouvelle Revue Française. En 1940, il quitte la France pour les États-Unis et le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française. Rétabli dans sa dignité d’ambassadeur de France, il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1959 et le Nobel de Littérature l’année suivante. « Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de,nobel de littératurl’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus hardiment l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde… Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos ?
Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps. » dit-il pour conclure son allocution au banquet Nobel, le 10 décembre 1960.sophie nauleau,
Ayant écrit Amers, Oiseaux, Éloges, Anabase, Exil, Vents, ou encore Chant pour un équinoxe, Saint-John Perse meurt à Giens le 20 septembre 1975.
Poèmes choisis par Sophie Nauleau
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
Réalisation : Laure Egoroff
05:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saint john perse, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, amers, oiseaux, éloges, anabase, exils, vents, chant pour un équinoxe, mourir, giens, christian gonon, pointe-à-pitre, guadeloupe, d'emblée, alexis saint-léger, appeler, parcourir le monde, diplomate, rencontrer, paul claudel, fondadeur, la nouvelle revus française, quitter la france, états-unis, gouvernement de vicgy, déchoir, nationalité française, rétablir dans sa dignité, ambassadeur de france, grand prix national des lettres, nobel de littérature, énergie spirituelle, allocution, orientation, rester aux avants poste, diagonale, léonie simagra
19/07/2013
SAINT-JOHN PERSE: «POESIE POUR ACCOMPAGNER LA MARCHE D'UNE RECITATION …"
SAINT-JOHN PERSE
«POESIE POUR ACCOMPAGNER LA MARCHE D'UNE RECITATION …"
in Amers, Gallimard, 1976
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Saint-John Perse est né à Pointe-À-Pitre, en Guadeloupe, le 31 mai 1887. D’emblée Alexis Saint-Leger Leger est appelé à parcourir le monde en tant que diplomate. Il rencontre Paul Claudel et les fondateurs de La Nouvelle Revue Française. En 1940, il quitte la France pour les États-Unis et le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française. Rétabli dans sa dignité d’ambassadeur de France, il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1959 et le Nobel de Littérature l’année suivante. « Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de,nobel de littératurl’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus hardiment l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde… Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos ?
Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps. » dit-il pour conclure son allocution au banquet Nobel, le 10 décembre 1960.sophie nauleau,
Ayant écrit Amers, Oiseaux, Éloges, Anabase, Exil, Vents, ou encore Chant pour un équinoxe, Saint-John Perse meurt à Giens le 20 septembre 1975.
Poèmes choisis par Sophie Nauleau
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
Réalisation : Laure Egoroff
05:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saint john perse, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, amers, oiseaux, éloges, anabase, exils, vents, chant pour un équinoxe, mourir, giens, christian gonon, pointe-à-pitre, guadeloupe, d'emblée, alexis saint-léger, appeler, parcourir le monde, diplomate, rencontrer, paul claudel, fondadeur, la nouvelle revus française, quitter la france, états-unis, gouvernement de vicgy, déchoir, nationalité française, rétablir dans sa dignité, ambassadeur de france, grand prix national des lettres, nobel de littérature, énergie spirituelle, allocution, clément hervieu-léger
18/07/2013
SAINT-JOHN PERSE: « JE VOUS FERAI PLEURER…"
SAINT-JOHN PERSE:
« JE VOUS FERAI PLEURER…"
in Amers, Gallimard, 1976
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Saint-John Perse est né à Pointe-À-Pitre, en Guadeloupe, le 31 mai 1887. D’emblée Alexis Saint-Leger Leger est appelé à parcourir le monde en tant que diplomate. Il rencontre Paul Claudel et les fondateurs de La Nouvelle Revue Française. En 1940, il quitte la France pour les États-Unis et le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française. Rétabli dans sa dignité d’ambassadeur de France, il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1959 et le Nobel de Littérature l’année suivante. « Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de,nobel de littératurl’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus hardiment l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde… Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos ?
Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps. » dit-il pour conclure son allocution au banquet Nobel, le 10 décembre 1960.sophie nauleau,
Ayant écrit Amers, Oiseaux, Éloges, Anabase, Exil, Vents, ou encore Chant pour un équinoxe, Saint-John Perse meurt à Giens le 20 septembre 1975.
Poèmes choisis par Sophie Nauleau
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
05:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saint john perse, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, amers, oiseaux, éloges, anabase, exils, vents, chant pour un équinoxe, mourir, giens, christian gonon, pointe-à-pitre, guadeloupe, d'emblée, alexis saint-léger, appeler, parcourir le monde, diplomate, rencontrer, paul claudel, fondadeur, la nouvelle revus française, quitter la france, états-unis, gouvernement de vicgy, déchoir, nationalité française, rétablir dans sa dignité, ambassadeur de france, grand prix national des lettres, nobel de littérature, énergie spirituelle, allocution, marie-sophie ferdane, amertume
17/07/2013
SAINT-JOHN PERSE: « ET VOUS, MERS,…"
SAINT-JOHN PERSE
« ET VOUS, MERS,…"
Lu par Christian Gonon
Saint-John Perse est né à Pointe-À-Pitre, en Guadeloupe, le 31 mai 1887. D’emblée Alexis Saint-Leger Leger est appelé à parcourir le monde en tant que diplomate. Il rencontre Paul Claudel et les fondateurs de La Nouvelle Revue Française. En 1940, il quitte la France pour les États-Unis et le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française. Rétabli dans sa dignité d’ambassadeur de France, il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1959 et le Nobel de Littérature l’année suivante. « Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de,nobel de littératurl’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus hardiment l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde… Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos ?
Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps. » dit-il pour conclure son allocution au banquet Nobel, le 10 décembre 1960.sophie nauleau,
Ayant écrit Amers, Oiseaux, Éloges, Anabase, Exil, Vents, ou encore Chant pour un équinoxe, Saint-John Perse meurt à Giens le 20 septembre 1975.
Poèmes choisis par Sophie Nauleau
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
Réalisation : Laure Egoroff
05:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saint john perse, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, amers, oiseaux, éloges, anabase, exils, vents, chant pour un équinoxe, mourir, giens, christian gonon, pointe-à-pitre, guadeloupe, d'emblée, alexis saint-léger, appeler, parcourir le monde, diplomate, rencontrer, paul claudel, fondadeur, la nouvelle revus française, quitter la france, états-unis, gouvernement de vicgy, déchoir, nationalité française, rétablir dans sa dignité, ambassadeur de france, grand prix national des lettres, nobel de littérature, énergie spirituelle, allocution
01/06/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL " LE MODELE "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LE MODELE"
Lu par Catherine SAUVAL
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi, joss stone, adeline d'hermy, nicolas lormeau, modeler
31/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL : " AVANT TOUT CELA C'ETAIT L'HIVER "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
" AVANT TOUT CELA C'ETAIT L'HIVER "
Lu par Nicolas LORMEAU
suivi de
NE PAS TOUCHER
Lu par Adeline D’HERMY
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi, joss stone, adeline d'hermy, nicolas lormeau
30/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL "LE JARDIN QUI PLEURE... "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LE JARDIN QUI PLEURE... "
Lu par Benjamin LAVERNHE
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi