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02/04/2017

CHALEUR DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

CHALEUR DE VIE



La journée s’est révélée nerveusement épuisante
A penser l'avènement imminent de leur rencontre.

Il est fatigué mais il ne craint rien puisqu'il l'aime.
Il l'aime de toute sa richesse quotidienne offerte.
Il l'aime et cela seul est vrai. Le comprend-elle?

Écoute ces mots chuchotés, clamés à l'intérieur
Pour être entendus et assimilés au plus profond.
Entends-les, épanouis et précieux, nourris d'amour.
Celui-là même qu'il ne parvient pas tout à fait à dire.

Elle donne tant de valeur à ce qu'il est peut-être
Lui le sans origine fixe qui ne vient de nulle part.
Qu'elle le prenne dans ses bras, qu'elle le serre,
Qu'elle le garde pelotonner tout contre son cœur.
Qu'elle continue à l'aimer pour ce qu'il est vraiment.
Sait-elle comme un homme est rien s'il n'est pas aimé?

Amoureux il avance à toi, il part à ta rencontre.
Il dessine de ses bras un collier à son cou gracile.
Et il se cale à elle, contre elle. Somptueusement.
Et leur amour s'épanouit de cette chaleur de vie.

P. MILIQUE

08/05/2016

FAIRE SURGIR L'INOUÏ

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE SURGIR L'INOUÏ

Porté par un sentiment d'urgence
Au cœur de l'écho tout juste déserté,
Il cesse de ressasser au long du jour
L'amère réalité qui encore s'exacerbe.

Entre corps et finitude, traces et souvenirs,
Un ultime combat est mené pour la dignité
Au retrouvé d'un élan pour la spontanéité,
L'arrache déjà à la confusion commune
Faisant survenir l'inouï d'un sens aiguisé.

Par cette manière de réinventer l'empreinte
Il parvient à se désengager de l'engluement
Procuré par les ténèbres hantant l'intériorité
Pour, rasséréné, partir à la recherche de la vie.

Arguant de sa capacité à débuter quelque chose,
Il rejoint le possible émerveillement de l'écriture
Quand, protégé par ce voile de pudique armure
Dont il s’apprête lorsqu'il en éprouve le besoin,
Il côtoie librement la beauté d'une révélation à soi.

P. MILIQUE

07/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Lettre à Poutine "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Camarade Vladimir,

Quand je songe à vous, je ne peux m’empêcher de songer à la part des choses qui ne doit jamais rien remettre en cause.
Les idoles, pourquoi pas. Les idéaux, certainement pas.
Notre mère Patrie, la Russie a toujours été à l’abri des envies. Parce que nous avons toujours opté pour le pus difficile…le plus dur… le plus surhumain… lorsqu’un russe a froid… il se déshabille et se roule tout nu dans la neige.
Pour ne pas céder à la facilité.
Devrons-nous céder aujourd’hui à la morosité du capital et de ses avatars.
Et même si je devine sous votre sourire quelque divin cynisme qui ma rappelle Stavroguine, l’anti-héros de Dostoïevski dans les Démons.
Je souscris sans y souscrire…
Même si je partage votre malin plaisir à rire de tous ceux qui ne savent pas rire de leur propre empire.
Un passeport pour Depardiev: l’idée n’est pas saugrenue : pour rappeler au pays des droits de l’homme que c’est l’homme qui fait le droit et non le droit qui fait l’homme.

Que la Russie soit ouverte à tous et à personne !
Les talents je ne dis pas non. Mais, de grâce, pas ouverte à tous les décadents… même si nous pouvons nous en servir pour stigmatiser les figures du déclin… euro-américain.
Un passeport russe n’est pas une green card que l’on obtient en claquant quelques dollars.
C’est un destin qu’on ne peut pas mettre entre toutes les mains…
Au-dessus de nous… je n’ai jamais vu personne d’autre que Dieu.
Depardiev vous a remercié pour votre extrême bonté…
Le pauvre, il a perdu jusqu’à son sens de l’humour… son argent lui a encore joué un sale tour.
Sans lui manquer de respect, à ce géant de tous les écrans, je lui glisserai bien à l’oreille, le sens et la portée de sa puérilité…
La puérilité c’est l’errance pour celui qui tombe en enfance.
Le vieil enfant serait-il devenu sénile ?
Quelqu’un qui ne sait pas qu’il n’en a plus pour très longtemps…
La débilité c’est encore autre chose.
Le verre de trop pour celui qui est atteint d’une cirrhose du foie…
ou le fait de rater la dernière marche au moment où on s’apprête à recevoir son trophée.
Ou le fait de tomber sur Elephant-woman à l’aéroport de Saint Petersburg.
Non… je n’ai rien contre l’ex-pat Brigitte Bardot. Elle a au moins le mérite de prouver qu’un animal n’a pas d’idées.
Même si en revoyant ” Et Dieu créa la femme” je me dis, au fond, elle a bien raison… l’euthanasie n’a pas été conçue pour les bêtes… mais bien pour ceux et celles qui se prennent pour des anges…qui ignorent qu’un éléphant ça trompe énormément!
Épargnons donc les deux éléphants… et abrégeons le sort des deux mécréants. Vodka pour tout le monde.
Camarade, camarade, je m’emporte… mais tout compte fait, j’ai bien envie si vous le permettez de sacrifier un mouton pour fêter cette double diversion.
Ibrahimovitch sera content… d’autant plus qu’ils sont capables de nous faire des enfants… ainsi font font font… les petites girouettes!