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26/11/2017

UN MALENTENDU

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN MALENTENDU

 

Le désir d'écrire est vif en même temps qu'éthéré,

Il est la parenthèse éphémère dans lequel je brûle

Mes insomnies au fer rougi de mes pensées secrètes.

Tout cela est trompeur, aucun signe ne fera jamais preuve!

Le plus souvent, dans la grisaille humide d'un matin furtif,

La comédie cesse, happée par le vide d'une passion éteinte

Révélant à nouveau l'insuffisante énergie d'une créativité

Que j'identifie, avec lucidité, comme désespérément absente.

Comme l'idéal me demeure inaccessible, j'entretiens,

Avec une risible ténacité, l'ordinaire d'un malentendu.

Est-il chose plus grotesque qu'un tel recours à l'illusion?

 

P. MILIQUE

11/11/2017

BRUTALE REVELATION

au magma présent de l'écriture,

 

 

BRUTALE REVELATION

 

Je trimballe mes états d'âme partout avec moi.

Ils sont ainsi, au fil d'un quotidien qui se répète,

Les mêmes obsessions démesurément délirantes.

 

Comment me débarrasser du poids

Terrifiant des douleurs ordinaires?

Comment approcher au plus près

Des arcanes subtiles qui soufflent

Un essentiel d'évidence primordial?

 

Quand le regard se perd en quête

D'horizons neufs, et qu'apparaît,

Brutale révélation, l'inacceptable,

Il ne me reste plus qu'à m'abîmer,

Plume la première, dans l'encrier

De la vie, pour une ultime noyade.

 

P. MILIQUE

02/04/2017

CHALEUR DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

CHALEUR DE VIE



La journée s’est révélée nerveusement épuisante
A penser l'avènement imminent de leur rencontre.

Il est fatigué mais il ne craint rien puisqu'il l'aime.
Il l'aime de toute sa richesse quotidienne offerte.
Il l'aime et cela seul est vrai. Le comprend-elle?

Écoute ces mots chuchotés, clamés à l'intérieur
Pour être entendus et assimilés au plus profond.
Entends-les, épanouis et précieux, nourris d'amour.
Celui-là même qu'il ne parvient pas tout à fait à dire.

Elle donne tant de valeur à ce qu'il est peut-être
Lui le sans origine fixe qui ne vient de nulle part.
Qu'elle le prenne dans ses bras, qu'elle le serre,
Qu'elle le garde pelotonner tout contre son cœur.
Qu'elle continue à l'aimer pour ce qu'il est vraiment.
Sait-elle comme un homme est rien s'il n'est pas aimé?

Amoureux il avance à toi, il part à ta rencontre.
Il dessine de ses bras un collier à son cou gracile.
Et il se cale à elle, contre elle. Somptueusement.
Et leur amour s'épanouit de cette chaleur de vie.

P. MILIQUE

22/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

5

Dans la tiédeur glauque de l'introspection narcissique, on se convainc tant d'être resté le même, qu'on ne prête pas suffisamment attention à une autre menace, insidieuse: la lente dissolution de l'identité sociale. De fait, agir exclut l'exploration personnelle qui dissout.

Tout le monde sait ça, plus on s'intéresse à soi, moins on active d'initiatives. Les pesanteurs de l'orgueil nous ont irrémédiablement détourné de l'essentiel discernement. D'acteur entreprenant, nous sommes peu à peu devenus spectateur passif. Dans l'effervescence d'un passé où le présent se vit comme un cadeau ordinaire, nous n'avons pas observé que les autres avaient cessé de nous reconnaître et que nous étions, ainsi, désormais à leur merci.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

4

Dès lors, qui oserait prétendre en toute conscience intime
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue encore un peu?


Il n'est pas de vie sans vie dans la paume épaisse du temps.
Elle exige simplement de dilater sa part d'espace et d'infini,
C'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.
Il en est certain, ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.

(FIN)

P. MILIQUE

03/03/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Initiatrice de plaisirs exaltants.

 

 

 

L’adjectif fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.

 

11/11/2013

LIMBES VAPOREUSES

VAPOREUSE.JPG

Photographie utilisée avec l'aimable autorisation de Armelle Barret

Visitez son site!

http://passage-en-revue.blogspot.com/

 

LIMBES VAPOREUSES

 

Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante

Qui alimente une souterraine nappe de mots.

 

Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,

Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,

Aux soubresauts geignant du tréfonds.

 

Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,

Sauf que parfois la poésie naît au pénible

Des commotions répétées d'une vie émotionnelle

Qui impose la remise en cause de l'écriture

Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.

 

Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout

Les limbes vaporeuses d'une mémoire

Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.

 

P. MILIQUE

25/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 7/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

7/01/2013

28/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

4


 

Ils vivent au plus chaud de leur singulier univers

Parce qu'ils ont choisi de vivre le différent ailleurs

Et de s'abreuver réciproquement à la fontaine des merveilles

Afin de s'élever ensemble, seuls, jusqu'à des zones éthérées

Dans la douceur apaisées d'une harmonieuse plénitude.

 

Quelques mots dans un souffle...

Pour dire la fragilité de mes sombres nuages amoureux

Parcourant les espaces vierges, les territoires inconnus,

Pour exprimer avec force le désespoir ordinaire d'un homme

En présence d'un spectacle auquel nul ne l'a jamais convié.


A SUIVRE ...

17/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Procès VAUTRIN"

 

Procès VAUTRIN

Soir 3 

12/03/1990 - 02min10s

 

Jean VAUTRIN, lauréat du Prix GONCOURT 1989 pour son roman "Un grand pas vers le bon dieu", a été assigné en justice par un universitaire, Patrick GRIOLET, qui l'accuse d'avoir abondamment puisé dans ses études sur la langue cajun pour la rédaction de son roman. - Interview en studio de Patrick GRIOLET : "C'est une première dans l'histoire du plagiat. Un professeur de Nice, Etienne BRUNET, a mis les deux livres sur ordinateur pour comparaison. Il est clair que la moitié du livre de VAUTRIN est pompée directement dans mes deux ouvrages. Le livre de VAUTRIN est le plus riche en vocabulaire depuis RABELAIS. Il y a le vocabulaire de VAUTRIN et le vocabulaire cajun des français de Louisiane, qui lui aurait sans doute échappé sans mes travaux. Je réclame 50% des droits d'auteur". - Interview, dans son bureau, de Georges KIEJMAN, avocat de Jean VAUTRIN : "Je ne prends pas cette accusation au tragique (..) Faire d'un universitaire dont on a utilisé les travaux un coauteur me paraît peu sérieux. J'espère que je pourrai faire partager ce point de vue au tribunal..".

 

Production

 

France Régions 3 Nice

Générique

 

Bonnet, Véronique