Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/07/2017

OUTRAGE RELATIONNEL

au magma présent de l'écriture,

 

 

OUTRAGE RELATIONNEL


C'est avec une certaine forme d'opiniâtreté douteuse,

Condamnée dès les prémisses à l'impasse et à l'échec,

Qu'il s'était investi ainsi dans cette improbable aventure

Consistant à prendre le parti de tous les oubliés du monde.


A force de lutter de toute son énergie, le dos au mur,

La gravité de l'outrage relationnel tenue en gésine

Est peu à peu devenue d'une clarté trop aveuglante.


Avec une espèce de soupir d'infini soulagement,

L'apparence de normalité s'est un jour déchirée

Dans la désintégration ressentie d'une vie gâchée

Et de mensonges délibérément établis pour rien.


P. MILIQUE

30/01/2014

VÉRITÉ VRAIE: LA FILLE AU MICRO EN A UN GROS

 

  VÉRITÉ VRAIE
LA FILLE AU MICRO EN A UN GROS

(0’48’’)
« UNE FEMME AVEC UN MEMBRE »

 

C'est un gros micro, d'accord, mais de là à en avoir peur.
Chaque semaine la fille au micro vous tend une perche.

28/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE MASQUE OBSCUR

1

 

Je n’aime guère t’assujettir ainsi à mes moments de douleurs

Mais, puisque tu me dis que tu n’entends que ça dans ma voix.

Il serait donc inutile et vain de tenter de dissimuler cette réalité.

 

Lorsque j’affirme mon extrême lassitude de cette rude souffrance,

Ça n’est pas qu’une image instable traduisant une vue de mon esprit.

Et encore ces pics paroxystiques ne sont que dispersés dans le temps !

Comment font donc ceux qui endurent cela à l’infime de chaque jour ?

 

Si la vie a déjà prouvé ma probable incompatibilité avec le bonheur,

(Mais j’ai confiance, ton apprentissage fait de moi un élève prometteur)

Je ne possède pas davantage de folles prédispositions pour la douleur.

A cause de cela je suis honteux car l’irréductible présence des tiennes

Devrait suffire à relativiser comme il le faudrait mes bobos dérisoires.

Mais je me sais tellement désarmé, tellement peu fait pour affronter ça !

 

Rien ne m’insupporte plus que d’avoir à affronter toute cette férocité,

Tout ce tourment de masque obscur qui, dans son ampleur prodigieuse,

Me fait souffrir bien au-delà de mes mots qui me livrent, l’esprit hébété,

A un monde de pulsations anarchiques fragmenté en vifs éclats de logique.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE