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16/10/2017

LE CADRAN SOLAIRE

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LE CADRAN SOLAIRE

 

Sur un vieux cadran solaire, cette devise :

 Il est plus tard que vous ne croyez !

 

Et pourtant, il est déjà bien tard semble-t-il !

 Malgré la vie qui se consomme,

Qui se consume de toutes ses passions.

Sans aucune modération.

Mais..

 

Il y a l'enchaînement fatal,

L'effritement tragique,

La réalité rigoureuse et imposante

De proximité d'un vieillissement inquiétant.

 

Au moins n'aura-t-il jamais existé l'angoisse de ne pas savoir !

 

Il a toujours cru pour sa part

A la malveillance acharnée du destin.

A cause de cela, arrive fatalement le moment,

Où il devient vital de mettre un terme à cette mascarade.

De s'arracher violemment de l'histoire pour,

Si possible, investir l'imaginaire.

En épouser les possibles en se dotant de certitudes...

 

Des yeux indéchiffrables posent sur le monde

Un énigmatique regard dépourvu d'avenir.

Avec pour seul lien, gravé au creux de l' intime,

Un soleil noir qui consume l'enfer.

Un enfer à la beauté parfaitement dépouillée

Qui restitue l'ample périple indolore,

Et soulage la désespérance en réveillant les ombres.

 

Les apparences sont là, irréfutables.

Il est déjà bien tard, mais :

Il est plus tard que vous ne le croyez !

 

P. MILIQUE

01/07/2017

UN BONHEUR JUSTIFIE

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN BONHEUR JUSTIFIE

 

Il faut rester attentif au quotidien

A ne pas se tromper de malentendu!

 

Certes la nuit affective règne, lourde,

Provoquant dans un huis-clos intimiste

Une lente et cruelle dissonance intérieure.

 

Ainsi, d'errance en errance, nulle éclaircie

Ne vient jamais en disjoindre les ténèbres,

Hormis cette voix aux résonances tristes

Qui psalmodie l'hésitation et la peur vive

Amplifiées jusqu'à devenir cet interminable

Hurlement intérieur devenu tellement familier.

 

Le cœur s'hémorragise à se frotter sans acuité

Aux rochers de l'angoisse. La nausée est proche.

Répugnante. Et tout cela ajoute à la déchéance.

Pourquoi tant d'aptitudes à cultiver une douleur

Vitale auprès de laquelle on aime tant se meurtrir.

 

Il est pourtant agréable de participer au miracle

Qui se lève chaque jour pour offrir vie au matin,

Et de le regarder en face, prenant garde à ne pas faillir,

Les yeux vissés dans les yeux pour le mettre à l'épreuve,

Au défi de dénier la beauté avérée du crépuscule à venir.

Quelque chose qui serait porteur d'un bonheur justifié

Ou d'un accessible enchantement en définitive apprivoisé.

 

P. MILIQUE

25/06/2017

PENSÉE MOUVANTE

au magma présent de l'écriture,

 

 

PENSÉE MOUVANTE

 

Essayer, essayer de nouveau,

Jusqu'à ce que vie s'ensuive.

 

Je m'efforce de soulager mes plaies,

A mon âme d'apporter des bienfaits,

Ma destinée la recouvrir d'aquarelle

Afin qu'un jour ma vie soit enfin belle.

 

Entendre le carillon tinter d'espace somptueux

La pensée mouvante qui s'extraie de l'obscur,

L'esprit s'infiltrant entre les strates d'émotion

D'un avenir radieux en boomerang qui revient.

 

P. MILIQUE

13/05/2017

A L'AURORE IRISÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

 

A L'AURORE IRISÉE

2

 

Sur la crête de l'évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce silencieux qui jamais ne se confesse

Et faire de sa fragilité une force qui s'émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s'étirent.

 

En une connivente tendresse, il enjôle sa main

Avec l'ardent de son amour qui semble balancier

Et, sur le fil de son fantasme au rythme endiablé

Il dépose au secret de ses lèvres un fugace baiser.

(FIN)

 

P. MILIQUE

21/03/2017

SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

ASSECHE.jpg

 

 

SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

 

Aux turbulences d’une vie prodigieusement bouleversée,

Le voilà parti à la poursuite d’autres ombres,

A rechercher encore le sens possible de l’existence.

 

Avec peut-être à l’esprit de trouver une réponse

Au boursouflé de ses proches angoisses,

Il descend, marques d’une finitude qui se précise,

Dans les bas-fonds de la nature humaine.

 

Décor minéral aux aléas de son propre destin

Sur le terreau asséché de ses années enfuies,

Il décide de son orientation définitive

Assisté de l’énergie vitale spécifique aux désespérés.

 

Sous le trop-plein d’une violente lucidité,

L’expérience de la perte et de la déréliction

Déserte la cohorte, torture au crépuscule

De ces rugissements entre vide et vertige,

Qui entérinent l’instabilité et la métamorphose perpétuelle.

 

P.MILIQUE

10/01/2017

HISTOIRE DE POÉSIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HISTOIRE DE POÉSIE

2

Pour qu'il y ait cerisier, sont impérativement nécessaires l'aboutissement d'un processus des plus banals ou l'avènement impromptu d'un événement insolite!
A ce moment-là, la révélation éclot.
Il s'agit donc, on le voit bien, d'un phénomène éminemment naturel que l'homme possède à l'état endémique.
Pour autant, ne s'improvise pas poète qui veut.

Que l'on se rassure, non le poète n'est pas un malade!
Oui Baudelaire, grand amateur d'absinthe devant l'éternel, nous a légué quelques écrits tourmentés.
Il vint pourtant au monde parfaitement sain de corps et d'esprit savez-vous?
La poésie ne fait pas la folie, l'inverse non plus.
En résumé, les poètes ne se singularisent pas exclusivement de leurs angoisses suprêmes.
S'il vous fallait une preuve pour achever de vous convaincre, vous n'auriez qu'à me considérer de près.
De fait, je vais très bien, merci!
Ma seule anxiété avérée, s'il faut vraiment m'en affubler d'une, réside dans l’écœurante supériorité du talent baudelairien, mais elle reste minime.
Ce qui ne serait peut-être pas le cas si, à titre personnel, j'en possédais une seule once.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/11/2016

ÉPUISANT CAUCHEMAR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉPUISANT CAUCHEMAR

2

 

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Situation étrange et inconfortable qui cerne tout.
Mon regard glisse sur un brouillard récalcitrant
Qui m'interdit toute possibilité de capter les reflets
D'une tangibilité codifiée, complexe et fluctuante.

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Tout passer sous silence se révèle vite impossible.
Offre-moi tes confidences, tes joies, tes douleurs.
Partage avec moi! Explique-moi! Réconforte-moi
Pour m'assister à mieux maîtriser mon angoisse,
Pour étouffer au mieux les mauvaises vibrations.

A moins que tout n'est été qu'un épuisant cauchemar?
Si tel est vraiment le cas, pardonne-moi de tout cela.

(FIN)

 

P. MILIQUE

27/10/2016

PARCOURS COMPLEXE

au magma présent de l'écriture,

 

PARCOURS COMPLEXE



La vie manque parfois prodigieusement d’imagination,
Mais nous sommes, de fait, obligés de composer avec elle.

Même si la folle complexité du parcours proposé
Ne nous laisse guère le loisir de rêveries évaporées,
De bonheurs en épreuves, de succès en échecs,
Le chemin est certes difficile, mais pas désespéré.

Comment trouver les mots justes dans une telle cacophonie
Dans le dédale complexe de nos desseins, de nos angoisses?

Peut-être est-ce possible en répétant encore et encore
Une gestuelle et un langage parfaitement récursifs,
A chaque fois différents, pourtant jamais les mêmes,
Ou ces mots qui, dans la vive chaleur des sentiments,
Organisent l'étonnante et désirable alchimie affective
Qui nous conduira jusqu'à l'enviable boulimie d'amour.


P. MILIQUE

21/10/2016

REFUGES ILLUSOIRES

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REFUGES ILLUSOIRES

 

Dans l'enchainement de circonstances au signal fort

Il apparaît que les frontières de l'intime,

Fragiles et mouvantes, modifie les perspectives.

 

C'est dans la découverte éprouvante et singulière

Du monde presque animal et clos d'un établissement psychiatrique

Que j'ai éprouvé l'intense et ardente nécessité

De partager avec d'autres la diversité des expériences humaines.

 

Il convient d'observer avec attention les évolutions successives

Qui racontent de chacun les fractures et les douleurs,

Les angoisses et les contradictions, mais aussi les bonheurs

Des moments dérobés aux refuges illusoires de vies contraintes.

 

P. MILIQUE

23/09/2016

ÉCRIRE LUCIDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRIRE LUCIDE
1


Son écriture toute de précision et d'exigence
Laisse, à cause d'une sensibilité mal enfouie,
Surgir une multitude de richesses insoupçonnées.

Il ne suppose pas l'angoisse d'éventuelles limites,
Dédaigne l'idée même de potentielles insuffisances
Et se nourrit de rêves gargantuesques et munificents.

Rien ne transpire les symptômes d'un mal de vivre.
Pourtant, combien de divagations crépusculaires,
Combien d'émanations ultimes gravées dans la tête
L'ont forcement, un jour ou l'autre, traversé,
Pour illuminer ainsi ses plus secrets désespoirs,
Pour expliquer nos fuites face aux choix épineux?

Il lui a même fallu en subir de profondes blessures,
En vivre des histoires aussi résolument fiévreuses,
Pour posséder cette belle écriture à l'éclat mat
Louvoyant au plus proche des gris et des noirs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/08/2016

CAUCHEMAR VAINCU 1

au magma présent de l'écriture,

 

CAUCHEMAR VAINCU

1

C'est au cours de sa vie nocturne désordonnée
Que se produisent les situations, les impressions,
Et l'exalté des sentiments les plus déconcertants.

A peine la nuit a-t-elle déployé ses ailes de noirceur
Sur lui, que débute aussitôt l'endiablée sarabande.

Il éprouve alors comme une répulsion instinctive et,
Sous l'effet de poussées d'angoisses aussi fâcheuses
Qu'indéchiffrables transmuant l'anodin en horreur,
S'installe rapidement une âpre sensation d'abandon.

A ce moment s'installent les pires détresses qui soient
Dans le retour décliné d'une foule de thèmes obsédants.
Se répand aussi la sale odeur d'un doute au goût de fiel:
Celui qu'elle répand elle, elle qui le croise sans le voir.


Il lui faudrait, pour escompter conjurer l'abject saisissement
Et le tenir éloigné de lui, avoir la force de le rédiger sur le vif.
Mais il est pour l'heure trop privé de ses capacités de réflexion.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/07/2016

RALENTI LÉNIFIANT

 

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RALENTI LÉNIFIANT

 

Est-ce bien là un endroit pour bousculer l’espace et le temps ,

Un endroit pour apprivoiser les angoisses?

Pour redresser les tuteurs hésitants de nos vies avachies?

 

En tout cas, ce n’est pas ici que l’on pourra

Se soustraire aux platitudes agaçantes de la norme.

D’ailleurs, il n’existe même pas ici

La présence rassurante d’autres différences,

Mais seulement une lumière aussi éclatante qu’absurde.

 

Alors, il ne reste plus qu’à s’annuler

Dans le ralenti lénifiant d’un coucher de soleil sur la mer.

Une mer d’un bleu cristallin aux promesses d’aubes marines.

 

P. MILIQUE