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17/10/2014

CETTE NUIT-LA ENCORE

au magma présent de l'écriture,

 

CETTE NUIT-LA  ENCORE


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs pas si lointain
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant,
Témoin des scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

28/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE MASQUE OBSCUR

1

 

Je n’aime guère t’assujettir ainsi à mes moments de douleurs

Mais, puisque tu me dis que tu n’entends que ça dans ma voix.

Il serait donc inutile et vain de tenter de dissimuler cette réalité.

 

Lorsque j’affirme mon extrême lassitude de cette rude souffrance,

Ça n’est pas qu’une image instable traduisant une vue de mon esprit.

Et encore ces pics paroxystiques ne sont que dispersés dans le temps !

Comment font donc ceux qui endurent cela à l’infime de chaque jour ?

 

Si la vie a déjà prouvé ma probable incompatibilité avec le bonheur,

(Mais j’ai confiance, ton apprentissage fait de moi un élève prometteur)

Je ne possède pas davantage de folles prédispositions pour la douleur.

A cause de cela je suis honteux car l’irréductible présence des tiennes

Devrait suffire à relativiser comme il le faudrait mes bobos dérisoires.

Mais je me sais tellement désarmé, tellement peu fait pour affronter ça !

 

Rien ne m’insupporte plus que d’avoir à affronter toute cette férocité,

Tout ce tourment de masque obscur qui, dans son ampleur prodigieuse,

Me fait souffrir bien au-delà de mes mots qui me livrent, l’esprit hébété,

A un monde de pulsations anarchiques fragmenté en vifs éclats de logique.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

17/11/2012

CETTE NUIT- LA ENCORE

SOLEIL LEVANT.jpeg

 


CETTE NUIT- LA ENCORE

Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumaine.


Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.


P. MILIQUE