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14/07/2017

OUTRAGE RELATIONNEL

au magma présent de l'écriture,

 

 

OUTRAGE RELATIONNEL


C'est avec une certaine forme d'opiniâtreté douteuse,

Condamnée dès les prémisses à l'impasse et à l'échec,

Qu'il s'était investi ainsi dans cette improbable aventure

Consistant à prendre le parti de tous les oubliés du monde.


A force de lutter de toute son énergie, le dos au mur,

La gravité de l'outrage relationnel tenue en gésine

Est peu à peu devenue d'une clarté trop aveuglante.


Avec une espèce de soupir d'infini soulagement,

L'apparence de normalité s'est un jour déchirée

Dans la désintégration ressentie d'une vie gâchée

Et de mensonges délibérément établis pour rien.


P. MILIQUE

05/03/2017

BONHEURS DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEURS DE VIE


Des larmes rieuses accompagnent le rêve enchanteur.

Il est si important d'aimer pour vivre
Et de ne respirer la vie que pour aimer!

Le printemps réveille les fleurs endormies
Qui déjà éclosent en volutes de garance
Dans le quartz radieux et haletant
Des cœurs enflammés qui pulsent en rythme.

Voilà que le soleil coule sur vos lèvres,
Trajectoire exacte, équation du bonheur.

Préparez-vous donc à être heureux
Puisque le meilleur vous est proposé!

Et de vos mains désormais jointes,
Saisissez l'âme d'étoiles impatientes
Qui vous invite à fusionner le temps
Dans le don exalté du verbe Aimer.

P. MILIQUE

06/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 3

HORIzON EMBRASé.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

3

C'est une chance inespérée que d'installer ce climat délicieux
Cette harmonie naturelle, cette nouvelle source d'émotions
Qui éclaire d'un regard autre dans lequel tout peut se lire.
Source qu'il faut espérer inépuisable tant elle offre de ferveur
A un quotidien si médiocre, si grouillant d'aventures minuscules,
Tant elle détermine sa propre identité dans le désordre du monde.

S'appliquer à ne jamais assécher les richesses de cette source-là,
Mais tout au contraire y puiser, sans modération, la force cachée.

Au frémissement d'un échange vit un bel enthousiasme
Qu'il est hors de question de tempérer, véritable joyau
Taillé sur mesure qui luit jusque-là où le regard se perd.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

2

 

Au sortir d'aussi souveraines lectures, ce n'est qu’auras de souvenirs très précis, qu'obligations à retenir certaines lignes à la mémoire de l'impératif.


Comment en laisser échapper une seule de son cerveau, alors-même que l'on sait que toute mémoire n'est pas mémoire d'un mot rare ou d'une phrase unique, mais plutôt chair vive de sa propre mémoire?

Mais comment vivre sans écrire?

A un moment donné, on se décide à écrire la première, celle qui vous mènera à la deuxième, puis à une autre, et ainsi de suite.
Décision lourde de conséquences.
Le voilà qu'il prend plaisir à bricoler les mots, chroniqueur approximatif de ses errances véritables.

L'acte d'écrire a beau paraître évident, il n'est pas pour autant si naturel que cela.
Il convient d'atteindre aux sources vives afin d'y puiser le beaucoup et le davantage.
Requis par un désir ardent qu'il ne parvint que fort maladroitement à mettre en mots, l'écrivaillon novice s'initie donc aux subtiles arcanes de textes qu'il persiste à ne pratiquer qu'au fur et à mesure du plaisir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

3

 

Pour dire qui vous êtes, il faut convoquer les mots d'exigence et de générosité

De soleil et de lumière, de brise légère et d'ondée, de fragrance capiteuse aussi.

Votre nature méditative semble puiser son incroyable fertilité dans l'abandon,

Plein et authentique, d'une exploration poussée au tréfonds de ces endroits-là.

Vie intérieure riche et enthousiaste qui fixe les souvenirs limpides du manque.

 

Aussi garderai-je gravées en mémoire certaines de vos phrases essentielles.

Des phrases extraordinaires d'exactitude qui nourrissent mes attentes vraies.

Je me les approprie au fil du ressenti et les laissent me nourrir d'éternel,

Troublé mais capable désormais de percevoir quelques pierres chagrines

Couvertes de la poussière du temps dans le chaos de mes errances nocturnes.

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/04/2014

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

AU RYTHME DE LA COLÈRE

 

Le plus émouvant est la profondeur du discours

Qui égrène, au fil d’une mémoire effervescente,

Les ébauches de rencontres, balises de son existence.

 

Les racines de l’arbre poussent au rythme de la colère,

Et l’hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que parvenant en cicatrice trop tardive.

 

Cloué dans le lit où jusqu’alors il saigne,

Il se raccroche à la vie, à sa jubilation intense.

 

Le temps presse, la médecine le vide de son être,

Et au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l’encre noire puisée in-extremis, le sauvetage de l’affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Car, dans l’inachèvement de cet ultime,

L’horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible décrochage avant le dénouement,

Qui, séducteur, ne présente aucune issue au sens de la vie.

 

P.MILIQUE

24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE

14/11/2013

UN FUTUR ÉTOILÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

2


Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.

Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,

Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !

Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,

Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.

 

Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !

Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,

Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,

Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.

 

Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.

Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.

Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

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AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

01/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 

2


Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !

Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant

En venant au plus près du profus et de l'insensé.

Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.

Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté

Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.

L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué

Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique

Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie

Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

03/05/2013

GABRIELA MISTRAL : "ABSENCE"

 

GABRIELA MISTRAL 

"ABSENCE"

Lu par Sylvia BERGE

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES

02/05/2013

GABRIELA MISTRAL : "BOIRE"

GABRIELA MISTRAL 

"BOIRE"

Lu par DANIELE LEBRUN

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES