16/07/2013
ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
ABDELLATIF LAÂBI
« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"
Lu par Thierry HANCISSE
Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.
Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald
05:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, abdellatif laâbi, cesser, marcher, thierry hancisse, fès, maroc, entrée, école, franco-musulman, découvrir, pêle-mêle, langue française, condition, petit, coloniser, sortir, placette, conteur, ouvrir, territoire, imaginaire, contempler, paysge urbain, humain, forcer, sensibilité, indépndance, fonder, souffle, jouer, rôle, considérable, renouvellement, culturel, maghreb, revue, annoncer, poétique, exclusivité, premier numéro, hasard, laboratoire, littérature, ouvroir, horizon, élargir, questionner, forme d'expression