Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/03/2015

LE FIL CONDUCTEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE FIL CONDUCTEUR

1



Il y a la réalité des signes et des affinités affectives
Qui sans cesse se tissent en autant d'intimes échos.
Espace sans limites dans lesquels palpitent d'emblée
Une foule de promesses brillant d'un soleil inconnu.
Et voilà que s'ouvrent d'étourdissantes perspectives
Avec la certitude orgueilleuse des aubes renouvelées.

Le bonheur, tout comme l'évidente beauté du monde,
Est serti dans les plus infimes détails du quotidien,
Et les histoires de chacun s'imbriquent peu à peu
Les unes aux autres pour n'en plus former qu'une:
La nôtre. Foisonnante d'une richesse insoupçonnée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/11/2014

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

au magma présent de l'écriture,marginal,émerveillement,regarder,loin,verser,ailleurs,visibilité,moner,plton,grandeur,immatérialité,lumineux,incessant,renouvellement,vague,lesté,inertie,rien,service,privation,propret,jouissance,script,diogène,animation,belle,accélération,pensée,agitateurateur,dédordre,pointer,mise à nu,crispation,amical,résolument,poétique,évanescence,subtilité,teinture,maniéré,esquisse,saisie,intensif,prêtre,pâtre

 

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

En regardant loin vers l'ailleurs,
On voit le monde en plus grand...

Dans l'immatérialité lumineuse
D'un incessant renouvellement
Par les vagues lestées d'inertie,
Rien ne sert de se priver encore
De sa propre jouissance d'écrire.

Animé de belles accélérations de la pensée,
Il s'agit désormais de pointer la mise à nu
D'une écriture à l'âme résolument poétique
Dans l'évanescente subtilité teintée de manières
Esquissées avec finesse aux marges émerveillées
Et obscures d'une saisie intensive du presque rien.

P. MILIQUE

17/10/2014

CETTE NUIT-LA ENCORE

au magma présent de l'écriture,

 

CETTE NUIT-LA  ENCORE


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs pas si lointain
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant,
Témoin des scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

03/08/2014

A L’AUBE TOURMENTÉE

 

ruines.jpeg

Crédit photo: http://sergecar.club.fr/cours/temps3.htm

 

A L’AUBE TOURMENTÉE



Au miroitement prétentieux des mots,
Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.
Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases
Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,
Parfois s’étirent et se réinventent.

Mais le danger est grand que l’écriture se substitue
Au monde sans jamais parvenir à l’imiter .

A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires
Bouillonne un turbulent ressac de mots
Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence
D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,
Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles
Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.

P. MILIQUE

16/07/2013

ABDELLATIF LAÂBI: « JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"

 

ABDELLATIF LAÂBI

« JE N'AI JAMAIS CESSE DE MARCHER"

Lu par Thierry HANCISSE


Abdellatif Laâbi est né en 1942 à Fès (Maroc). Entrée à l’école franco-musulmane. Il découvre pêle-mêle la lecture, la langue française, la condition de petit colonisé. Au sortir de l’école, sur les placettes où les conteurs l’ouvrent au territoire de l’imaginaire, il contemple les paysages urbains et humains, y forge sa sensibilité. A l’indépendance, en 1956, il a quatorze ans. Il fonde en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Si la revue s’annonce comme poétique et l’est exclusivement dans son premier numéro, ce n’est pas un hasard. « La poésie est le vrai laboratoire de la littérature. » Dès le numéro 2, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis peu à peu sur les problèmes sociaux et économiques qui sont le lot de la société marocaine sous le régime d’injustice et de corruption qui l’accable. Son combat pour la liberté lui vaut d'être emprisonné en 1972, date d’écriture et de publication de l’arbre de fer fleurit. Il sort de prison en 1980 et s'exile en France en 1985.

Tous les textes sont des pages arrachées du recueil de poèmes en prose L’arbre de fer fleurit, (1972) aux éditions Pierre Jean Oswald

11/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18.01.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18.01.2013

11/01/2013

C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ? Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits

 

C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ?

7
Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits
« Une question de souci de soi »

(6'21")

 

Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 7. C'est mon écharpe, c'est ça ? (avec Guillaume Hincky)


Enregistrements : 7 juin 12
Interprète : Guillaume Hincky
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

01/08/2012

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

REGARDER AILLEURS.jpg

 

 

AUX MARGES ÉMERVEILLÉES

 

 

En regardant d'ailleurs, on voit le monde en plus grand...

 

Dans l'immatérialité lumineuse d'un incessant renouvellement

Sur les bases établies d'une lointaine résistance au formel,

Rien ne sert de se priver encore de sa propre jouissance d''écrire.

 

Au fil de quelques belles accélérations de la pensée,

Il s'agit désormais de pointer la mise à nu imminente

D'une écriture résolument parée de poésie

Dans l'évanescente subtilité convoquée,

Un peu trop maniérée sermonne l'évidence,

Mais néanmoins esquissées aux fines marges émerveillées

Et obscures d'une saisie ferme et intensive du presque rien.

 

P. MILIQUE