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28/11/2016

SUR LA PIERRE DE SON CŒUR

coeur de pierre.jpg

 

SUR LA PIERRE DE SON CŒUR

 

Dans l'épuisante inexistence de chaque jour,

Il scrute l'infini qui le ronge du dedans.

 

En proie à un flux torrentiel de noirceurs,

Ses tentatives étant restées infructueuses

A éviter les pièges sensoriels et routiniers,

Il tombe, vaincu par une terrible détresse morale,

Dans la totale désespérance

D'une pure détestation de la vie.

 

Au vif de cet instant, plus rien ne bouge en lui,

Pas même l’éventuel du temps obstiné.

 

Le baiser est venu trop tard se poser

Sur la pierre de son cœur durci,

L'onde s'est égarée dans un vertige sans étoiles

Et il marche dans l'ailleurs d'un profil spectral,

Sillage écumant d'une voix aimée que la mort éteindra.

 

L'azur se prépare, linceul dans l'obscurité,

D'une camarde glacée par le feu tombé du soir,

Et le ciel bienveillant l'apaise d'un battement d'amour

Tel un drap protecteur le couvrant de nuages noirs.

 

P. MILIQUE

31/08/2016

PARFUM 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PARFUM

2

 

Pour parvenir à humer l'à venir,
Il convient de faire le deuil du passé,
Ce qui nécessite de bien se connaître
A défaut de pouvoir se maîtriser.


Nous sommes des petits d'Homme
Partis à la recherche de notre ombre
Qui n'a pourtant de cesse de s'enfuir,
C'est si facile pour elle de nous ignorer.


La défiance d'être trop similaire,
L'inquiétude sourde du lendemain,
L'incohérente marche de la société,
Tant de choses volent de votre ombre!

Et puis un jour, on se rend compte
Qu'on déambule plus seul que jamais
Parce qu'on n'a plus ni ombre ni reflet,
Parce qu'un jour on s'est détourné
Et que depuis on ne se reconnaît plus.

Dès lors, notre âme qui appréhende la solitude
S’exile dans la douceur fœtale de l'imagination.

C'est ainsi que l'ombre affirme sa fidélité,
Tout en ignorant la contrariété,
La monotonie et l'intolérance!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/12/2015

CAP SUR LE DESTIN 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAP SUR LE DESTIN

2
Il est bon qu'en amour les débuts jamais ne s'interrompent.
Pour que l'aube claire se lève enfin et tranche à même la vie.
En prise avec l'infiniment grand, le sourire est de rigueur
Qui crée et creuse le présent de gracieuses perles d'humour.

Dans l'intime profond de chaque couple croît la simplicité
Et l'harmonieuse musicalité d'un échange actif et fécond.
Mots de désir, mots de chair qui ensemencent de générosité
Et d'enthousiasme un soleil de rêve colporteur d'images.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/12/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE MAL DES MOTS"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LE MAL DES MOTS"

 

Je vais laisser au monde la bonne parole… et opter pour la belle parole.

Celle du conte qui va me permettre de vivre et de raconter…

De me réconcilier avec mon passé et mon avenir… souvenir et survenir… ensemble !

Pour rebondir et cesser de nous mentir, il faut finir par se l’avouer : nul n’est disposé à changer ses désirs… c’est la raison pour laquelle je me propose de changer de point de mire, changer ma vision et la vôtre en même temps… trouver d’autres pôles d’attraction.

Conter, raconter une nouvelle histoire sur les ombres du passé, mais surtout sur les ombres à venir.

Refaire la lumière… sur les secrets de l’univers… de nous autres, vers de terre.

Parce qu’il faut marcher  quand tout le monde dort… au lieu de dormir quand tout le monde marche…

C’est ce que je m’apprête à raconter pour que nous restions éveillés… sans recourir pour autant à une flûte enchantée…

C’est ma nouvelle mission, ma transmission  de la bouche à l’oreille, de mon œil à vos yeux, jetés sur deux corps enlacés: celui du temps et de l’Éternité…

Orphée a perdu sa bien-aimée en se retournant pour la voir… qui ne s’en souvient ?

Vous me remercierez peut-être un jour de vous avoir redonné le goût du passé indéfini en vous répétant inlassablement, il était une foi…

Je ne mets pas d’S parce que la Foi reste à définir.

Encore mille et une nuits à écrire… à ouï-dire… sans rien figer, sans rien anéantir…

L’intonation, le rythme, la mimique, le regard, le geste… tout conte… quand on veut s’arracher à sa finitude, et songer ne fut-ce qu’un instant à l’infini… l’infinité des baisers et l’infinité des risées.

C’est toujours le même qui nous embrasse et nous embrase…

La femme et la flamme…

Je vous épargnerai le petit chaperon rouge qui prend les enfants pour des adultes et je vous conterai l’histoire des bonnets rouges qui prend les adultes pour des enfants.

Et je puiserai dans les biens de tous les particuliers, pour vous restituer votre part d’universel : l’instant unique qui rendra votre histoire inédite… insolite… ou interdite.

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste convaincu

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Grand explorateur de la plus belle des partitions:

Celle de la Vie.

 

P. MILIQUE

31/10/2013

CHJAR' DI LUNA A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE) LE 11 OCTOBRE 2013

(Captation Personnelle)


CHJAR' DI LUNA

A

L'ÎLE-ROUSSE

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013

28/10/2013

CHJAR' DI LUNA A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE)

(Captation Personnelle)


CHJAR' DI LUNA

A

L'ÎLE-ROUSSE

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013

27/10/2013

CHJAR' DI LUNA A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE)

(Captation Personnelle)

 

CHJAR' DI LUNA

A

L'ÎLE-ROUSSE

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013

26/10/2013

CHJAR' DI LUNA A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE) LE 11 OCTOBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

 

CHJAR' DI LUNA

A

L'ÎLE-ROUSSE

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013

04/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD 2

l'homme de ta vie.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

2


Je veux que tu te laisses parcourir par la vie,

Que tu l’autorises à venir de ce pas habiter en toi

Qu’encore tu illumines de tendresse l'antagonisme,                                                                                                                                                                        

Que tu créés l’espace salutaire d’un soleil existant.

 

Je veux que tu t’inventes des éclats de vie en couleurs,

Que tu marches sereinement au-devant de tes certitudes,

Et que tu respires la beauté en quête d’inaudible.

 

Je veux qu’enfin tu rencontres celui que tu attends,

Celui qui saura te mériter, qui saura te recomposer,

Celui qui saura transformer ta colère en réponse

La trame principale de tes formulations imprécises.

 

Celui-là aura la faculté de t’aider au confus de tes nuits.

Il se rendra indispensable par la couleur de ses mots,

Par sa candeur ébouriffée et la chaleur de ses gestes.

 

Il t’accompagnera dans la lente respiration des jours,

Il se fera soleil généreux à te nourrir de ses rayons,

Son âme te tricotera un temps de repère et de repaire.

 

Il sera, oui, l’univers concret et le chatoyant charnel,

Le vivant espéré accessible au regard, au toucher aussi.

Il donnera vie au beau dans  l’éternité de l’instant,

Et fera de toi l’attendue, unique, totale, essentielle.

 

Il y aura de la magie dans son regard animé,

Tu pourras y découvrir un flamboyant univers.

Il t’aimera dans le durable du toujours

Et t’offrira son présent et votre futur.

 

Tu seras sa seule réalité enfin advenue,

Tu seras une pluie d’étoiles dans sa nuit

Tandis que des éclats de bonheur se déposeront

En paillettes dorées sous tes paupières closes.

 

Il t’offrira la becquée de ses graines de passion

Et tu jouiras de chaque infime de l’indicible offert.

Entend mon bonheur au fracassé du silence:

Il sera Toi, enfin !

(FIN)

 

P. MILIQUE

02/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

Retour un siècle en arrière avec Antoine PROST, historien et président de la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Si nous vivions en 1913, nous sentirions très probablement mauvais car les usages de propreté étaient très différents des nôtres. Pour une raison, c'est que l'eau était rare. L'eau courante était inconnue à la campagne. On allait chercher l'eau à la fontaine pour la boisson, pour la vaisselle, pour les nettoyages, pour la toilette...

Salle de bains au début du XXème siècle dans un immeuble bourgeois. © - Roger Price - Flickr

01/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFÉ

 

En 1913, nous nous serions certainement retrouvés au café : le lieu de sociabilité par excellence. On comptait 482 000 débits de boisson pour 42 millions d'habitants, soit un bar pour 83 habitants, contre 25 000 cafés aujourd'hui...

 

Café Perruchot à Brutelles © wikimedia commons - 2013