30/06/2014
DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS
3
De désenchantements en débâcle naît un désenchantement lucide.
Il s’acharne pourtant, cherchant l’imperceptible rai de présence
Puisqu’il ne peut s’empêcher de s’attendre à l’âme de l’inattendu.
C’est la fin. Il vient de faire un choix délibéré et s’avance, il le sait,
Dans une zone de non-retour souffle le zéphyr accueillant de l’ultime.
Soudain allégé, il jette ses béquilles à l’embrasé d’une détresse inutile.
La nouvelle donne est d’évidence périlleuse, oui, mais si peu désespérée….
(FIN)
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, renonciation, débâcle, bouclier, fin, venir, faisan, choix délibéré, s'avancer, zone de non-droit, non-retour, souffler, zéphyr, accueillant, ultime, naître, désenchantement, lucide, acharnement, portance, imperceptible, rai, présence, empêcher, attendre, âme, inattendu, soudaineté, allégation, alléger, jeter, béquilles, embraser, détresse, inutiliser, nouvelle donne, évidence, péril, périlleux, désespérer, trottoit, idées noires, tortiller, boulevard
20/03/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/03/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
11/03/2014
12:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, ciel, nuremberg, glacier, altitude, approcher, remarque, forme humaine, coucher sur le ventre, randonneur, mode, gendarme, autriche, déterrer, sexe masculin, jonc tressé, veste, frauduleux, irlandais, britannique, roumanie, belgique, viande de cheval, maladie, infectieux, abattre, avérer, scandaliser, absorbtion, sandwich, azote, additif alimentaire, sobriquet, chimique, interdiction, pétition, supprimer, renonciation, bouchon d'oreille, missionnaire, la ruée vers l'or, denrée
13/02/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE SOMMET ET LA BASE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LE SOMMET ET LA BASE"
La gauche croit que la force d’un groupe se détermine à partir de la force du plus faible…
C’est le paradoxe de toute pensée paradoxale : qui commence et finit par se moquer de la réalité.
La droite en revanche, croit que la force d’un groupe se détermine à partir de la force du plus fort…
C’est l’opinion d’une opinion sans opinion : qui soumet ou finit par soumettre notre conscience à la réalité des nuisances.
Mais comme les plus faibles sont les plus nombreux, la force finit toujours par changer de camp. C’est cette illusion qui a nourri tous les espoirs à gauche.
Un + un = 1000, l’union fait la force… unis vers l’universel. Ça plaît mais ce n’est pas plausible. Parce que l’avenir est toujours singulier.
Parce que ce sont les plus forts qui mènent la danse, rédigent les paroles et composent la musique. Et non seulement ils font payer l’entrée à ceux qu’ils font danser, mais ce sont eux aussi qui fixent le prix à payer. Que l’on soit d’un bord ou de l’autre, force est de reconnaître que l’histoire est un pêle-mêle d’ordures. Nous serons toujours en guerre et on en crève même si on rêve de paix. Rien n’y fait : le mouton moutonne, l’oiseau chantonne et l’astre rayonne. Rien de nouveau sous le soleil, excepté la part d’ombre qui s’épaissit et obscurcit l’horizon des mal-partis.
De quel parti devrions-nous faire parti ? Que choisir entre devoir et pouvoir ?
Entre ceux qui entreprennent et ceux qui sont entrepris ?
Nous sommes tous dans l’obligation de se situer par rapport à cette fâcheuse entreprise. L’apolitisme n’est pas de mise. Nous avons tous au moins un pied dans le merdier.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On avance ou on renonce ?
On boude ou on se tient les coudes ? On compose ou on s’oppose ? On conjoint ou on disjoint le sommet et la base ?
Il y a une Partie. Mais pas de contrepartie. Jamais.
Petite précision : je ne confonds pas le sommet avec Gattaz, ni les nases avec la base.
Je prétends en m’inspirant de la légende de Prométhée qui a volé le feu aux dieux pour réchauffer le cœur des hommes, je prétends que ce sont les hommes qui volent le feu aux hommes pour se fabriquer des dieux. Ils sont tous devenus prêtres !!
Oui les plus forts se servent de la religion pour grimper toutes les échelles et s’approprier le ciel.
Et les plus faibles creusent toujours des tunnels, parce qu’ils ignorent qu’ils sont les seuls dépositaires du sens de la terre…et parce qu’ils l’ignorent, ils seront toujours les plus faibles.
Marx a raison …Marx a tort.
12:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, apolitisme - désengagement - engagement - hollande - lejournalde, universel, singularité, mener la danse, le prix à payer, en crever, astrologue, part d'ombre, obligation, merdier, renonciation, s'opposer, disjonction, voleur de poules, prêtrise, echelle, creuser un tunnel, dépositaire, brigitte fontaine