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02/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

6

 

En cela, l'humour est aux antipodes de la trop basse et commune ironie.

Pour autant, rien ne saurait lui échappé durablement. Qu'il s'agisse d'un revers de parole ou d'une pirouette sémantique, de maladresses rances ou d'une quelconque et cinglante réplique, aucun adversaire ne lui résiste.

Car c'est bien connu, l'humour ne conçoit pas de s’embarrasser d'encombrante morale.

C'est ainsi qu'il n'est, pour celui qui en est l'heureux dépositaire et utilisateur, qu'intense plaisir égoïste et jouissance éhontée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/06/2015

IRRIGATION

au magma présent de l'écriture,

 

IRRIGATION



Est-il à ce point possible d'être mentalement
Au même instant si loin et si proche d'elle?
Elle semble dépositaire d'une telle force vitale...

Il éprouve la folle et chaude densité de sa présence,
Il discerne la force péremptoire qui l'aiguillonne.

Par elle, grâce à elle, il reconnaît la vie en lui avec
En son tréfonds, la certitude d'une infinie tendresse.
Celle qui l'incite à écrire pour s'irriguer encore d'elle.

P. MILIQUE

01/06/2015

AU JOUR NAISSANT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU JOUR NAISSANT

2

Elle lui a rappelé qu'ils étaient convenus d'un rendez-vous:
Il soit recevoir ses mots. Des mots d'amour il n'en doute pas.
Des mots murés en elle qui ont su forcer quelques barrages
Pour ébaucher la pure évidence de l'offrande faite à l'autre.
Si elle imaginait combien il les attends ces mot-cadeaux!
Combien ils vont l'illuminer de son fol attachement à elle.

Des mots dépositaires d’essentielle force vitale
Des mots marbrés de reflets rares et différents
Des mots apaisants barrés de sourires attendris
Des mots depuis toujours consentant à l'amour.

Et déjà, tous ces mots-trésor qui ne sont pas les siens
Forment une farandole d'émerveillements souverains.

(FIN)



P. MILIQUE

19/11/2014

INTEMPORELLE UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture

 

INTEMPORELLE  UTOPIE

1



Tout est à vendre en ce bas monde
Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,
Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,
La découverte riche et instructive de l'essentiel.

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!
Aussi n'est pas encore advenu celui d'accepter
L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

Chaque année qui cohabite avec la précédente
Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.
Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,
Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

Chacun d'entre nous possède un univers singulier
Forcément irréductible aux comportements pluriels.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

24/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

5

 

Dans cet élan silencieux déposé entre la chaleur des lignes,

Comme en suspension dans un monde parallèle

Aussi éphémère et fragile qu'une pellicule de rosée,

Va s'inventer un univers nouveau, hors de toute dimension,

Une île accueillante dans l'immensité du temps condensé

Qui mettra à disposition de chacun une autre continuité.

 

Il y a comme une sorte de fluidité à étaler l'éternité

Dans le précipité complice de l'évidente tendresse

Exhalée par sa stupéfiante appréhension de l'infini.

Et, dans la lumière de ses yeux qui fascinent l'absolu

Des douces blancheurs apaisées de patience convaincue

Allument l'irréfutable déflagration de ce qui doit advenir.

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE SOMMET ET LA BASE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LE SOMMET ET LA BASE"

 

La gauche croit que la force d’un groupe se détermine à partir de la force du plus faible…
C’est le paradoxe de toute pensée paradoxale : qui commence et finit par se moquer de la réalité.
La droite en revanche, croit que la force d’un groupe se détermine à partir de la force du plus fort…
C’est l’opinion d’une opinion sans opinion : qui soumet ou finit par soumettre notre conscience à la réalité des nuisances.
Mais comme les plus faibles sont les plus nombreux, la force finit toujours par changer de camp. C’est cette illusion qui a nourri tous les espoirs à gauche.
Un + un = 1000, l’union fait la force… unis vers l’universel. Ça plaît mais ce n’est pas plausible. Parce que l’avenir est toujours singulier.

Parce que ce sont les plus forts qui mènent la danse, rédigent les paroles et composent la musique. Et non seulement ils font payer l’entrée à ceux qu’ils font danser, mais ce sont eux aussi qui fixent le prix à payer. Que l’on soit d’un bord ou de l’autre, force est de reconnaître que l’histoire est un pêle-mêle d’ordures. Nous serons toujours en guerre et on en crève même si on rêve de paix. Rien n’y fait : le mouton moutonne, l’oiseau chantonne et l’astre rayonne. Rien de nouveau sous le soleil, excepté la part d’ombre qui s’épaissit et obscurcit l’horizon des mal-partis.

De quel parti devrions-nous faire parti ? Que choisir entre devoir et pouvoir ?
Entre ceux qui entreprennent et ceux qui sont entrepris ?
Nous sommes tous dans l’obligation de se situer par rapport à cette fâcheuse entreprise. L’apolitisme n’est pas de mise. Nous avons tous au moins un pied dans le merdier.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On avance ou on renonce ?
On boude ou on se tient les coudes ? On compose ou on s’oppose ? On conjoint ou on disjoint le sommet et la base ?
Il y a une Partie. Mais pas de contrepartie. Jamais.

Petite précision : je ne confonds pas le sommet avec Gattaz, ni les nases avec la base.

Je prétends en m’inspirant de la légende de Prométhée qui a volé le feu aux dieux pour réchauffer le cœur des hommes, je prétends que ce sont les hommes qui volent le feu aux hommes pour se fabriquer des dieux. Ils sont tous devenus prêtres !!
Oui les plus forts se servent de la religion pour grimper toutes les échelles et s’approprier le ciel.
Et les plus faibles creusent toujours des tunnels, parce qu’ils ignorent qu’ils sont les seuls dépositaires du sens de la terre…et parce qu’ils l’ignorent, ils seront toujours les plus faibles.
Marx a raison …Marx a tort.

26/03/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 14.03.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

14.03.2013

08/03/2013

GÂTEAU DE SOLEIL

SOLEIL.jpeg

 

GÂTEAU DE SOLEIL

 

Ce sont des évidences inépuisables inutiles à formuler

Et, pour cette raison, les mots impatients continuent

De s'anéantir dans l'abîme lancinant des non-dits.

 

L'évanescence de certains êtres émouvants de naïveté

Est telle, que leur candeur ouvertement ravageuse

Provoque des turbulences d'une puissance inouïe

Dépositaires de traces aussi étranges qu'inattendues.

 

L'essentiel trop éloigné vient soudain à manquer

Et il devient difficile de désapprendre la présence.

 

Un jour pourtant, malgré l'éblouissement répété

Des souvenirs d'un temps bienheureux mérité,

S'élèvera dans l'onde une pure musique de joie.

Celle d'une vie ronde et pleine à la belle enluminure

Tel un gâteau de soleil rêvé tout de puissance ailée.

 

P. MILIQUE

06/01/2013

INTEMPORELLE UTOPIE

FEMME 50 ANS.jpeg


INTEMPORELLE UTOPIE

 

Tout est à vendre en ce bas monde

Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

 

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,

Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,

La découverte riche et instructive de l'essentiel.

 

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!

Aussi n'est pas déjà advenu celui d'accepter

L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

 

Chaque année qui cohabite avec la précédente

Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.

Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,

Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

 

Chacun d'entre nous possède un univers singulier

Forcément irréductible aux comportements pluriels.

 

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,

Assurée qu'elle est par cet avenir porteur et apaisé

De quelques bouquets lourds de trésors encore méconnus.

 

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,

Et continue à décrypter avec attention les libres pages du hasard

Au moment précis où chacun des chapitres en gésine

En exacerbe avec fierté l'intensité capiteuse.

 

Qu'il est donc important d'intemporel cet âge

Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

 

P. MILIQUE