Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

3

 

De désenchantements en débâcle naît un désenchantement lucide.

Il s’acharne pourtant, cherchant l’imperceptible rai de présence

Puisqu’il ne peut s’empêcher de s’attendre à l’âme de l’inattendu.

 

C’est la fin. Il vient de faire un choix délibéré et s’avance, il le sait,

Dans une zone de non-retour souffle le zéphyr accueillant de l’ultime.

Soudain allégé, il jette ses béquilles à l’embrasé d’une détresse inutile.

La nouvelle donne est d’évidence périlleuse, oui, mais si peu désespérée….

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/02/2014

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 1

VAGUE EN FURIE.jpg

 

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

1

 

Soudain animé d'un désir puissant,

Le poète, au plus profond de l'inattendu,

Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

 

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité

Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,

N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

 

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire

Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel

Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

 

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter

L'existence avec quelque chose de plus ample,

Et d'exposer cette intériorité bouillonnante

Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 12

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...




UNE SI BELLE INCONNUE

12

 

Je crois bien avoir fait feu de n'importe quel bois. Je me suis tout d'abord appliqué à ne faire que des phrases souples et ondoyantes. A les rendre harmonieuses d'un phrasé fluide et soyeux. Je lui ai dit tout ce temps passé à observer sa présence silencieuse, et à quel point j'avais aimé cela. Comment cela avait fait lever en moi la sensation d'un immuable soudain. Je lui ai avoué combien sa silhouette, fine et majestueuse, et la simplicité de son élégance laissent présager une personnalité vive et attachante, en un subtil mélange de fragilité et de détermination. Il émanait d'elle quelque chose de gracieux, de délicat, mais aussi de douloureux et métallique, quelque chose d’indéfinissable en somme. En ce sens, elle semblait être la normalité et l'exceptionnel. Comme en plus elle possédait ce charme rare lourd d'émotions et de sensualité... Percevait-elle à quel point elle offrait d'elle une image riche, multiple et complexe, dans ce qu'elle donnait à voir de jeunesse impétueuse, impatiente et vorace, d'où, dans le même temps, émergeait une sincérité de mystère ?
Je lui ai dis tout ça, oui, d'une tirade un peu exaltée, et puis je lui ai demandé ce qui la poussait à rester silencieuse ainsi. A me diluer dans ce monologue un peu fat.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

 

17/03/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

CIEL GRIS.jpeg

 

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?

Que devient-elle dans le tendu du silence?

Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

 

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,

Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie

Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire

Soudain ne peut plus être poursuivie.

 

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,

C'est porter le confus du langage à sa limite,

Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,

C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.

 

P. MILIQUE

13/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 4

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

4


Chacun tend l'oreille pour mieux percevoir la teneur ses propos, et il en fait de même. L'homme poursuit son monologue comme pour lui-même d'une voix soudain assourdie, imperceptible presque. Comme tétanisé par la peur d'aviver plus encore la douleur qui le vrille au présent en un épouvantable cauchemar.

 

 

 

«Vous savez, je l'avais tout de suite remarquée. Grande fille blonde, silhouette élancée, juvénile presque, qui dissimulait son regard derrière l'abri de ses lunettes aux verres fumés. Elle se tenait à l'extrémité du quai, seule, comme dans une attitude volontaire à se mettre à l'écart, à s'isoler. Plusieurs rames se sont succédées sans qu'elle semble ne leur accorder la moindre attention, et comme je n'étais moi-même pas plus pressé que ça, je me suis dit qu'elle ne verrait peut-être pas d'un si mauvais œil que je lui adresse la parole. En tout bien tout honneur, bien sûr. Mon ressenti était qu'elle avait, si ça se trouve, juste besoin de ça. Un mot. Une banale délicatesse verbale, rien de plus. D'un peu de chaleur humaine quoi!

 

Mademoiselle?...

(A SUIVRE...)

 

19/12/2012

MUSIQUE MAJEURE

AURORE.jpeg

 

 

MUSIQUE MAJEURE

 

Il existe parfois en soi une force si puissante

Qu'elle installe l'intangible , l'inchangé, le pur.

 

Joie émouvante d'une incomparable douceur

A cheminer ainsi jusqu'au bout du mouvement

Au rythme singulier d'une nature ensoleillée

Parcourue des frissons d'une musique majeure.

 

Émotions soudaines et vives éprouvées

A vivre auprès d'Elle l'aube profonde

Des extrêmes encore inconnus de l'amour

Dans l'immédiat d'un désir cette fois exubérant.

 

P. MILIQUE

04/12/2012

UNIVERS DE CAUCHEMARS

SE TAILLER LES VEINES.jpeg

 

 

UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle de sombres abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent tout sourire les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal au cœur duquel il se débat

S'exaspère une longue séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce au charnu profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité pressante de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE