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30/03/2017

FRONTIÈRES DOULOUREUSES

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FRONTIÈRES DOULOUREUSES

 

L’expérience est un long chemin…

 

Le fait n’est pas nouveau, elle n’est que

 Le mouvement intime des règles de vie

 Pour accoster à l’intensité qui serait celle

 D’une quelconque connaissance de soi

 Finissant par s’imposer d’elle-même dans la sincérité,

 Tant la recherche active serait une forme de mensonge.

 

A imaginer d’autres formes de renoncements,

 On piège l’essentiel d’une désespérance assujettie

 A l’absorption nécessaire des à-coups de la douleur

 Pour enfin stigmatiser l’extrême de la violence infligée.

 

Aux marges d’un merveilleux qui ne demande

 Qu’à surgir de nulle part pour épurer l’individu

 Maintenu au brasier douloureux de la schizophrénie,

 Les fragments de la mosaïque enfin complétée rendent

 La possibilité unique d’entrevoir comme plus supportable

 Son propre corps si intensément détesté.

 

P. MILIQUE

14/08/2015

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

1



C'est dans cette ville déréalisée par les néons
Où l'anonymat règne en maître clandestin,
Qu'il a exploité les ressources de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de son intériorité.

Tout dépend de l'aptitude dont chacun dispose
Pour se faufiler à travers la douleur vive du réel.
Il faut profiter de la confusion crée par l'inconnu
Et mettre en perspective l'atypie lisse du familier
Sans jamais céder à l'utopie d'une transparence à soi.

Les vertiges de l'identité forcent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté aussi magique que sibylline,
Il s'éprouve absorbé dans la réminiscence du similaire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/09/2014

CLAIRIÈRE DE VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CLAIRIÈRE DE VIE

1

Il me plaît de t'imaginer, promeneuse attentive sous le soleil d'été,
Entièrement absorbée par l'admiration d'un paysage au vert éclatant.
L'air est lourd, épaissi plus encore par la chaleur craqueuse d'instants.
Tout là-haut se devine, sous ton regard, la silhouette floue d'un rapace qui,
D'un cri sibyllin décoché en brèves stridences, te souhaite la bienvenue.

Tu déambules, nonchalante, au milieu des hautes herbes tachetées
De belles fleurs jaunes et mauves, ponctuation de violentes douceurs.
Pour en atténuer l'intensité lumineuse, tu te glisses derrière les fougères
Et t'abrites à l'ombre des sapins voisins pour en savourer la fraîcheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

11/03/2014