30/06/2014
DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS
3
De désenchantements en débâcle naît un désenchantement lucide.
Il s’acharne pourtant, cherchant l’imperceptible rai de présence
Puisqu’il ne peut s’empêcher de s’attendre à l’âme de l’inattendu.
C’est la fin. Il vient de faire un choix délibéré et s’avance, il le sait,
Dans une zone de non-retour souffle le zéphyr accueillant de l’ultime.
Soudain allégé, il jette ses béquilles à l’embrasé d’une détresse inutile.
La nouvelle donne est d’évidence périlleuse, oui, mais si peu désespérée….
(FIN)
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, renonciation, débâcle, bouclier, fin, venir, faisan, choix délibéré, s'avancer, zone de non-droit, non-retour, souffler, zéphyr, accueillant, ultime, naître, désenchantement, lucide, acharnement, portance, imperceptible, rai, présence, empêcher, attendre, âme, inattendu, soudaineté, allégation, alléger, jeter, béquilles, embraser, détresse, inutiliser, nouvelle donne, évidence, péril, périlleux, désespérer, trottoit, idées noires, tortiller, boulevard
15/08/2013
COMME UN BLANC QUI DERANGE
Maciej-Bodek
COMME UN BLANC QUI DERANGE
Il y a cette part d'ombre que nul ne peut raisonner
Et qui de ce fait, n'en finit pas de troubler.
De vagabondages en errances assumées
Dont il aimerait avoir la pudeur de ne pas faire étalage,
Afin de n'imposer à personne ce qui est devenu une obsession
Non exempte d'incertitudes et de périls multiples,
A force d'infimes dérapages imparfaitement contrôlés,
Il met d'emblée en place la réalité d'un lieu vide
Comme un blanc qui dérange dans la conversation.
La vie s'est chargée de briser
La naïveté de ses rêves d'enfant.
Dans l'accomplissement des désirs majeurs
Qui en constituaient le fondement véritable.
Désormais, il n'accepte plus de se montrer,
Que pour surtout ne jamais se montrer,
Et faire naître aux lèvres de certains visages
L'ébauche annoncée d'un sourire triomphant et libérateur.
P. MILIQUE
05:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vagabondage, errance, obsession, désirs, sourires, libération, accepter, montrer, naître, lèvre, visage, ébauche, annoncer, sourire, triomphant, libérateur, vie, charger, briser, naïveté, rêve d'enfant, accomplissement, désir, majeur, majordome, constituer, fondement, vérifiable, exempter, péril, multiplier, dérapage, contrôle, d'emblée, conversation
25/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : " TOC, TOC, TOC, VOILA LES MEDOCS!"
LA PARISIENNE LIBEREE
" TOC, TOC, TOC, VOILA LES MEDOCS!"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
[citation N. Sarkozy]
C’est déjà pas très rigolo
D’être schizophrène ou parano
On se dit rarement depuis tout petit
« Moi quand je serai grand je serai suivi ! »
C’est déjà assez compliqué
De trouver quelque part où loger
Sans qu’un agent persécuteur
Puisse se présenter à toute heure
Et vous dire :
Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher
Parce qu’un évadé de l’HP
S’est retrouvé médiatisé
Il faudrait murer tous les patients
Sous peine de péril imminent
Les fauteurs de trouble public
Iront en prison psychiatrique
Et si ça coûte cher au Trésor
Il n’y a qu’à les enfermer dehors
Et leur dire:
Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher
Un gestionnaire quand ça vous trace
Ça voit le soignant comme une menace
Tandis qu’il y a bien assez d’argent
Pour faire des chambres d’isolement
Un gestionnaire quand ça bricole
Ça vous fabrique des protocoles
Où le parano passe en audience
Grâce à de la visioconférence
Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher
Quand vient la nuit sécuritaire
On économise la lumière
En enlevant la citoyenneté
A ceux qui ont démérité
Résonne alors, au coin de la rue
L’appel à exclure les exclus
L’insupportable ritournelle
Du fou dangereux criminel
Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher
14:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, patrick milique, niolas sarkozy, médocs, psychiatrie, balayer l'incertitude, vol d'oiseau, le toucher, nadia, angelot, médecin, juge, préfet, manger, corridor, philosophie, mâtiné, criminel, éléctrochoc, visioconférence, gestionnaire, murer, péril, fauteur de trouble, trouble public, musique africaine, injection, permission, schizophrène, paranoïa, chambre d'isolement