09/11/2017
RESONANCE INFINIE
RÉSONANCE INFINIE
Sommes-nous donc destinés aux destins chaotiques?
Un jour les lumières se font un peu hésitantes,
La clarté se couvre d'ombres saumâtres
Donnant à la vie une dimension douloureuse.
Les liens humains essentiels ne sont plus que ruptures
Et nous précipitent avec la régularité d'un métronome
Dans une suite ininterrompue d'interrogations.
Et l'on se retrouve irrémédiablement projetés
Dans les affres fielleux du mal-être ordinaire.
Et pourquoi cela?
La plupart des mystères ont pour vocation
De n'être jamais vraiment résolus, mais l'on sait,
Que le temps venu du désenchantement ultime
Est parfois promesse d'aube enchantée.
Une sorte de porte ouverte sur le futur.
Alors, il devient urgent d'aimer la vie.
Et, plus encore, à continuer d'aimer aimer
Pour que résonne jusqu'à toujours
Le rire-cascade, le rire-cristal
Qui, enthousiaste, fait briller le soleil.
P. MILIQUE
12:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, résonance, infini, destin, chaotique, les lumières, hésitation, clarté, se couvrir, ombre, saumâtre, donner la vie, dimension, douloureux, liens humains, essentiel, rupture, se précipiter, avec la régularité d'un métronome, suite interrompue, interrogation, se retrouver, irrémédiable, projeter, les affres, fielleux, mal-être ordinaire, mystère, vocation, jamais résolu, le temps est venu, désenchantement, ultime, promesse, aube enchantée, porte ouverte, futuriste, urgent, aimer la vie, résonner, rire-cascade, rire-cristal, enthousiasme, faire briller le soleil
11/03/2013
GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT
GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT
Lu par Sylvia Bergé
Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude Couffon (© ELA/La Différence 1988
Gabriela Mistral est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.
Poèmes choisis par Philippe Garnier
Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry
Réalisation : Anne-Pascale Desvignes
23:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, gabriela mistral, explorer, le poème de l'enfant, cendre, précoce, tomber, pluie sans fin, saumâtre, regarder, ventre, coeur amer, vaicre, lèvres, dormir sur mon sein, verger en fleurs, limbes, ouistiti, horreur, bouche, bûlant, gonflé de nectar;amer plaisir, bercer, sans tourment ni remords, vulve;laver le sang, rancoeur, chair féconde, oubli