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14/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

7

 

Je pourrais tout aussi bien communiquer sur cette maladie sans jamais prononcer le mot cancer ne serait-ce qu'une seule fois.
Même si évidemment cela ne changerait en rien la sournoise réalité de celle-ci.
Cela pourrait même être facile puisque chacun d'entre eux, ou presque, dispose d'une dénomination spécifique et scientifique permettant d'en parler sans les nommer: Adamantinome pour la bouche, Esthésioneurone pour les nerfs, Nésidéoblastome pour le pancréas anéanti du diabétique, etc...
Celui qui te fouaille se définit comme Mulléroblastome a dit l'homme de science: va pour Mulléroblastome donc.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/10/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1

Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Il rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/05/2016

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.

Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)


P. MILIQUE

02/05/2016

DE LA PIERRE DE LUNE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE LA PIERRE DE LUNE

1



C'est le long d'un jour faste au cœur d'un printemps hésitant que cet ange de lumière lui est apparue tel un hommage vibrant au moment présent, et l'au-dehors, tout à s'est coloré de vermeil.
Fraîche et brûlante rose, fleur inattendue aux yeux d'indicible douceur, elle est jolie et gracieuse comme un oiseau céleste et se déplace d'un pas dansant, avec la majesté sensible de beaux mouvements légers. Perle vibrante extraite d'un éphémère saturé de quintessence.
Ces images-là ne s'oublient pas si vite!
Il la perçoit douce courbe infinie, indéfiniment devinée. Sa bouche la trahit de temps à autre dans l'inépuisable magie d'un sourire furtivement évocateur et ses yeux parlent le langage réservé de l'intense en inventant la respiration suspendue d'un ciel où il fait pur. Un ciel dans lequel, de ses mains extraordinairement belles et fines, initie la perspective étincelante d'un ballet arachnéen saturé d'élégance et de délicatesse qui esquisse d'improbables arabesques sur la cime des rêves.
Aucune autre n'atteint à la sensibilité frémissante de cette madone brune.
Comment pourrait-il laisser s'échapper ce précieux frisson d'émerveillement?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/01/2016

GOUTTE-A-GOUTTE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GOUTTE-A-GOUTTE

2

Lorsqu'il s'éloigne d'elle, c'est l'obscur qui s'abat.
Il sait se détourner de la vie en s'absentant d'elle.
Quand il pense à elle, il songe femme lumineuse.
Voyez son regard posé sur elle lors de leurs silences!

Elle éprouve ses lèvres glissant au long de ses joues,
Jusqu'à sa bouche. Puis elles se posent sur les siennes
Où elles rejoignent, concentré, l'authentique amour.
Profond, profond amour, je t'aime au-delà des mots.
Ils n'ont guère de pouvoir en de telles circonstances.

Lui dire qu'il l'aime ne suffit pas, c'est bien davantage.
Le temps en ardent goutte-à-goutte le rapproche d'elle.
En vérité les voilà intimes désormais. C'était inéluctable.

(FIN)


P. MILIQUE

03/04/2015

ENVIE D’ESPÉRANCE

au magma présent de l'écriture,

 

ENVIE D’ESPÉRANCE



Il s'éprouve vite traqué par cette évidence:
Le rêve s'écroule trop vite pour laisser place
Au sentiment inouï d'une furtive beauté en exil.

Abattu par l'âcre goût de néant qui investit sa bouche,
Il éprouve l'impétueux besoin d'une envie d'espérance...

P. MILIQUE

02/02/2015

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.
Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)

 

P. MILIQUE

22/07/2014

ERREUR CONFUSIONNELLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ERREUR CONFUSIONNELLE

1

 

C'est une femme charmante, intensément belle, racée et élégante.

Femme longue, brune,pâle et mince dans sa robe de fine soie noire. Elle habite le vif éclat de la jeunesse. Son visage au joli teint est celui d'une madone. Yeux immenses, étincelants et bleus, d'un bleu étonnamment plus intense que le bleu commun. Regard embrasé de mille feux sauvages. Un nez droit, les narines attentives aux douces caresses de la vie. Des pommettes hautes au galbe subtil, et une bouche aux lèvres ourlées complices en l'esquisse désarmante de sourires si beaux qu'ils font vibrer. Personne ne peut contester cette réalité: il est peu de visages aussi intenses, aussi évidemment nécessaires.

C'est une femme charmante, intensément belle, élégante et racée.

 

Il émane d'elle une allure obstinée dérobée au silence.

Et puis, dans l'apprentissage progressif de la connaissance de ce qu'elle est, sa vive intelligence douée d'une rare agilité. Celle-ci induit la sincérité du raisonnement juste et une haute grandeur morale qui ne se signifie que dans le calme résultant d'une énergie extrême parfaitement maîtrisé. Elle exprime, dans sa totalité comportementale, tant de choses importantes de noblesse.

Il émane d'elle une allure obstine dérobée au silence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/06/2014

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Comment dire l’amour, et l’intense exacerbation

Inaltérable que ce sentiment-là induit me procure?

 

Il monte en moi comme de la grande musique.

Déflagration silencieuse autant qu’assourdissante.

Magnifique astre solaire dans sa célébration ultime.

 

Toi, tu ne peux mesurer l’avide embrasé de mon cœur

Et la place prise par tes mains, ta bouche et ton regard.

 

Je t’éprouve si lumineuse en moi, présente de tout ton être.

Un bonheur démesuré exulte, alors je te souris mon amour.

 

Je veux m’éveiller au présent dans ta main constante.

Je veux respirer au rythme apaisé que tu m’insuffle.

Je veux t’aimer dans l’immensité inconnue de l’infini.

Je veux incendier de baisers ton cœur, ton corps, tes lèvres.

 

P. MILIQUE

15/02/2014

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES: ÉDITION DU 18 FÉVRIER 1954

 

CETTE SEMAINE, IL Y A SOIXANTE ANS...

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

  ÉDITION DU 18 FÉVRIER 1954

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

 

"Je lui disais mon jeune arbre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

 

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

 

Références:

IN

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

© Minuit 1970

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

Montage Anne-Laure Chanel

11/01/2014

LA LÉGENDE DE SAINT-JULIEN L'HOSPITALIER (GUSTAVE FLAUBERT) EXTRAIT 4

 

LA LÉGENDE DE SAINT-JULIEN L'HOSPITALIER

 

(GUSTAVE FLAUBERT)

EXTRAIT 4