10/10/2017
IMPASSE
IMPASSE
Dans l'impasse de la solitude
Le jour se lève pour moi seul.
Et je m’éveille au bord du vide...
Se murmure alors à nouveau
Le fil obscène de mon existence
Au frontispice crépusculaire
Et obsédant de mes tristesses.
P. MILIQUE
08:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, horreur, sexe, virginité, déni de souffrance, présomption, innocence, consentement, élection, thèse dominante, nazisme, déclassement, paradoxe, parti démocrate, familier, populisme, mémorial de la honte, mythe, embarras, contrariété
22/04/2017
FULGURANCE INOUÏE
FULGURANCE INOUÏE
Dans l'ombre dense de la mort
Scintillent, étonnées, des leçons de vie.
Chacun se ment, jusqu'à la toute dernière seconde,
Mais cette vie est un leurre grossier, abject,
Dont on ne peut toujours que redouter le pire.
C'est un naturel et incontournable piège mortel
Aux mâchoires acérées et avidement sinistres.
Son Père s'en est allé sans gémir, silencieux,
Comme une poussière balayée de la surface de la Terre,
Strates intemporelles au noir absolu d'un silence.
Depuis, il ne tente même plus de refouler ses larmes
Tant ce cauchemar prévisible qui l'étouffe et le ronge,
Le strie, le lacère de plaies pour toujours suppurantes.
Comment s'extirper de cette infernale horreur,
De cet effroi saisissant qui déclenche autant
D'interminables et tenaces réactions de panique?
Aussi, à ne plus connaître que le chaos de sa lâche survie
Immergée, vaincue, au cœur d'une désolation infinie,
Il éprouve la certitude indéterminée d'être sale pour toujours.
A travers l'expérience de la disparition d'un être aimé,
Le temps fait que la douleur, sourde et insistante,
S'immisce, aiguë, en une fulgurance inouïe
Qui le laisse trop exténuer pour encore vivre vraiment.
P. MILIQUE
07:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fulgurance, inouï, l'ombre dense, scintiller, étonnement, des leçons de vie, chacun se ment, jusqu'à la dernière seconde, leurre grossier, abjection, redouter le pire, naturel, incontournable, piège mortel, mâchoire acérée, avidité, sinistre, le père, la mort, gémissement, silencieux, poussière balayée, la surface de la terre, trates intemporelles, noirceur, silence absolu, tentation, refouler ses larmes, cauchemar prévisible, étouffer, ronger, strier, lacérer, plaie suppurante, s'extirper, enfer, horreur, infernal, saisi d'effroi, déclencher, interminable, tenace, réaction de panique, méconnaissance, chaos, lâcheté, survie, immersion, vaincu
26/09/2016
FICTION 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FICTION
2
Au milieu de ce chaos électrique, où la haine et la peur ont métamorphosé les hommes en créatures fébriles et solitaires, règne celui que personne encore n'a jamais vu, et que l'on croit supérieur par l'idée même de divinité. Il tire toutes les ficelles de chaque existence, n'a pas de nom pour l'identifier mais seulement une image ancrée en chaque cœur qui menace à tout instant de s'imposer à la conscience pour affaiblir, aliéner, et finalement tuer.
Les plus faibles sont ceux dont la foi est trop importante pour contenir l’horreur d'un monde sans humanité. Leurs espérances sont trop colorées pour se laisser encadrer par le métal inflexible et froid de leur quotidien. Ceux-là ne savent pas que rien ne peut les sauver.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chaos, électrique, haine, peur, métamorphoser, créature, fébrile, solitaire, règner, croire supérieur, divinité, tirer les ficelles, existenciel, nommer, identifier, imagé, ancrer, cordial, menace, imposition, conscience, affaiblir, aliéner, finalité, tuer, faible, foi, importation, contenir, horreur, monde sans humanité, exécuter, coloration, encadrer, métal, inflexible, froid, sauver
09/08/2016
CAUCHEMAR VAINCU 1
CAUCHEMAR VAINCU
1
C'est au cours de sa vie nocturne désordonnée
Que se produisent les situations, les impressions,
Et l'exalté des sentiments les plus déconcertants.
A peine la nuit a-t-elle déployé ses ailes de noirceur
Sur lui, que débute aussitôt l'endiablée sarabande.
Il éprouve alors comme une répulsion instinctive et,
Sous l'effet de poussées d'angoisses aussi fâcheuses
Qu'indéchiffrables transmuant l'anodin en horreur,
S'installe rapidement une âpre sensation d'abandon.
A ce moment s'installent les pires détresses qui soient
Dans le retour décliné d'une foule de thèmes obsédants.
Se répand aussi la sale odeur d'un doute au goût de fiel:
Celui qu'elle répand elle, elle qui le croise sans le voir.
Il lui faudrait, pour escompter conjurer l'abject saisissement
Et le tenir éloigné de lui, avoir la force de le rédiger sur le vif.
Mais il est pour l'heure trop privé de ses capacités de réflexion.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
15:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, cauchemar, vaincre, course, vie nocturne, désordonné, produire, situation, impressionner, exalter, sentimental, déconcertant, peine, nuire, déplyer ses ailes, noirceur, débuter, aussitôt, endiablé, sarabande, épurer, cormier, répulsion, instinctive, effet, poussée, angoisse, fâcheux, indéchiffrable, transmuer, anodin, horreur, installatin rapide, âpre, sensationnel, abandonner, pire, détresse, retour, déclinaison, foule, thème, aborder, obsédant, répandre, sale, odeur, doute, goût, fiel
04/10/2015
COMPRESSION D'HORREURS
COMPRESSION D'HORREURS
Il y a cette paradoxale sensation éprouvée
D'un quelque chose aux relents de trouble.
Il est impératif de prendre forme pour être,
Lui qui se revendique turbulente mouvance
Dans l'affirmation plausible de ce qu'il est.
Comment rendre compte de la déflagration précise
Qui se manifeste parfois au plus profond des êtres?
L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule les bornes-frontière de sa conscience
Et lui impose d'exister à la marge de son temps.
En ce monde parcouru de transes inhumaines,
D'ombres furtives, de cauchemars nocturnes,
De mutisme assourdissant précédé de vacarme,
S'érige en sculpture une compression d'horreurs,
Hybride brumeuse de réminiscences cicatricielles.
P. MILIQUE
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, compression, horreur, paradoxe, sensation, épouvantail, relents, troubler, impératif, préhension, formol, revendiquer, turbulence, mouvance, affirmation, plausible, rendre compte, déflagation, précipitation, manifeste, parfaire, profond, apprentissage, permafrost, permanencenproposition, vif, bousculade, borne, frontière, conscience, importation, exil, marginal, torcher, mordre, parcourir, transes, inhumain, ombre, furtif, cauchemar, nocturne, mutisme, assourdissant, procession, vacarme, érection, ériger, sculpture, hybride
03/09/2014
A L'INSTAR DE L'AMOUR 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A L'INSTAR DE L'AMOUR
2
Une souffrance exaltée le précède de peu :
Et si le bonheur n'était que la promesse travestie du malheur ?
Une fois surmonté le néant inhérent à la vie de chacun,
Il convient de contourner les obstacles qui ajournent le bonheur
En remplaçant le malheur latent d'être heureux
Par l'espoir légitime d'y parvenir un jour.
Au final, le perpétuelle quête de cet état fugace
Ne sera pas parvenue à faire abandonner
La grandeur simple du plaisir d'exister.
Donc, l'expérience du bonheur trouvé
Est inséparable de la crainte de le perdre.
Ce qui fait de chaque homme heureux... un homme averti.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritureinstaurer, amoureux, souffrance, exaltation, précéder, peur, promesse, travestir, malheur, foisonner, surmonter, néant, inhérent, vie, chapeau, convenance, contourner, obstacle, ajournement, remplaçant, latence, horreur, espoir, légitimité, parvenir, journalier, finaliser, perpétuité, quête, étât, fugacité, pourvoi en cassassion, factieux, abandonner, grandeur, simplicité, plaisir, exister, expérimenter, trouvaille, inséparable, crainte, perdre, former, homme heureux, hommidé, avertissement
27/06/2014
ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE
ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE
Les duplicités capitalistes avaient généré,
Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,
Une réalité absurde et cruelle.
Enveloppé d’un nuage de mort toxique,
L’homme figurant involontaire,
D’une séquence de cinéma apocalyptique
Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,
Marmonnant une litanie sans fin de mots incompréhensibles,
Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.
J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars
Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.
P. MILIQUE
10:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écriture, poster, nucléaire, duplicité, capitaliste, générer, espace, prétendre, confiner, surprotéger, réalité, absurdité, cruel, enveloppe, nuage toxique, mort, figurant, involontaire, séquence, cinéma, apocalyptique, progression, démarche, mécanique, heurter, marmonner, litanie, fin, motif, incompréhensible, regard fixe, éteindre, sangloter, légionnair, enfer, horreur, prévisible, écrire, avantager, damien saez, vérifier, cauchemar, transcrire, inanité, obliger, improbable, rêveur, aubade, tempête
11/06/2014
INITIALEMENT FATAL
INITIALEMENT FATAL
Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.
Lorsque la souffrance devient aussi palpable,
La rage dilatée ne peut plus se contenir
Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.
L'enfer sur terre, c'est la mort lente!
Quel effroyable malentendu dans ce long murmure
Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,
A une situation aussi obscène que douloureuse.
Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,
Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.
P. MILIQUE
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, initial, fatal, motard, écrivain, perle, profondeur, blessure, souffrance, devenir, palpable, rage, dilater, pouvoir, contenir, noyer, gangue, totalier, nuit, horreur, enfer, terre, mort lente, effroyable, malentendu, long, murmure, imposition, faire face, armature, inutile, dignité, situation, obscénité, douloureux, corps-à-corps, convulser, ultime, terme, vie
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
09/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"
CHARLOTTE DELBOT
"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"
"Je lui disais mon jeune arbre..."
(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)
Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER
Références:
IN
"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"
© Minuit 1970
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, charlotte delbot, cadavre, clotilde de bayser, adhérer, jeunesse communiste, georges dudach, épouser, assistante, louis jouvet, départ, comédie, épouvante, souffrance, horreur, amérique latine, mariage, entrer dans la résistance, groupe politzer, responsable de publication, lettre française, jacques decour, rédacteur en chef, arrestation, fusiller, mont valérien, incarcération, transfert, romainville, auschwitz, convoi déportation, rescapé, tatouage, ravensbrück, libération, croix rouge, rapatrier, suède, guerre, arbrisseau, sex pistols, prétenders, exploration, connotation, peau douce, bouche, serres, frêne, bouleau, nudité
07/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA" (TROIS POEMES)
CHARLOTTE DELBOT
"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"
"Ô vous qui savez..."
"Ma mère..."
"Un cadavre..."
(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)
Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER
Références:
in Aucun de nous ne reviendra
© Minuit 1970
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, charlotte delbot, cadavre, clotilde de bayser, adhérer, jeunesse communiste, georges dudach, épouser, assistante, louis jouvet, départ, comédie, épouvante, souffrance, horreur, amérique latine, mariage, entrer dans la résistance, groupe politzer, responsable de publication, lettre française, jacques decour, rédacteur en chef, arrestation, fusiller, mont valérien, incarcération, transfert, romainville, auschwitz, convoi déportation, rescapé, tatouage, ravensbrück, libération, croix rouge, rapatrier, suède, guerre, onu, cnrs, collaboratrice, henri lefebvre, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel
19/01/2014
SAMUEL BECKETT: "ABOULEZ!
SAMUEL BECKETT
"ABOULEZ!
Lus par Laurent NATRELLA
Références:
In Peste soit de l’horoscope et autres poèmes
© Minuit 2012
Par malheur, Beckett naquit – le 13 avril 1906 : ainsi faudrait-il commencer toute biographie de Samuel Barclay Beckett, pour qui, toute sa vie, l'être sera une imperfection dans la pureté du non-être. L'horreur commence avec la vie. Tous les héros de Beckett, enfermés dans des asiles, des chambres, des trous, larves lovées en position fœtale, reculant le langage jusqu'au borborygme, là où s'efface la prétention au sens, raconteront le fantasme d'une régression prénatale. Tuer un enfant, dira-t-il plus tard, c'est « couper court à un fiasco en fleur » (Tous ceux qui tombent, 1956).
(extrait de l'Encyclopédie Larousse)
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, samuel beckett, mort de a.d, lecture, larent natrella, référenciel, poème, minutrie, minuit, malheur, naître, falloir, commencer, biographie, barclay, imperfection, pureté, non-être, horreur, commencement, vie, héros, héroïque, enfermement, asile, chambr, trou, larves, lover, position foetale, reculer, langage, borborygme, s'effacer, prétention, sensitif, raconter, fantasme, régresser, régression, prénatal, tuer un enfant, couper court, fiasco, en fleur, tous ceux qui tombent, encyclopédie larousse, chox, orette nobécourt, djaisan taouss