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10/04/2017

MARRONNIER ROUGE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

 

MARRONNIER ROUGE

2

 

Il sait qu'il lui faudra certainement parcourir la durée,

Pour commettre le tour d'elle, pour l'explorer toute entière,

Pour qu'elle se divulgue à lui dans toute son exacte minutie

Et qu'elle le discerne dans ce temps n'appartenant qu'à eux.

 

Il l'aime. Il aime son regard qui s'allume lorsque, souverain,

Il se love dans le sien, jardinier d'un ineffable semé d'étoiles.

Puis il ferme les paupières pour y recevoir ses baisers-caresse.

Et il pleure en silence sa joie exultante de tant de délicatesse.

 

Il aime son corps accueillant qui, surpris, sourit à ses mains.

Il aime le façonner de ses doigts, l’enfiévrer, le faire tanguer.

Il aime boire à la source de son ventre qui ruisselle pour lui.

Tout son être ne revendique que cette évidence: il aime l'aimer!

 

Le temps a filé, et la nuit en a profité pour se faire une beauté.

Il est heureux: une étoile prend soin de lui et un ange le préserve.

 

On perçoit bien qu'il n'en finira jamais de l'aimer n'est-il pas?

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/05/2016

DE LA PIERRE DE LUNE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE LA PIERRE DE LUNE

5

 

Il commence à l'aimer pour tellement davantage que l'indescriptible délice de l'amour. Il s'accorde de tout son être au chant si particulier de l'écho tant attendu qui enfin résonne.
Elle est d'évidence l'autre visage de sa conscience et la noble caresse de son maintenant. Une seule seconde sans elle semble une offense à l'éternité.
Il pressent bien que le monde avec elle ne peut-être que d'un esthétisme accompli tant il emprunte déjà des chemins voués à l'incomparable.
Cette Femme-Lumière illumine l'espace alentour de mille feux iridescents. Et elle saura conjuguer, il le sait, à tous les temps d'un avenir de soleil, la plus belle partition dont il faut remercier la vie.

L'amour comme quand en hiver
Un reflet de soleil sur la neige
Fait naître des cristaux de sublime
Sur nos rétines à jamais éblouies.

(FIN)

P. MILIQUE

24/07/2015

LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA VIE

2

Il rejette avec violence les normes contraignantes,
Et s'oblige à débusquer en lui la part d'intolérance,
La vision rassérénée et contradictoire du monde
Pour le tenir toujours sur la pointe acérée du paradoxe,
Aussi pour n'être jamais plus suspecté de complaisance
N'existant en vrai que dans la gravité de la mortification.

La vie est un boitement de l'intérieur au fil de la permanence.

Il perçoit dans le bref éclat d'une évidence jusqu'alors
Obscurcie, cette vie qui s'organise dans la lenteur pour
Contrer un vide seulement troublé par les coïncidences.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/05/2014

UNIVERS FLAMBOYANT 1

FOETUS.jpg

 

UNIVERS FLAMBOYANT

1

 

Il est là qui occupe l'espace et façonne l'univers

Éphémère et flamboyant de ton ventre maternel.

 

C'est une sensation physique, une animation rythmique,

C'est la précision progressive et floue d'un intime écho

D'assonances et de couleurs qui déploient en toi un trésor

De vibrations, assaut continuel et sonore du monde à venir.

 

Arrive le moment où l'incertain s'estompe et se fait précis,

Très distinct. En toi germe, tu le sais, l'indéniable futur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

24/01/2014

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ: "LE TEMPS DU TANGO" SALLE NOUGARO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ 

"LE TEMPS DU TANGO" 

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

LE 2 Octobre 2010

23/01/2014

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ " JE PASSAIS PAR HASARD" SALLE NOUGARO TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ 

" JE PASSAIS PAR HASARD" 

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

LE 2 Octobre 2010

15/01/2014

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

au magma présent de l'écriture,

 

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

 

Il ne faudrait savoir oser s'aventurer dans la vie

Qu'affermi par l'usage de nos pinceaux d'artiste,

Cesser d'être une machine à amplifier les névroses.

 

Comme il est facile d'énoncer de tels propos de bon sens!

Facile mais pas vraiment crédible si c'est moi qui les tiens.

 

Aucune démesure dans l'appréhension, j'ai confiance en toi,

Tu sauras éviter la  pâle routine et rééquilibrer la perspective.

Tu sauras poursuivre avec assiduité la route vers le bonheur

Et triompher, imperturbable, des épreuves semées sur tes pas.

 

Surtout ne pas se désintéresser de l'avenir, s'approcher du centre,

Et ne pas se laisser dissoudre dans le temps en voie de dissolution.

 

J'ai confiance en toi je te l'ai déjà montré sous couvert d'amitié.

Tu es homme de richesse, apte à donner réalité à la joie de vivre

Juste pour te féliciter de n'être pas passé aux abords de l'essentiel.

 

P. MILIQUE

09/11/2013

CORBOLAND A LA RÉSIDENCE BALAMBRA GOLFE DE LOZARI (HAUTE-CORSE)

(Captation Personnelle)

 

CORBOLAND

A LA

RÉSIDENCE BALAMBRA

GOLFE DE LOZARI 

(HAUTE-CORSE)

19/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES MAUVIETTES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LES MAUVIETTES"

 

Vous vous levez un matin…

Et vous tombez de haut, en apprenant que vous n’étiez rien qu’une couverture pour l’homme de votre vie, qu’il ne vous a épousé que pour dissimuler sa véritable identité, sa véritable activité, sa double vie puisqu’il est agent trouble… un espion ou quelque chose dans le genre qui s’est servi de vous, sans que vous ayez l’ombre d’un soupçon!

Moralité : Vous avez été victime d’un coup monté…

Victime expiatoire condamnée à broyer du noir.

Ne croyez surtout pas que vous êtes en dehors du coup…

Parce que vous y êtes pour beaucoup.

On ne vous l’a peut être jamais dit , mais si, mais si…

L’histoire n’est pas autre chose qu’un scénario… montée par un salaud et racontée à un idiot.

Ainsi font, font, font… les marionnettistes à leurs petites marionnettes.

Il n’y a pas plus tragique que la politique :

Derrière chaque peine, il y a une mise en scène…

Parce que le monde se divise en deux : Les méchants d’un côté… et les mauvais de l’autre.

Je vous rassure, les plus à plaindre sont en même temps les plus à craindre :

Les mauvais… les sots… et tous ceux qui vous ressemblent et qui veulent nous faire croire qu’il y a autre chose que des méchants et des mauvais…

Je les appelle : les mauviettes…

 

Le plus simple c’est de vous creuser la tête au lieu de vous laisser absorber par des histoires sans queue ni tête !

Réécrivez votre scénario si vous ne voulez pas jouer dans celui d’un autre. Et comme je suis un peu allumée, je ne peux pas m’empêcher de vous éteindre.

05/08/2013

YVES BOMMENEL: "SEPTENTRION"

 

YVES BOMMENEL

"SEPTENTRION"

 

L'hiver n'est pas la mort. Non, l'hiver est germinal. Il est le ventre laiteux des amours estivales.

L'hiver n'est pas la mort. Il est la chanson du feu qui crépite dans l'âtre, le cocon douillet de la chrysalide. La tanière de l'ours. Le givre enveloppant la lande. Le cristal des eaux endormies. La fractale du flocon de neige.

L'hiver n'est pas la mort. Il est la maraude silencieuse du renard argenté. Le lapin blanc qui se fond dans la toundra. Le noir corbeau qui survole la plaine sans un bruissement d'ailes. Il est le silence roi. Sa majesté nordique. Le continent de glace.

L'hiver n'est pas la mort. Il est le repos de l'arbre avant sa floraison. La mère nourricière du printemps qui viendra. La racine souterraine qui attend patiemment son heure. Le secret qui guette le retour du soleil pour se révéler. Il est la promesse du torrent se cachant dans la cascade figée.

L'hiver n'est pas la mort. Il est saint sacrement, immaculé conception du cycle des années. Il est l'alpha de l'oméga, l'envers de l'endroit, le pôle magnétique. Le solstice non moins fécond. Il est le diapason qui donne la juste de note de l'an passé, de l'an qui vient. Il est passage et courant d'air.

L'hiver n'est pas la mort puisque la mort n'est sûrement pas l'hiver.

21/03/2013

LEO FERRE : " LE VENT " LU PAR DANIELLE LEBRUN

 

LEO FERRE 

" LE VENT "

Lu par

Danièle Lebrun

 

 

Né en 1916 à Monaco, Léo Ferré est mort en juillet 1993 en Italie, ce poète, auteur-compositeur et anarchiste a été l’un des plus prolifiques chanteurs français. Il met en musique de nombreux épisodes de sa vie, intime, contemplative, politique, engagée, qui dessinent avec plus de 40 albums en 46 années d’activité, un personnage attachant, un poète et un musicien populaire.

 

Poèmes choisis par Laurence Courtois

Prise de son, montage : Manon Houssin

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Juliette Heymann

11/03/2013

GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT

 

GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT

Lu par Sylvia Bergé

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude Couffon (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela Mistral est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

 

Poèmes choisis par Philippe Garnier

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes