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14/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
4

Sa fille savait parfaitement tout cela.

A ce sujet précis, il la percevait tout à fait proche de lui.

En phase, toute entière complice et partenaire.

Pas plus que lui, elle n'ignorait qu'elle embarquait pour un long et difficultueux voyage au-devant de l'inconnu et que, afin d’éviter qu'à aucun moment sa partition ne détone, il lui faudrait sans aucun doute user de sa force vibrante et enthousiaste, de sa puissance primordiale aussi.

Il lui faudrait pour cela faire coïncider au plus juste les perspectives avancées.

Il lui faudrait enfin, utiliser tous les fragments de possible, et les organiser à bon escient, en ayant toujours à l'esprit ce constant besoin d'équilibre et d'unité qui implique, sur le mode impératif, la fusion de la connaissance de soi et du vivre mieux.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/05/2016

NÉVROSE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

NÉVROSE ORDINAIRE


La force insaisissable d'une assurance de façade
Offre un fragile répit dans le besoin d'affirmation
Au cœur d'un destin toujours difficile à apprivoiser.

Constamment égaré entre attirance et répulsion,
Alors même que le grotesque le dispute à l'ignoble
Et s'inscrit d'emblée sous le signe d'une discorde
Qui se construit autour des plus terribles névroses,
Contaminé par l'acharnement ordinaire des hommes.

Dans les collusions tues des moments de basculement,
Il reste encore à contrecarrer les pulsions instinctives
D'un refoulé qui, obstinément, incite à choisir le pire.

P. MILIQUE