Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

1



Toute perte subie, en particulier en amour,
Mène à l'examen de conscience approfondi
Et, pour peu que l'intéressé soit à même de le faire,
A accepter la réalité de ses erreurs aux multiples.

A l'embrasé de la rupture, rien de tout cela n'est aisé,
Et c'est dans cet incontournable que réside la difficulté.

Nos perceptions personnelles aspirent au dissemblable.
Combien peuvent prendre, aux turbulences spiralées,
Le recul nécessaire pour atteindre aux crêtes du sincère,
Prendre la distance qui les ouvrira à l'objective réalité
De leur responsabilité certaine dans ce qui n'est plus?

Trop d'incidences temporelles, trop de vécus communs,
Empêchent d'envisager aussi peu que ce soit
L'impossible éventualité d'une telle brisure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/05/2016

NÉVROSE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

NÉVROSE ORDINAIRE


La force insaisissable d'une assurance de façade
Offre un fragile répit dans le besoin d'affirmation
Au cœur d'un destin toujours difficile à apprivoiser.

Constamment égaré entre attirance et répulsion,
Alors même que le grotesque le dispute à l'ignoble
Et s'inscrit d'emblée sous le signe d'une discorde
Qui se construit autour des plus terribles névroses,
Contaminé par l'acharnement ordinaire des hommes.

Dans les collusions tues des moments de basculement,
Il reste encore à contrecarrer les pulsions instinctives
D'un refoulé qui, obstinément, incite à choisir le pire.

P. MILIQUE

19/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

5

Le lecteur, tout comme son bienfaiteur l'écrivain, ne vit que par et pour le verbe.


Ce même verbe que, tout le montre et le démontre, il aime beaucoup et à qui il ne peut, ce serait indécent, lui faire subir cet outrage que constitue un abandon.
Il déguste avec une gourmandise non dissimulée le mot à mot qui comble avec grand avantage sa pensée dépassée, mais se réserve néanmoins la liberté pleine et entière de penser le contraire, et de lui concéder qu'il s'exprime décidément dans un style pour le moins particulier.
Et, dans la dense réalité d'une réflexion pleine de profondeur, il clame sans discontinuer l'irruption du quotidien abscons dans cet espace de libre écriture subitement vouée à l'épreuve jubilatoire de la lecture immédiate.

«On lit ce qu'on aime, et on écrit ce qu'on peut»

(BORGES)

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

12/01/2016

OBSCURITÉ SUBITE

au magma présent de l'écriture,

 

OBSCURITÉ SUBITE


Désarmé, je veux dormir
Dans l'au-delà du partir,
Tant cette vie je veux fuir
Pour n'y jamais revenir.

C'est toute la complexité de la vie
Enserrée dans un regard qui doute
Qui soudain ressasse l'interrogation
D'un équilibre patiemment constitué.

Il sait ne pas devoir s'engager davantage
Dans ce qui serait une dangereuse solitude,
Ni accroître l'étendue du désert qui déjà,
Tout autour, ne demande qu'à s'amplifier.

Dès lors, il est requis de faire crédit au temps!

L'obscurité subite résulte du soleil qui part.
Elle disparaîtra, majestueux enchantement,
Dès que, fier aristocrate, l'astre s'éveillera,
Hérissé d'ardentes magnificences nouvelles.



P. MILIQUE

08/04/2014

FLAMMES DÉFINITIVES

au magma présent de l'écriture,

 

FLAMMES DÉFINITIVES

 

Subir l'épreuve d'une extinction suffocante et lumineuse

Parce qu'incapable d'enrayer un tant soit peu le mystère

Pas plus que de saisir les multiples instantanés de l'étrange....

 

Finir par constituer le paysage fragmentaire

Qui saura désamorcer le début de fascination

Sans laminer l'identité propre aux individus

Au varié des jeux de lumière qui hantent le quotidien...

 

Il est là pour vivre et amplifier son expérience personnelle,

Et d'un regard brûlant, fixer l'indispensable actif

Avant que d'autres flammes ne le réduisent en cendres.

 

P. MILIQUE

24/03/2014

JE DENONCE 11

DENONCIATION.jpeg 

 

Je dénonce ces Hommes,

Parce qu'ils ne s'imprègnent pas de l'autre,

Parce qu'ils ne portent pas en eux la conviction de son importance,

Parce qu'ils n'ont pas sans cesse à l'esprit

Que l'on ne se constitue que par lui,

Que grâce à lui.

07/12/2013

JE M'ACCUSE 35

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse d'autoriser

En certaines occasions

A la peur de supplanter la révolte,

Me chargeant ainsi

De l'insupportable fardeau

Constitué d'improbables éloges

Sournoisement empoisonnés

Et d'affreux actes vils.

 

25/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

  01/10/2013

13/08/2013

LES LIVRES DE MA VIE : MICHEL AUDIARD

 

LES LIVRES DE MA VIE 

MICHEL AUDIARD

Bibliothèque de poche 

12/08/1969 - 16min11s

 

Michel AUDIARD reçoit Michel POLAC, chez lui, pour lui parler de ses lectures. Il confie qu'il lit moins qu'à une époque, faute de temps. Son choix de lecture se porte actuellement vers des séries noires car elles constituent souvent de bons thèmes de films. Il qualifie sa culture " d'hétéroclyte ", et se remémore ses premières lectures, remontant à l'âge de douze ans, mettant en scène les personnages de Harry DICKSON et Nick CARTER, puis, il a été séduit par le style de Marcel PROUST, et celui de Louis ARAGON dans "Les beaux quartiers". En revanche, il n'aime pas le style d'Emile ZOLA. Il découvre plus tard avec plaisir l'oeuvre de Jules VALLES, puis celle d'Arthur RIMBAUD, qui fut sa première admiration. A une période de sa vie, il se mit à lire les livres "qu'il faut avoir lu" dit-il. Il ne comprend pas que Georges SAND soit considérée comme un grand écrivain. En découvrant Louis-Ferdinand CELINE, il eut une révélation, et s'est dit qu'il pouvait écrire. Il se lança ensuite dans la lecture de la nouvelle - il cite les récits de Damon RUNYON, Ring LARDNER. Georges SIMENON est, selon lui, un grand écrivain ; il aime tout particulièrement son livre méconnu, "Les clients d'Avrenos".Il évoque ses différents métiers : porteur de journaux, soudeur, opticien.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Bellon, Yannick

 

Polac, Michel

 

Audiard, Michel

 

Polac, Michel

14/03/2013

INTERROGATION ÉCRITE

ECRIVAIN.jpeg

 

INTERROGATION ÉCRITE

 

 

Pourquoi j’écris?…

 

Parce que c’est un besoin primaire.

Parce que je ne peux m’en empêcher.

Parce que je ne peux faire autrement.

Parce que cela m’est aussi nécessaire que de respirer.

Parce que je me délecte du plaisir évident de manipuler les mots.

Parce que je suis d’une grande naïveté.

Parce que je ne sais pas parler.

Pour tomber le masque.

Parce que la feuille blanche constitue l’interlocuteur, le confident, le psychanalyste idéal.

 

A la fois moyen d’expression et de réflexion,

L’écriture est une béquille parfaite au désespéré chronique que je suis,

C'est une manière unique de supporter le mal de vivre, de traduire une jubilation, de partager.

 

J’écris pour faire que ceux qui me ressemblent déjà un peu me ressemblent un peu plus.

J’écris pour moi

Pour tous

Pour personne

Pour le plaisir

Pour être conquis.

Pour me réconcilier.

Pour être, par ceux qui me comprendraient, aimé autant que j’aime.

 

J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

 

J’écris… parce que!

 

 

P. MILIQUE

26/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "LES PRIX, POUR OU CONTRE?"

 

 

LES PRIX, POUR OU CONTRE?

MIDI 2 

16/11/1975 - 05min51s

 

Reportage constitué essentiellement de l'interviews de 2 écrivains, Jacques STERNBERG et Robert SABATIER sur l'évolution du sens du Prix Goncourt - interview de Jacques STERNBERG : ":le prix Goncourt a dévié de son sens originel. Ce n'est plus qu'une bataille entre éditeurs-la valeur litteraire du livre ne compte pas. On couronne un objet commercial rentable. Le jury appartient aux éditeurs" . - interview de Robert SABATIER : "grâce au prix Goncourt, les éditeurs s'intéressent aux jeunes auteurs et les gens lisent plus.." .

 

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Sabatier, Robert ; Sternberg, Jacques

24/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "TU NE TE TAIRAS POINT !"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Pourquoi avez-vous décidé d’inciter vos abonnés à concevoir et à rédiger une nouvelle constitution?
- pour dire ou redire que nos ne sommes ni libres, ni égaux mais juste ego… centriques et comiques.

Qu’est-ce que vous entendez par “comique”?
- votre question par exemple. On dirait que vous ne vous entendez pas, vous faîtes semblant de vous prendre au sérieux en me prenant au sérieux… c’est comique. Ce qui signifie que l’on se joue la comédie.

Dans ce cas, dîtes-moi quelle question voulez-vous que je vous pose pour ne pas paraître ridicule?
- une question qui dispense de la réponse

Par exemple?
- par exemple: pourquoi vous vous prenez pour une grosse merde?

Je ne le pense pas
- dommage… dommage collatéral …
Parce que je le pense vraiment : l’homme c’est une grosse merde. C’est sa nature profonde. Sa constitution première. Et quand il ne l’est pas… je ne peux m’empêcher de penser qu’il fait sans doute exprès d’être autre… exprès d’être désintéressé comme le Christ… intéressant comme Socrate… intéressée comme vous l’êtes.

C’est votre présupposé : que nous sommes tous bêtes et méchants ?
- Oui c’est mon présupposé… le même depuis toujours et à jamais. Autant je crois, que le petit ne fait pas semblant d’être mesquin, autant je soupçonne le grand de faire semblant d’être grand. Et je me dis en mon for intérieur : quitte à faire semblant, autant faire semblant d’être grandiose d’où l’idée d’une nouvelle constitution.

Pour rappeler les choses par leur nom ?
- Non, pour concevoir et réaliser une nouvelle comédie humaine… pas trop humaine.

Mais pour jouer le jeu encore faut-il être un joueur… je veux dire un vrai joueur ?
- le vrai joueur est celui qui tient ce qu’il a promis au péril de sa vie… souvenez-vous en. Ce n’est pas un tricheur… puisqu’il se met lui-même en jeu ou en danger… retenez le bien…sa libre décision aussi absurde soit-elle, est plus importante que sa propre vie.

C’est à dire ?
- Quand il vous dit qu’il va faire la révolution…il la fera.

A quoi bon si ce n’est qu’un jeu?
- à quoi bon vivre, si ce n’est que sérieux.
La récrée c’est le seul moment où l’on crée… avec la même délectation qu’un enfant.

On peut toujours faire semblant… mais ça ne nous rend pas bons pour autant?
- c’est parce que vous n’avez jamais vraiment essayé. Un écrivain c’est quelqu’un qui a d’abord fait semblant d’écrire. Un poète c’est quelqu’un qui a d’abord fait semblant de voir. Un prophète c’est quelqu’un qui a d’abord fait semblant de croire.

Et vous à quel jeu jouez-vous? A quel faux semblant prétendez-vous ?
- pas de faux semblant… mais de la vraisemblance… j’essaye de ressembler au vrai…
Et j’invite tous nos abonnés à faire comme si ils étaient de petits princes en rédigeant une nouvelle constitution… une Principia!

Avec des commandements de ce genre: tu ne tueras point
- Non, c’est plutôt du style : tu ne te tairas point!

C’est subversif et jouissif en même temps
- Je disais à une très vieille amie ce matin : Rappelez-vous que vous êtes d’abord une Reine… que vous avez voulu l’être… donc vous l’êtes.