14/04/2017
ORPHELIN DE SA FILLE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ORPHELIN DE SA FILLE
4
Sa fille savait parfaitement tout cela.
A ce sujet précis, il la percevait tout à fait proche de lui.
En phase, toute entière complice et partenaire.
Pas plus que lui, elle n'ignorait qu'elle embarquait pour un long et difficultueux voyage au-devant de l'inconnu et que, afin d’éviter qu'à aucun moment sa partition ne détone, il lui faudrait sans aucun doute user de sa force vibrante et enthousiaste, de sa puissance primordiale aussi.
Il lui faudrait pour cela faire coïncider au plus juste les perspectives avancées.
Il lui faudrait enfin, utiliser tous les fragments de possible, et les organiser à bon escient, en ayant toujours à l'esprit ce constant besoin d'équilibre et d'unité qui implique, sur le mode impératif, la fusion de la connaissance de soi et du vivre mieux.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, réticence, méthode, scientifique, suspecter, formateur, dispenser, personnel, gestuel, obséder, table rase, gestualité, anthropologie, académique, nanterre, sujet, enquête
19/10/2015
AU RÉCONFORT DE LA NUIT 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AU RÉCONFORT DE LA NUIT
2
Aussi affectionne-il de se confronter à la vacuité de certains mots résidant dans la périphérie proche et privilégiée de l'esprit. Il se plaît également à confronter les phrases courtes aux vagues répétées des changements et des ruptures de rythme. De là découle parfois l'enchaînement vif, la presque embardée, de mots vigoureux à la force d'évocation enfin révélée.
Libre face à son unique présence, il poursuit ses obsessions rebelles. Il murmure, en d'interminables rugissements, l'ampleur des désillusions et des révoltes qui saturent ses souvenirs. Lignes de fuite maladroites qui, au comble d'une profonde émotion, interrogent sur ses secrets évanouis.
Il arrive parfois que cela retienne sa plume. Le plus souvent non.
En arrêt sur le qui-vive, il ne peut rester bien longtemps dans l'attente et dans le doute. Artisan de l'imprévu, il s'assujettit à d'obsédantes questions: quel sens, en effet, donner à l'absence de sens? Quelle formule appliquer à l'informulable?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
19:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, affection, confrontation, vacuité, résidence, périphérie, proche, privilège, spirituel, plier, plaire, égaliser, confronter, court, vague, répétition, changement, rupture, rythme, découler, enchaîner, vif, "mbardée, vigoureux, force, évocation, révélation, liberté, face, unifier, présence, poursuite, obséder, rebelle, murmure, interminable, rugissement, ampleur, désillusion, révolte, stuation, souvenir, ligne de fuite, mladresse, combler, procurer, émouvoir, interrogatif, secréter, évanouir
29/04/2014
IMPASSE DE LA SOLITUDE
IMPASSE DE LA SOLITUDE
Impasse de la solitude,
Le jour se lève pour moi seul.
Et je m’éveille au bord du vide.
Alors je murmure à nouveau
L’obscénité de mon existence
A la gueule crépusculaire
Et obsédante de ma tristesse.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, crépusculaire, impasse, solitude, le jour se lève, esseulé, isoler, s'éveiller, au bord du vide, mourmurer, nouveau, obscénité, existence, gueule, engueuler, obséder, obsession, tristesse, scrutin, abstentionniste, bouder, urnes, mauvais élève, discipline
20/09/2013
A L’INFINITIF
A L’INFINITIF
Rester une fois encore à l’écoute de la nuit qui tombe
Flâner, en marche pour l’insaisissable
Tenter de se soustraire à la brutalité du monde
Se révolter avec la délicatesse d’un espoir insensé.
Irradier de tout son éclat les noires interrogations
Arpenter des territoires à la fois charnels et invisibles
Se dresser face à l’absurdité dominante
Changer le cours vertigineux de la passion.
Déchiffrer les ténèbres jusqu’à la démesure
Explorer avec obstination d’autres intérieurs
Fragmenter les rêves, trop souvent réducteurs
Regretter amèrement les espoirs déchus.
Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie
Soigner à l’intérieur pour ne pas être vu
Se reconnaître malgré l’obscurité
S’abolir dans la conscience douloureuse d’une chape d’amertume.
Avoir le sentiment poignant d’une présence illusoire
Dériver prostré sur un lac d’impressions étranges
Obéir aux tourbillons sensoriels
Partager le malaise des forces obscures.
Neutraliser les contraires d’un monde disparate
Détester la beauté, surtout si elle est silencieuse,
Escamoter les lieux aux apparences fuyantes
Traverser la démesure ravageuse du sublime.
Aimer les tourments, les envolées émotionnelles,
Disperser les lignes de rupture au-delà des zones plus que lointaines
Mettre en évidence la présence potentielle des possibles
Se désespérer au quotidien dans une solitude tendue à l’extrême.
Être aux prises avec ses propres déchirements
Avoir, illuminé, des fulgurances surréalistes
Se faire voler la vie par inattention
Proférer tranquillement de misérables mensonges.
Respirer intimement, tout en pudeur,
Initier une troublante rencontre au seuil d’horizons magiques
Chercher d’instinct de la douceur dans le souvenir prégnant de la tendresse
Se sentir aspiré par le tourbillon impétueux des eaux troubles.
Avoir des exigences démesurées
Faire passer la vie dans les mots
Relier, avec application, tous les fils ténus
Se préserver des effets pervers d’une mémoire seulement désireuse d’oubli
Maintenir l’ombre de l’absent dans l’ombre de l’absence
Observer que les morts aimés ne meurent jamais.
Comment échapper à la pesanteur des mots ,
A leur rugosité dérangeantes?
Avec beaucoup d’inconscience, j’ai entr’ouvert l’armoire des mots
Pour les utiliser avec beaucoup d’humilité.
Les voilà maintenant jetés en pâture
Ils s’abîment déjà et crissent sous les pieds agressifs
D’un temps qui passe au plus près d’une ombre défaillante.
Celle, obsédante, du miracle précaire de l’écriture.
P. MILIQUE
17:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, à l'ecoute, la nuit tombe, flâner, en marche vers l'insaisissable, tenter de soustraire, la brutalité du monde, se révolter, délicatesse, espoir insensé, irradier de tout son éclat, noires interrogations, arpenter les territoire, charnel, invisible, se dresser, absurdité dominante, changer le cours de l'histoire, vertige de la passion, beaucoup d'inconscience, l'armoire des mots, beaucoup d'humilité, jeter en pâture, s'abîmer, crisser, pieds agressifs, le temps qui passe, ombre défaillante, obséder, miracle précaire, écriture, écrivain
26/07/2013
POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?
POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
09:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écrire, dire, attentif, dissonance, cassure, potentiel, constituer, inépuisable, siurcendésenchantement, contribuer, emmêler, écheveau, tumultueux, naufrage, inconsidéré, immensité, lassitude, banaliser, cheminement, mener, désastre, final, inéluctable, douloureux, éprouver, point, sentiment, présent, fuir, passer, mourir, vanité, tentative, calfatage, fissure, sournoise, vie, s'attacher, sauvegarder, esentiel, crever l'abçès, obséder, désespoir, démonter, écecs, criard, réussite, invisible, ténèbres
23/04/2013
LOURDE DE CHAGRIN
LOURDE DE CHAGRIN
Dans la mémoire fatiguée et lourde de chagrin
Murmure ce disparu tant aimé qui hante ses nuits.
C'est un conditionnement psychologique aride
Qui ne porte pas à une lucidité de nature
A coordonner avec efficacité de quelconques initiatives.
Au centre tourmenté d'une dense vie quotidienne
Prise en tenaille entre l'angoisse et la dépression,
Il confie ses torturantes craintes au grand vent de la plaine
Qui n'a jamais prétendu dévoiler la part de mystère
Contenue dans la réponse à la question qui l'obsède.
Dans sa mémoire fatiguée et lourde de chagrin
Murmure ce disparu tant aimé qui hante ses nuits
Et oppresse son esprit délabré à force de manquer de soleil.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lourdeur, chagrin, mémoire fatiguée, murmure, disparaître, tant aimer, hanter ses nuits, conditionnement, psychologique, aridité, lucidité, nature, coordonner, efficacité, quelconque, initiative, central, tourmenté, dense, vie quotidienne, prendre en tenaille, angoisse, dépression, confier, tirturer, craintif, vent de plaine, prétendre, dévoiler, part de mystère, contenir, réponse, question, obséder, oppresser, esprit délabré, jacques prévert, à la force du poignet, manquer de tout, ensoleiller
21/06/2012
VIEILLIR
VIEILLIR
Je vieillis…
Je suis soumis à ce temps
Qui pourtant jamais ne m’obsède.
D’ailleurs, les heures s’épuisent, bien lentes.
Au cœur d’une atmosphère lourde et tendue,
Je ne suis qu’une gigantesque erreur de raisonnement,
Un douloureux convalescent de la vie.
P. MILIQUE
06:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vieillir, ancestral, soumis, temporel, obséder, obsession, heure, s'épuiser, lenteur, au coeur, atmosphère, lourdeur, tension, terroroste, gigantisme, erreur, raisonnement, douloureux, convalescent de la vie
21/04/2012
JE M'ACCUSE 16
Je m'accuse
De ne pas savoir partir
Loin devant
Sans être jamais sûr
De retrouver mon chemin.
05:58 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pholosophie, au magma present de l'ecriture, s'accuser, des salopes et des anges, histoire d'en rire, c'est pas grave, portrait, n'être jamais sûr, retrouver son chemin, musique classique, obséder, instrumental, souhaiter la bienvenue