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14/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
4

Sa fille savait parfaitement tout cela.

A ce sujet précis, il la percevait tout à fait proche de lui.

En phase, toute entière complice et partenaire.

Pas plus que lui, elle n'ignorait qu'elle embarquait pour un long et difficultueux voyage au-devant de l'inconnu et que, afin d’éviter qu'à aucun moment sa partition ne détone, il lui faudrait sans aucun doute user de sa force vibrante et enthousiaste, de sa puissance primordiale aussi.

Il lui faudrait pour cela faire coïncider au plus juste les perspectives avancées.

Il lui faudrait enfin, utiliser tous les fragments de possible, et les organiser à bon escient, en ayant toujours à l'esprit ce constant besoin d'équilibre et d'unité qui implique, sur le mode impératif, la fusion de la connaissance de soi et du vivre mieux.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
2

 

Obnubilé par l'amélioration d'une existence vouée sinon au plus gris du quotidien, du moins à l'ordinaire le plus anodin, il mit toute sa force d'intervention au service d'une incontournable évolution.

Ainsi lui proposa-t-il un cheminement commun, une sorte de chant à deux voix dans la construction d'un édifice solide et fondamental au cœur de ce plus ample qui lui permettrait, en un jour pas si lointain, d'embraser de bien plus vastes horizons.

Promesses tremblantes mais tangibles d'une autonomie pleine et entière.

 

Juste cela en fait: l'aider à briller.
A réussir.

A lui mettre le pied à l'étrier afin qu'elle se déploie, efflorescence capiteuse dans le bouquet sélectif de l'existence.

Qu'elle n'ait pas à traîner sa misère comme il l'a durement fait lui-même, après avoir tant pleuré d'avoir vu ses propres parents contraints de le faire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/12/2016

PARTAGE 1

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PARTAGE

1



Ses mots ne parviennent pas à dire
Tout ce qu'elle est devenue pour lui.

Il sait seulement qu'elle l'enchante
Qu'elle l'avive, quelle est de plus en plus,
Comme jamais en fait, en son tréfonds.

Il s'éprouve comblé par tout ce qu'il découvre
Avoir en commun, et qu'ensemble ils partagent.
Pas une minute ne passe sans qu'un souvenir,
Ou une émotion, ne lui remémore des moments
Des gestes, des lieux et des attentions qu'à eux
(Les gestes et les attentions de ceux qui s'aiment).
De fait, ils ne lui rappellent que leur vécu commun.
Alors oui, il peut le formuler ainsi, chaque geste,
Chaque mot, chaque réminiscence le rattache à elle.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

4

Dans le feutré de là-bas j'aimerais être auprès d'elle
Et savoir la soutenir, la réconforter de mots,
De gestes affectueux où simplement de regards.
Lui faire un berceau de mes bras, lui confirmer
Qu'il faut parfois beaucoup de temps, de paroles,
De recul, pour revisiter la magnificence de la vie
Inexorablement écornée par le manque du père.

D'ordinaire elle m'écoute avec attention, paisible.
Je pressens qu'il en sera de même cette fois encore,
Car elle possède l'indispensable potentiel nécessaire
Pour effectuer ce travail sur elle et qui lui est imposé.

L'aube neuve se lèvera au premier éclat de rire revenu.

(FIN)

P. MILIQUE

21/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 1

au magma présent de l'écriture

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

1

On connaît le printemps étiolé depuis longtemps.
Inséré au souffle, le temps est désormais installé.
L'addition des jours teints aux couleurs du présent
S'applique à laisser venir ce qui vient en gestes immuables
En tricotant la durée d'un air détaché qui ne trompe pas.

Lasse, la signature générationnelle parachève son œuvre.
Entré en coïncidence au cœur de l'instant, le désormais titube
Dans l'animé des lieux qui voyagent au-delà de l'horizon.
Un cortège de pensées insomniaques, aiguisées de fatigue,
Heurtent de plein fouet l'espérance d'une immensité résumée.
Nous ne savons rien du futur, c'est pourtant le moment choisi
Par de lointains ouragans pour laisser transparaître un passé
Qui s'éloigne avec la force du destin sur la pointe des jours.
Une fine chiffonnade de regrets érafle le cœur qui s'interroge,
Inquiet, mais au décompte des saisons le corps ne ment jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/01/2015

AU MITAN 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU MITAN

2
Avec une allégresse dénuée de toute précipitation,
Avec aussi une grande réserve de sagesse disponible,
Elle a su maintenir de la continuité dans l'altération
Du temps, savourer la vie, déguster chaque occasion,
Rester gourmande des visages et des gestes quotidiens.
Et s'enrichir de cette mine de riens qui font la maturité
Sans jamais à aucun moment initier une mise en danger
Ni même juste fragmenter la beauté de certains instants.

Désormais, nous le savons, l'existence au fil du quotidien
Se décline avec tous les impondérables de la haute-voltige,
Telle une aventure calamiteuse, un hymne à l'étonnement.

Au cœur de cette rémanence réside le paradoxe cardinal.

(FIN)


P. MILIQUE

09/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

4

 

Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,

Comme je voudrais savoir faire un écho du partage gestuel de chaque jour.

Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.

Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.

Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.

Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.

Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,

Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.

Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,

Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,

Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant

Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.

 

Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,

Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/11/2013

NOIR INACCESSIBLE

 

ETOILE NOIRE.jpg

 

NOIR INACCESSIBLE

 

A l’éternelle loterie de la vie

Se recueille d’un geste distrait

La légèreté éteinte de l’horizon.

 

Le plaisir goutte-à-goutte

Des sourires tard dans la nuit

Invitent au voyage abandonné

Jusqu’au noir inaccessible de l’étoile.

 

Il reste tant à explorer encore

Sur la cime absolue de nos rêves

Avant que la vie ne s’arrête brusquement

Sans que jamais ne vienne l’aube arc-en-ciel.

 

P. MILIQUE

29/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 4

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

4


 

Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,

Comme je voudrais savoir faire un écho du partage  gestuel de chaque jour.

Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.

Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.

Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.

Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.

Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,

Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.

Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,

Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,

Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant

Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.

 

 

Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,

Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !


FIN

 

P. MILIQUE

05/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 05/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

05/06/2013

25/05/2013

VALERIE ROUZEAU, " DIRE FACON MARABOUT...”

 

VALERIE ROUZEAU

" DIRE FACON MARABOUT...”

Suivi de

 

“JE ME SOUVIENS...”


 

Lus par Suliane BRAHIM et Emilie PREVOSTEAU


Poèmes extraits du recueil Vrouz, publié à la Table ronde (mars 2012)


 

Née en 1967, Valérie Rouzeau est poète, traductrice, entre autres de Sylvia Plath et Williams Carlos Williams. Elle a publié des recueils de poésie Pas Revoir en 1999, Va où en 2002, entre autres ; des essais, par exemple sur Sylvia Plath... Avec Vrouz , elle tente le sonnet pour dessiner des autorportraits.

 

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son : Olivier Dupré

Montage : Aveline Carmoi

Assistante à la réalisation : Marie Plaçais

Choix des poèmes : Laurence Courtois

24/05/2013

VALERIE ROUZEAU, " LES FUMEURS MEURENT...”

 

VALERIE ROUZEAU

" LES FUMEURS MEURENT...”

Suivi de

 

“ PENDANT QUE JE SONNE...”

 

 LUS PAR

CLOTILDE DE BAYSER ET JULIE SICARD

Poèmes extraits du recueil Vrouz, publié à la Table ronde (mars 2012)


Née en 1967, Valérie Rouzeau est poète, traductrice, entre autres de Sylvia Plath et Williams Carlos Williams. Elle a publié des recueils de poésie Pas Revoir en 1999, Va où en 2002, entre autres ; des essais, par exemple sur Sylvia Plath... Avec Vrouz , elle tente le sonnet pour dessiner des autorportraits.

 

 

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son : Olivier Dupré

Montage : Aveline Carmoi

Assistante à la réalisation : Marie Plaçais

Choix des poèmes : Laurence Courtois