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29/11/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 1

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

1

 

Chacun ressent, avec plus ou moins de conscience, que la solitude ne s'éprouve pas seulement sur une île déserte dans le ruissellement du vent, ou dans une maisonnette végétale perchée dans la canopée des arbres, en une autarcie outrageusement revendiquée et pour le moins approximative.

Cela se peut certes, mais il est à considérer aussi que cela ne peut pas être que ça!

Elle peut, c'est un exemple, se révéler être une alternative délibérément choisie pour s'autoriser le luxe de se replier sur soi-même, de se refermer peut-être.

 

Quelquefois, de manière imprévisible pour l'alentour, on change insensiblement sa trajectoire jusqu'à ce qu'un jour, n'y résistant plus, tout bascule.

Assaillis de questions insoupçonnées, on décide de s'abstenir, le temps qu'il faudra, de ce monde décidément trop chaotique, pour en tenir à distance toutes les médiocrités et autres laideurs qui encombrent et détournent certaines existences.

On s'engage alors dans une ardente errance qui aboutira sans doute à une mise à l'écart.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/05/2017

DANS LA NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

 

DANS LA NUIT

 

L'autre étouffe son visage

Dans l'épaisseur nocturne.

 

Plein de mots enfouis

Au chaud de ta bouche,

Mais les pieds engourdis

Immobiles de solitude.

 

Les mots se sont dérobés,

Il est passé et n'a abandonné

Qu'une main dans la mienne.

 

L'autre étouffe son visage

Dans l'épaisseur nocturne.

 

 

P. MILIQUE

27/01/2017

C'EST ENCORE LOIN

au magma présent de l'écriture,

 

C'EST ENCORE LOIN



L'attente, le vide des jours, le néant...

J'affiche volontiers du mépris envers
Une société qui ne me concerne pas.
Univers minimaliste et désespérant.

Et puis ces éternelles questions, démesurées,
Qui me tiennent en alerte jusqu'à l'aube pâle,
Et chaque fois qu'il faut choisir ou trancher,
Je ne sais être que lâche ou faible, c'est pareil.

Le constat s'offre en habits d'amertume,
Je ne serai jamais porteur de certitudes.

Dites-le moi vous qui le savez:
C'est encore loin la mort?

P. MILIQUE

31/08/2016

PARFUM 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PARFUM

2

 

Pour parvenir à humer l'à venir,
Il convient de faire le deuil du passé,
Ce qui nécessite de bien se connaître
A défaut de pouvoir se maîtriser.


Nous sommes des petits d'Homme
Partis à la recherche de notre ombre
Qui n'a pourtant de cesse de s'enfuir,
C'est si facile pour elle de nous ignorer.


La défiance d'être trop similaire,
L'inquiétude sourde du lendemain,
L'incohérente marche de la société,
Tant de choses volent de votre ombre!

Et puis un jour, on se rend compte
Qu'on déambule plus seul que jamais
Parce qu'on n'a plus ni ombre ni reflet,
Parce qu'un jour on s'est détourné
Et que depuis on ne se reconnaît plus.

Dès lors, notre âme qui appréhende la solitude
S’exile dans la douceur fœtale de l'imagination.

C'est ainsi que l'ombre affirme sa fidélité,
Tout en ignorant la contrariété,
La monotonie et l'intolérance!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/05/2016

NÉVROSE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

NÉVROSE ORDINAIRE


La force insaisissable d'une assurance de façade
Offre un fragile répit dans le besoin d'affirmation
Au cœur d'un destin toujours difficile à apprivoiser.

Constamment égaré entre attirance et répulsion,
Alors même que le grotesque le dispute à l'ignoble
Et s'inscrit d'emblée sous le signe d'une discorde
Qui se construit autour des plus terribles névroses,
Contaminé par l'acharnement ordinaire des hommes.

Dans les collusions tues des moments de basculement,
Il reste encore à contrecarrer les pulsions instinctives
D'un refoulé qui, obstinément, incite à choisir le pire.

P. MILIQUE

10/09/2015

EFFLUVES INNOVANTES

au magma présent de l'écriture,

 

EFFLUVES INNOVANTES



Elle ne rime à rien l'inoffensive lecture
Que s'autorise l'amateur d'écriture blanche,
A la ligne rachitique, guimauve et sans fond.

Pourquoi ne pas plutôt choisir de se diriger
Vers des compositions bien plus intrigantes
Tendues de pensées noires et de mots précis?

Aller à l'essentiel d'une construction profonde,
D'une langue peut-être construite sur les interdits
Dont les effluves innovent au cœur du sclérosé?

P. MILIQUE

05/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

2

Aussi, toujours prêt à se remettre en question,
Il s'est fabriqué au fil du temps ses propres antidotes
Et a tenté de redonner leur force nue aux choses.
Simplement en restant fidèle à son choix de vie.

En transformant, dans l'unique but de les améliorer,
Des situations nourries à la nécessité de construire.
C'est ainsi qu'il est parvenu à se créer un monde neuf.
Un monde où règles et cloisonnements sont écartés.
Mode de vie à la singularité pure et sans artifice,
Qui laisse la porte grand ouvert à nombre de possibles
Ainsi qu'à l'expression libre de chaque pensée juste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/03/2014

DOULEUR D'AIMER 3

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

3

 

Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.

Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse

Qui adoucit les blessures d'un passé exprimant sa vulnérabilité.

 

Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.

En devenant diaphane au fil du temps, il est devenu éphémère

Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé.

Un jour, il ne peut éviter de mourir de ce trop-plein d'évidences.

Toutes les frêles certitudes patiemment élaborées en cours de vie

Volent en éclats et ne proposent plus que le froid glacial du crépuscule.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

04/10/2013

MANIFESTE POUR LA PHOTO RATÉE DES MOTS SUR LES IMAGES D'EDOUARD CAUPEIL « C'EST LES SILENCES QUI RÉUSSISSENT A CONSTRUIRE LE RÉCIT»

 

MANIFESTE POUR LA PHOTO RATÉE
DES MOTS SUR LES IMAGES D'EDOUARD CAUPEIL

(2’25’’)
« C'EST LES SILENCES QUI RÉUSSISSENT A CONSTRUIRE LE RÉCIT»


Photographe indépendant, Édouard Caupeil réalise des photos de mode et des portraits pour la presse. Pour lui, toute photographie est une photo ratée. Rangers aux pieds, jean retroussé, il fait un brillant éloge du ratage, du silence, de l'espace entre les images. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

19/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: L’ARMÉE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

L’ARMÉE

 

Aujourd'hui, l'Armée…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Si nous vivions en 1913, nous serions très surpris de la présence des militaires. On les voyait beaucoup. On voyait d’abord les casernes construites pour la plupart depuis 1871 elles étaient alors dans leur neuf et elles occupaient de la place, beaucoup de place...

17/09/2013

BLESSURES AFFECTIVES

au magma present de l'ecriture,

 

BLESSURES  AFFECTIVES

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au fragile du rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre le plus aride de son désert

S'est trouvé pris au douteux mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu édulcorer tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel de graves blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent de l'encore mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte d'une moue dédaigneuse les événements à venir

Dans la chair de cette vie ne proposant plus qu'un ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P.  MILIQUE

30/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP


train © wikimedia commons - 2013 / Noben k


En 1913, nous marcherions beaucoup : pour aller à l'école ou pour les travaux des champs. On prend les transports de façon exceptionnelle : pour ferle  C'est l'époque où l'on construit des tronçons de chemins de fer...