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14/09/2016

VERTIGE IMPULSE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE IMPULSE



Aux phrases débridées par la folle agitation des mots,
Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien
Et, tout à coup, une fulgurance d’inspiration poétique
Qui l'air tranquille, et de manière presque anodine,
Incarne l'intensité personnifiée des battements de vie.

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,
Les images naissent au fil d'associations étranges
Qui parfument l’existence d'abondante générosité.

Il y a ce talent rare et précieux qui ordonne le texte
Avec une concision et une efficacité implacables
Qui sait leur redonner leur ambiguïté originelle
En les dépouillant de leur part de mythe superflu.

Dans la tension ardue d'un l'accès de vertige impulsé,
Le silence délateur perturbe l'éperdu de l'angoisse
Et la déréliction de celui qui ne peut taire sa peine.

P. MILIQUE

17/05/2016

NÉVROSE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

NÉVROSE ORDINAIRE


La force insaisissable d'une assurance de façade
Offre un fragile répit dans le besoin d'affirmation
Au cœur d'un destin toujours difficile à apprivoiser.

Constamment égaré entre attirance et répulsion,
Alors même que le grotesque le dispute à l'ignoble
Et s'inscrit d'emblée sous le signe d'une discorde
Qui se construit autour des plus terribles névroses,
Contaminé par l'acharnement ordinaire des hommes.

Dans les collusions tues des moments de basculement,
Il reste encore à contrecarrer les pulsions instinctives
D'un refoulé qui, obstinément, incite à choisir le pire.

P. MILIQUE

11/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 8

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

8

Oui: le silence! Il n'y a rien d'étonnant à cela tant, je le sais, elle a toujours préféré le retrait et la pudeur aux vantardises et autres exhibitions obscènes. Mais le seul, ça n'a pas beaucoup de sens. C'est vrai qu'elle touche au cœur, parce qu'elle éprouve l'intense besoin de communiquer ses émotions. En fait, elle parle en se taisant.
Alors elle tranche dans le vif le carcan des structures en mettant en avant son amour des mots. Elle écrit. Car l'acte d'écrire est une des seules façons de s'exprimer en se taisant. L'écriture est cette voix aphone issue d'une âme qu'un seul regard parfois empêche d'asphyxier. C'est ainsi que tu as le privilège de la lire dans l'exposé douloureux mais sincère de ses quêtes inabouties.


Je comprends Eliott, je comprends.


Il faut dire aussi que, même sans vouloir s'engager dans une logique de catastrophe, force est de constater que la réalité ouvre à des situations aussi étranges que paradoxales. En perpétuelle transformation, elle est capable de stupéfiantes métamorphoses. Tout cela nourrit l'évidente incertitude proposée par l'inévitable rencontre avec toute une série d'obstacles. C'est une situation difficile peu compatible en apparence et, pire encore, ouvertement antagoniste parfois.
Alors, de traumatismes incessants en brutales oppositions, les conséquences engendrées ne peuvent être que destructrices. Ce parcours chaotique laisse, cela arrive, d'indélébiles stigmates.
Mais j'ai pour elle une irrésistible envie d'espérance, plus forte encore que tout autre sentiment: que l'intensité du réel présent lui soit génératrice de l'exacte énergie du demain. Tu sais, la beauté a pour caractéristique essentielle de savoir jaillir soudain du fugace. Je sais que Nancy sera à l'endroit juste au moment précis.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

25/11/2015

GRATITUDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GRATITUDE

1


Tu es Femme amoureuse, comme je le suis,
Mais c'est difficile à formuler limpidement.
Je sais seulement qu'il y a désormais auprès de moi
Un soleil étonnant qui réchauffe le cœur.
Et que cet éclatant soleil c'est toi.
Toi comme une promesse lisible dans le ciel.

Il est comme une nécessité qui nous pousse
L'un vers l'autre, et nous savons qu'existe,
Impérieux, le désir et le bonheur
D'être ensembles, de nous rejoindre toujours.

Alors je cours à ta rencontre, aspiré par toi.
J'aime cette pureté, précieuse, qui est en toi.
J'aime lire la singulière beauté de tes mots.
Souvent, je me tais pour t'écouter, juste parce que
J'aime te percevoir à travers le doux son de ta voix.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/04/2015

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE

1

En parvenant à un équilibre entre exaltation et lâcher-prise, il se lance le défi solitaire, à la limite du vertige, d'un voyage chaotique au cœur du mal-être.
Cet état de fait enserre la justesse du vide et, alors que se lève comme un vent de désertion, rend vie et mouvement à ce qui se tait dans le tressaillement d'un geste.
Voilà la lumière convertie, ressentie jusqu'aux dangers résiduels présents dans les non-dits.

Il est important, alors même qu'en une vie de soleil les démons intérieurs s’entre-déchirent, de porter un regard différent sur la réalité.
Longue contemplation qui fond la mer dans la candeur du ciel.
Cristallisation d'une raison qui lutte contre la pulsion.
Certaines d'entre-elles recèlent une invitation au bonheur de construire.
Aura rayonnante et pleine d'émotions précieuses encore inassouvies.
Miroitements pourpres au tréfonds de la chair emblématique d'une souffrance rugueuse.
Il se défait au jour le jour dans l'embrasure constante de l'insondable tristesse qui l'habille.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

07/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

5

Il suffit d'un formidable moment de lucidité pour qu'une subite inclinaison concupiscente et incontrôlée lui propose, en mode séduction, de basculer dans l'irréparable.
De fait, la suggestion est alléchante et enjôleuse.
A l'apogée de son délire auto-destructeur, il perçoit l'impératif assidu à s'affranchir maintenant de l'insoutenable.
Cette souffrance lancinante et obsessionnelle, il doit la faire taire.
Il lui faut tuer la douleur, l'urgence l'exige!

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.
Ce pourrait être un acte libératoire et il le souhaite tel.
Mais quand on saute dans le vide, il faut n'être pas lié serré par l'élastique d'un amour incommensurable. Celui dispensé sans faiblir par une indispensable présence lumineuse. Pour ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude mais ravi, à humer avec insistance l'exaltant fumet de la vie, précaire rescapé de son désastre intime.

(FIN)

P. MILIQUE

05/01/2015

PROMESSE D'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROMESSE D'INFINI

Il est doux, le sais-tu, d’éprouver tant d’amour pour toi!
Qu’il est immense mon bonheur de te savoir près de moi!

Je te prends dans mes bras tandis que tu m’enlaces des tiens
Et c’est bon, et c’est chaud cette tendre vérité appelée aimer.

Inscrit au fronton du toujours incapable de taire mes faiblesses,
Comment saurais-je dissimuler l’intense plaisir de te savoir?

Petite Femme, sois attentive à ne pas te blesser à mon nébuleux.
Souris-moi mon amour, accueille-moi en ta promesse, apaise-moi.
Autorise-moi ce baiser voluptueux au plus embrasé de ta bouche.
Offre-nous cet instant parfait où le temps brasille en présent infini.

P. MILIQUE

24/10/2014

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE



Le désordre s'installe tandis que le désert progresse
Qui donne corps à une ambiance lourde et pesante.
Univers implacable qui maltraite, étouffe et soustrait
Dans l'extrême accumulé d'une souffrance en colère.

Comment apprendre à peu à peu s'éloigner de l'autre?
A échapper de ces bras de vie qui serrent trop fort?
Quelle part de soi doit-on laisser à ceux qui restent?

Une pluie tenace, froide et déloyale,
Donne à entendre l'absence à venir
Qui se tait déjà avec une belle éloquence.

P. MILIQUE

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

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A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

31/07/2013

YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"

 

YVES BOMMENEL

"MA DECHIRURE"

 


Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.