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04/11/2012

AFFICHER AUX DÉRIVES

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AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion,

A tisser, l'ourlet de nos yeux l'écheveau sensible

De ces ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au plus sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une vaste folie

Prise dans la brume opaque d'un oubli tout relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...

 

P. MILIQUE

18/04/2012

LE HURLEUR APAISE

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LE  HURLEUR  APAISE 



Tout le monde crie de plus en plus fort,
Car pour exister il faut se faire entendre,
Avec le risque latent d'organiser l'inaudible.

A travers les méandres d'une écriture en mouvement,
Graphie polyphonique au rythme spécifique
Qui serpente entre investigations et hypothèses,
Le pouvoir d'expressions fougueuses et libres existe.

A force de travail, patient bûcheronnage,
Les mots indociles s'associent en phrases
Dont la fécondité semble intarissable.

Il organise le désordre en leur donnant une forme,
Parfois un sens, et on les retrouve disséminés,
A recomposer les éléments d'une vie ordinaire
Pas si différente des autres, mais bien plus: unique.

P.  MILIQUE

25/03/2012

LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

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LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

 

Moments d'exaltations vive qui alternent

Avec les périodes de morne abattement.

 

Derrière la sécheresse de certain de ses propos,

Se tapi, masqué, le maussade d'un fort ressentiment.

 

Au plus singulier de nuits lacunaires,

Il restitue le cheminement des ses pensées,

Intime musique qui accélère le passé

Dans l'interrogation réitérée des visages absents,

Afin qu'en surgisse et se déploie une parole juste.

 

Cependant, il y a quelque chose d'intenable qui s'avère perturbant

A bousculer sans précaution les fragiles frontières psychologiques

Comme le fait l'observateur attentif des tourments de l'être.

 

Tout cela tient de la perception, de la sensation...

Mais il n'est pas de mots de vérité, seulement de possibles,

A fouailler du fer rougi de l'écriture

Le silence calfeutré des vies ordinaires.

 

P. MILIQUE