Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

6

 

Nous savons donc que l'apparence se travestit de n'importe quoi: ce peut être un regard, un sourire, une hésitation, une forme inexacte, un humour provocant, une éclat inédit de bêtise aussi volontiers virulent que lourdement régressif, un aveu d'échec ou une croyance ordinaire.
Enfin cela peut être tout ça qui balbutie une évidence aussi inutile que vraisemblable, n'étant rien d'autre que l'esquive séductrice et trompeuse d'un improbable.

Et que cela ne peut donc en aucun cas prétendre masquer plus longtemps la vérité qui la surmonte.

Peu importe que tout cela ne se sache pas depuis le début!

Rien n'arrêtera jamais l'évidence ni la certitude originelle.

Il suffira d'adopter face à cela une posture intelligente afin de parvenir à garder le réel bien visible. Découverte héroïque et ultime de la vérité cachée dans un essentiel connu depuis toujours.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/11/2016

LES APPARENCES 1

au magma présent de l'écriture,

SUR LES AILES DU RÊVE

1

 

Rien n'est plus visible que les apparences masquées du doigt!

Elles ne sont pourtant que l'illusion mensongère de tout ce qui saute aux yeux.

D'ordinaire, elles se cachent du soleil et offrent aux regards voraces d’étonnants oxymores aux noms de violence/douceur, énergie/retenue, gravité/futilité, etc.

En tout état de cause, elles ne sont que des visions, strictement personnelles et chimériques, destinées à façonner la matérialité de ce qui doute peut-être.

On les voit se dissimulent pour mieux se faire voir encore, et ne plus être elles-mêmes que paravents illusoires.

En s'exposant ainsi au grand jour, elles contribuent à ce que l'on en observe la saveur factice de l'imprévu.

En fait, plus les apparences s'affichent ostentatoirement trompeuses... moins elles le sont.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

4

C'est un des plus puissants paradoxe de l'identité que de masquer, jusqu'à la réfuter, l'altération vitale. Faute de pouvoir suspendre le temps, elle se compare à elle-même dans l'espoir béat de s'affirmer inchangée, quitte à déposer un utile masque de fortune sur l'état intermédiaire décrété par les ravages d'une temporalité aussi désaccordée que la mélodie grinçante d'un sablier.

Prenons garde cependant à ne pas nous considérer que sous l'aspect de l'éternel et de sa seule loi. A ne pas, non plus, nous vanter exagérément d'une identité pérenne en bombant le torse! Outre que cela serait parfaitement stupide, ce serait également très abusif et presque mensonger.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

06/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

4

 

On pourrait concevoir la joie comme contraire au bonheur ou au divertissement. Il n'en est rien.

Chez ceux-là, la colère passagère semble n'être que pour leur assurer une bonne conscience.

La joie, peut-être parce que naturellement moins lâche, n'esquive pas le réel.

Elle ne masque en rien la beauté des choses et, par conséquent, n'en ignore rien.

Le faire serait pour elle un total non-sens.

Et puis, elle possède cette faculté presque anormale, de rester toujours attentive à s'indigner des scandales multiples qui traversent sans vergogne la vie de chacun.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

3

 

En recourant à quelques subterfuges facteurs d'apaisement, il ne supprime pas la souffrance mais il contribue à masquer, ou amortir, les douleurs serties d'ombre et de mélancolie qui nous hantent.

Peu nous chaut l'injustice de l'injonction car, même la vie nous meurtrit au motif qu'elle nous offre la certitude grandissante d'obstacles à venir progressivement vaincus.

Il est toutefois vrai que cette iniquité peut nous entraîner à errer en solitaire au cœur même des ténèbres.

Mais puisque nous sommes quelques-uns à n'y bien voir que dans le noir... Nous voilà tranquillisés, tout au moins autant que peut l'être un ivrogne qui titube... et le réfute.

Parce qu'il préfère se persuader que c'est le sol qui tangue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/02/2014

RÊVERIE 5

REVE POURPRE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

RÊVERIE

5

 

Transition, passage furtif ou désertion salutaire, la rêverie, loin d'être un simple oubli de la réalité, est le condensé d'une connaissance de soi levant le coin du voile masquant d'autres univers possibles, nonchalants, impassibles de connivence. Ainsi le rêve doit-il s'affirmer en tant que créateur de désirs patiemment reconquis. Réalisation immanente de pressentiments entropiques dans laquelle l'éprouvé du cœur saura se confondre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

29/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE MASQUE OBSCUR

2

 


J’habite alors les rudes contrées de la souffrance, là où la douleur se fait furie,

Avec à l’embrasé des paroxysmes, la peur-panique de flèches exponentielles.

 

Je m’éprouve dans un état déplorable, faible et fragile, passé au laminoir,

Avec, en ces moments où les heures divaguent, l’attitude en exode, modifiée.

Et c’est ainsi qu'enfourchant mon vaisseau fantôme, je ne sais plus me diriger.

Si encore je parvenais à demeurer  indifférent, sourd à la rumeur montante !

Il n’en est rien: je ne sais pas refouler ma souffrance dans l’irrévocable du vide.

 

Alors j’entre dans une noire colère, en guerre ouverte contre mon corps déchu.

Je m’embrase de rage et entreprend dans la violence de lui régler son compte.


Tout m’est souffrance  sans que, engoncé dans ma petitesse, je n’y puisse rien !

FIN

 

P. MILIQUE

13/10/2013

FISSURES SOURNOISES

 

A.jpeg

 

FISSURES SOURNOISES

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

06/08/2013

LE FARD DES HABITUDES

ECLAT DE MIROIR.jpg

 

LE  FARD  DES  HABITUDES

 

Il y a des problèmes dans la vie qui laissent incrédule

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent le plus vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, le sourire se fige

A rassembler les éclats noirs et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffracte une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence silex

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P.  MILIQUE

19/05/2013

LA NUIT

NUIT.jpg

 

LA NUIT

 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible.

 

Elle sait être source d'exaltation potentielle

Et temporalité surprenante au regard des ressources infinies

Que chacun est en mesure de déceler tapies en soi.

Une raison à cela: elles étaient en partie masquées

Par les vitupérations trépidantes et antagonistes du jour.

 

La nuit est aussi le berceau où la souffrance ronge.

Elle est ce moment d'essentiel si singulier

Qu'il ne peut se partager qu'avec l'Autre présent.

Et cet Autre, en accédant au privilège de cet échange

Ne peut se reconnaître que comme unique semblable.

 
 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible

Lorsqu'elle propose ce qui soumet

Aux caprices bâtisseurs de la vie intérieure.

 

P.  MILIQUE

16/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 15

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

15


J'en ai tant entendu de ces phrases sidérantes de beauté qui s'épanchaient en interminables confessions dépourvues de toutes réserves. Et ces mots m'ont si souvent jetée dans les griffes accueillantes d'un amour qui déjà s'échappait. Pour l'unique raison que ces mots-là, toujours, ne sont que miroitements illusoires et contiennent l'intégrale de nos vies. On se retrouve alors assujettis à la dérive lascive de songes palpitants d'émotion. C'est précisément de cette douleur-là que je veux désormais me préserver. Vous comprenez ? La vie m'a appris ça : il faut toujours se méfier des évidences parce que la vérité, à un moment où à un autre, finit invariablement à pointer à travers le voile des mensonges.

Une vérité vraie, une qui ne masque ni ne travestit rien, en voici une : vos paroles m'ont procurée un bien fou. Même votre geste ébauché, en une sorte d'esquisse légère qui aurait caressé mes cheveux qu'il ne vous est pas venue à l'idée d'effectuer, m'eut été un réel plaisir. Cela tient à ce que j'ai, à vous entendre, ressenti à l'immédiat une grande affinité de cœur et d'esprit avec vous. Je me suis à un moment sentie très proche, c'est vrai. Vous êtes même parvenu à faire souffler sur moi une brève mais intense brise de bonheur. De ce bonheur vital arraché à la mélancolie ordinaire. En d'autres temps, cela aurait suffi à vous aimer voyez-vous. Mais je m'interdit cela désormais, vous saisissez ? Je me l'autoriserai plus jamais ! Aussi resterai-je à jamais celle qui ne s'est pas autorisé à vous aimer. Laissez-moi maintenant, car je sens déjà en mon tréfonds la fouine prédatrice de l'amour aiguiser de son malentendu la lame du souvenir. »

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

25/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

A PERTE DE VUE.jpeg

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

1

 

 

Quelques mots dans un souffle....

 

Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,

Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné

Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues

D'un océan de silence libérateur du temps présent.

 

Il arrive à l'absence prolongée de mots

De masquer la violence de sentiments acérés

Et le frémissements impatient des attentes aussi

Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,

Une vive montée d'exaspération majeure

Vectrice de désordre supplémentaire certes,

Mais impérieuse dans logique souterraine.

 

L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,

S'égare en intarissables lamentations.

Sa pensée alourdie au magma des secrets

Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.


A SUIVRE....