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14/11/2017

ÉMANATION

au magma présent de l'écriture,

 

 

ÉMANATION

 

Dans les fragrances émotionnelles de l'anonymat,

L'empreinte se révèle être la signature inattaquable

Et l'évocation irrévocable de l'identité requise:

Celle d'un homme qui émane, légère, de l'être aimé,

Peut ainsi s'affirmer plus prégnante qu'aucune autre.

 

Chacune de ses représentations vient se lover au cœur,

Dans l'apparition déjà chantante d'un soleil primordial

Qui, en fleur juste éclose de la nuit, ne calcule pas la chair.

 

P. MILIQUE

23/10/2017

BRUITS D’ÉCRITS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur... 

 

 

BRUITS D’ÉCRITS

3

 

Peut-être qu'écrire c'est poser un acte

Cet acte-là qui, en périphérie du corps,

Fabrique l'esprit qui bientôt le pensera.

 

Dans la nébuleuse infrastructure

Qui relie pensées et sentiments,

Se met peu à peu en place l'idée souriante

D'une priorité à emplir l'entier de singularités

Disant l’interférence précieuse à mieux vibrer.

 

De là naîtra la re-connaissance spirituelle

De l'autre, celle qui parviendra à sublimer

La poésie avec des bouquets fleuris de beau.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

03/10/2017

A NOUVEAU

au magma présent de l'écriture,

 

 

A NOUVEAU

 

Je veux un jour n'avoir plus froid.

 

De tout mon être je veux me révolter

Contre cet enlisement irréductible

Qui risque de m'immobiliser à jamais.

 

Je veux vivre dans l'instant précieux

Ce lendemain qui subsiste peut-être.

 

Je veux un jour n'avoir plus froid.

 

P. MILIQUE

12/06/2016

CANTILÈNE MISTIGRI 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CANTILÈNE MISTIGRI

3

Alors-même que vous croyez observer votre chat, prenez conscience que c'est lui qui vous observe.

En expert affirmé, le félin doestique est doté d'une mémoire visuelle tout à fait déconcertante.
Pour le constater simplement, vous n'avez qu'à mettre côte à côte deux boites de conserve, l'une de pâtée, l'autre d'ananas au sirop: sans aucune hésitation les civilités de l'animal iront à la boite de pâtée.

C'est ainsi, à l'instar de l'aveugle de naissance, le chat a la capacité d'analyser le volume de ce qui l'entoure et d'en évaluer les déplacements et ceci, même lorsqu’il a les yeux clos.
Doué d'un sens exclusif, le chat détecte le familier avant même que d'avoir franchi la porte d'entrée de la maison.Ça vous en bouche un coin, hein?
Le mistigri est doté de dons quasi surnaturels certes, mais il possède aussi un indéfectible point faible : son nez.

Songez qu'un choc, un seul, asséné sur le museau, ou un rhume sévère pourrait lui coûter la vie!
Et donc la vôtre.
Réfléchissez-y bien!

(FIN)

P. MILIQUE

27/05/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 49

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

49

 

Écrire un poème?
Mais il parlerait de quoi?
Oh, ce serait un tout petit poème,
Un tout petit poème qui parlerait de toi.

 

P. MILIQUE

14/03/2016

LA DÉSILLUSION

au magma présent de l'écriture,

 

LA DÉSILLUSION



L'homme est un animal trouble et douteux,
Artisan de la grande imprévisibilité de la vie.

Tout faire pour esquiver, autant que possible,
La flagrante évidence ne ferait que confirmer
Une fantasmagorie consciente de son illusion:
Elle est si ordinaire à rencontrer la désillusion.

On à peine à l'imaginer plus profonde encore
Que celle qui se détermine à l'aune incertaine
D'un processus trop enfoui au cœur du silence.

Quand l'harmonie dissone soudain et entraîne,
Sournoise, la tardive dissolution des certitudes.
Quand, de joutes familiales en failles internes,
S'installe la genèse d'une perturbation durable.


Quand, à travers chaque pièce de l'appartement
Désormais vide n'est plus que l’ombre sans présence,
On a le cœur et l'âme lacérées par d'atroces blessures:
Les blessures non cicatrisables de l'insupportable.

Ne reste plus à ce moment
Qu'à fuir la dure réalité
Pour se réfugier, meurtri,
Dans un autre tout proche
A l'attrait éperdu et fou
Pour le bonheur de vivre.

P. MILIQUE

12/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

9

A l'intérieur du Phare, le temps semble s'être ralenti. Il semble en apesanteur. Le flot de paroles lancées en un seul jet par Eliott s'est évanoui en murmure progressif. Ne reste plus, assourdi et régulier, que celui vibrant de l'avenue qui glisse dans le jour finissant.


Eliott est impassible. Son regard se fait comme hypothétique. Il paraît en proie à de perturbantes méditations qui le font osciller dans le vertige d'une pensée résiduelle. Sachant d'expérience qu'une pensée mal formulée est par essence confuse, il s'attache à y porter une attention toute particulière.


Pour ma part, un peu étourdi par sa longue tirade un peu exaltée et décousue, je m’éteins progressivement. Mon imagination alertée part à la dérive. Et je m'absente; je le sens bien. Il est presque impossible de faire autrement: imaginer, c'est s'absenter.


Tu sais Eliott, ta maîtresse fait vraiment montre d'une force hors du commun. La quantité de volonté investie dans le renouveau de son corps est hallucinante. Elle s'acharne sur les fondamentaux, et les résultats obtenus sont considérables. Absolument considérables.

L'issue de ce combat-là sera d'une importance infinie pour le bien-être à venir. Cependant, et je sais de quoi je parle tu le vois bien, cette démarche est tellement démesurée. D'ailleurs, parvenue à la moitié du parcours qu'elle s'est arbitrairement fixée, cela semble soudain se compliquer davantage encore.

Il est vrai, et cela participe de l'inéluctable, que désormais la fatigue s’amplifie et prend des proportions...

(A SUIVRE...)

 

P.  MILIQUE

18/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux indéchiffrable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

29/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

1



Dans le luxe sulfureux de sa beauté,
La vie reste une belle histoire manquée.
Elle affiche en cela une réponse optimiste
Aux émotions admirables teintées d'inespéré,
Beau printemps dans l'écoulé lent des jours
Qui exacerbe la pure perception d'un sentiment
Radieux de puissance et de bonheur mêlés.

Elle aurait pu être une extraordinaire douceur
Riant des fractions d'instants gagnés sur l'avenir.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/11/2014

ELLIPSES INCONGRUES 1

au magma présent de l'écriture,

ELLIPSES INCONGRUES
1


L'exercice qui consiste à se souvenir
A voix la plus haute expose au périlleux.

On sombre vite dans le mielleux pathétique,
Dans l'ennuyeux narcissisme de la quête de soi.

Énumération obsédante qui sédimente l'émotion,
Authentique désordre perturbant d'évidences
A l'étouffante saillie de flammes infernales,
D'ellipses élégamment incongrues

De lourdes descriptions superfétatoires.

Dans la distorsion attestée de l'inévitable
Pénètre le réel vécu et ce qui en découle.
Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs
Au travers du tamis tendancieux de l'écriture.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,
De plus visible, de plus intime, de plus inconscient,de plus implacable.
Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux l'inestimable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

AUBE.jpg

Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE