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15/07/2017

PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

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PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

 

Affolement des repères de la certitude

Au parfum de mémoire partagée,

Attentif à l'imprévisibilité du monde.

 

Dans l'accumulation lente d'impasses

De noires perspectives d'apocalypse

Nourries au fiel d'ultimes convulsions,

Prospèrent, farouches, sur les décombres.

 

Il est urgent, alors, de réfuter l'effervescence de cet instant-là

Où, l'inavoué d'une voix cynique qui hurle et lacère,

Se projette en une dernière ombre d'avant le crépuscule.

 

P. MILIQUE

16/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

6

 

Nous savons donc que l'apparence se travestit de n'importe quoi: ce peut être un regard, un sourire, une hésitation, une forme inexacte, un humour provocant, une éclat inédit de bêtise aussi volontiers virulent que lourdement régressif, un aveu d'échec ou une croyance ordinaire.
Enfin cela peut être tout ça qui balbutie une évidence aussi inutile que vraisemblable, n'étant rien d'autre que l'esquive séductrice et trompeuse d'un improbable.

Et que cela ne peut donc en aucun cas prétendre masquer plus longtemps la vérité qui la surmonte.

Peu importe que tout cela ne se sache pas depuis le début!

Rien n'arrêtera jamais l'évidence ni la certitude originelle.

Il suffira d'adopter face à cela une posture intelligente afin de parvenir à garder le réel bien visible. Découverte héroïque et ultime de la vérité cachée dans un essentiel connu depuis toujours.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/09/2016

DUPES DE RIEN 1

au magma présent de l'écriture,

 

DUPES DE RIEN

1

 

     Parfois on s'égare, d'autres fois on s'abandonne, et déjà elle est là, terriblement séduisante, qui s'impose à nous.

     L'illusion n'est pas juste un spectacle mis en scène par un œil d'humeur badaude! L'illusion est.

Il faut simplement accepter qu'elle réside dans la perception et ne lui donner sens, sur la pointe de la sensation, qu'en connaissance de cause.

Une fois rectifié le monde par ajustement de pensée, le réel va s'ouvrir au secret de l'ailleurs.

Grâce à l'illusion, il devient donc possible de faire de ses plaisirs une certitude aléatoire... et inversement.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
3

 

Il se trouve que c'est quand tout s'explique que l'on ne comprend plus rien.
Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune, je vous le concède.
Elle charrie pourtant en elle ce quelque chose de singulier et d'irrécusable.


D'un point de vue strictement pratique, il n'est cependant nul besoin d'entretenir des relations bizarres ou conflictuelles avec la tangibilité pour en arriver à  cette déroutante conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours, toujours, le mensonge ultime de la vérité.

Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives multiples.
C'est surprenant, écœurant de stéréotype peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas qu'un unique flux de sottises.
D'ailleurs, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même l'irréfutable moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, différent peut-être, la vérité soudain imposera sa flagrance.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

4

 

Il serait donc assez fou de se révolter parce qu'elle ne dure pas jusqu'à toujours – qu'en serait-il alors pour ceux qui croient qu'elle n'a pas de fin? – de se plaindre de sa brièveté ou de s'indigner de sa fragilité. Mieux vaut donc lorsque apparaît l'inéluctable et désolante certitude que tout va s'arrêter, s'imaginer, non sans délectation, qu'elle n'est qu'une enfilade de miroirs à traverser comme autant de séductrices allégories de cet après dans lequel il faudra bien, un jour ou l'autre, basculer.

Le don de la vie n'est pas un crime, pas plus que son délit de fuite n'est un scandale. On ne peut lui en vouloir d'être plus implacable dans son mécanisme que vraiment hostile. Soyons plutôt admiratifs de son exacte réalité qui fait d'elle une grande et universelle centrifugeuse. Car la vie, l’œcuménique Vie, ne saurait disparaître avec l'insignifiante notre! Cela n'aurait aucun sens. Et c'est grâce à ses intarissables regains que les choses se perpétuent depuis la nuit des temps.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

05/11/2015

VERTIGE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE



Diaphragme étriqué catapulté vers l'infini,
Et lui au fond du puits admirant la sortie
Écrasée de folles certitudes à visage humain.

Lui l'unique pied, vous la tête, supportant
La sale fumée noire qui s'épaissit au fond
Et monte en dissipant l'infâme connaissance
De vos générations aux lourds souliers ferrés.

La pierre, la terre et les idées veulent le pervertir.
Alors il reste en bas démuni, sans ors et sans droits
Sans domaine et sans roi dans la nuit insondable,
Royaume des sans patrie et, brusquement, il rit.

P. MILIQUE

13/09/2015

AURORE PASTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

AURORE PASTEL

1



Cet enfant de vous, celui que vous portez depuis tant d'années
Est vraiment un beau cadeau que vous vous faites à vous-même.
Savourez comme il se doit cet épisode universellement renouvelé
Et cependant, aussi extraordinairement unique que singulier.

C'est une certitude lumineuse que cette offrande inouïe.
C'est comme une adéquation, un tremblement de l'être,
Un bouleversement de la vie dans l'ordinaire des jours.
C'est un soleil qui se reflète à la surface lisse du quotidien,
Ardente éclaircie transformatrice de pans d'insoupçonné.

La venue ne peut que changer la vision du monde.
Cela crée du réel au-delà des habituelles certitudes.
Il faut en apprécier toute l'attente, s'appliquer à être là
Dans cet éclat d'instant éphémère et comme suspendu,
Moment rare et privilégié qui rattache à l'irrécusable
Des racines et des sources saturées de tous les possibles
Générateurs de ces découvertes prodigieuses qui disent,
Le plaisir incontrôlable et inespéré de l'épanouissement
Des richesses de cœur secrètes depuis toujours présentes en soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/08/2015

SOLILOQUE EN SOURDINE

au magma présent de l'écriture

 

SOLILOQUE EN SOURDINE



Notre vanité suffisante nous met des œillères
Faites pour nous dissimuler l'ardente certitude
Que la pétrification du temps ne peut subsister.
Aussi, personne n'aime être rejoint par son passé!

Les fissures qui blessent et animent les vies,
Paralysent les énergies et les ambitions qui,
Confrontées à nombre de situations complexes,
Ne sont plus en mesure de contrer l'injustifiable.

Tel est le soliloque en sourdine d'un déjà presque absent
Ayant coupé tous les petits liens qui le rattachent à la vie,
Mais qui refoulent par faiblesse l'idée même de dissolution.

Il se tient au proche élémentaire d'une improbable survie,
Où miroitera, il le sait, les derniers embrasés sur la lagune
D'une collectivité en déliquescence condamnée à se souvenir.

P. MILIQUE

09/08/2015

C'EST AINSI... 1

au magma présent de l'écriture,

 

C'EST AINSI...

1



Il sait qu'elle ne dispose pas
D'un seul instant dispos pour elle.
Il sait qu'elle se multiplie
Bien au-delà du raisonnable.

Il sait que sa présence prochaine auprès de lui
N'est pas pour rien dans ces devoirs infligés.
Il sait que cet incontournable impératif
Nécessite, pour consentir au dispendieux,
D'une certitude en la proximité commune.

Il sait
L'exil proche dans ce réel d'aujourd'hui
Dont il s éprouve quelque peu responsable,
Il sait
Qu'éclabousse à l'infini ce silence
Qui au fil du temps se fait bruit,
Il sait
Que jamais dans ce vaste espace
Elle vibrera en onde inachevée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

2

Admettre le chemin d'autrui mais préférer le sien
Dans la conscience horrifiée de ce qu'il est vraiment.
Lumière froide dans le mouvement de ce qui pèse
Quand une détresse enfouit la vie de nouveau
Sous l'étonnement bienvenu d'un cœur amer
Dans lequel palpite avec force l'entière certitude
De n'être toujours que seul au milieu des autres,
Sans aucun fragment de soleil radiant dans son être.

Ne se considère plus que l'ombre vacillante de sa trace,
Empreinte que nul ne s'est jamais appliqué à faire exister.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

27/06/2015

IRRIGATION

au magma présent de l'écriture,

 

IRRIGATION



Est-il à ce point possible d'être mentalement
Au même instant si loin et si proche d'elle?
Elle semble dépositaire d'une telle force vitale...

Il éprouve la folle et chaude densité de sa présence,
Il discerne la force péremptoire qui l'aiguillonne.

Par elle, grâce à elle, il reconnaît la vie en lui avec
En son tréfonds, la certitude d'une infinie tendresse.
Celle qui l'incite à écrire pour s'irriguer encore d'elle.

P. MILIQUE

16/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

3

Il en est certain, ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,
Me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre à la sagesse.

Entends le vent caresser les arbres dans un chuchotis de feuilles
Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.
Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,
Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au rire des choses
Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à la vie,
Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme
Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants
Au souffle alourdi d'une fragrance venue d'étoiles invisibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE