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02/10/2017

UN JOUR MAL NE

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN JOUR MAL NE

 

Le jour est vilainement gris

Et le ciel n'est que crépuscule.

C'est un jour décidément mal né

Où le soleil brille de son absence.

 

Le matin, il se demande combien de ces jours

Vont encore passer avant qu'ils se retrouvent.

Parfois, il regarde par la fenêtre avec l'espoir

De l'apercevoir au loin, rayonnante et unique.

Il lui a dit combien ça n'en finit plus d'être sans elle,

Combien elle lui manque au plus infime de l'instant.

 

Elle est ce soleil de toujours qui maintenant vient à lui

Et présente ce sourire arqué d'amour qui déjà l'apaise.

Elle est en lui, réalité lumineuse qui le porte, convaincue.

 

P. MILIQUE

17/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

3

 

L'écrivain lui, le véritable, le pur, le seul à pouvoir en endosser l'authentique dénomination, est quelqu'un qui n'est pas nécessairement lui.
Il écrit avec intensité certes, mais évite avec soin les confidences et alterne des souvenirs précieux avec des petites séquences de présent triés sur le volet mais périphériques.
Pour en préserver la généreuse immédiateté, il en restitue les échos, les connivences et les passerelles du mieux qu'il peut en s'appliquant à faire scintiller, radieux, le charme indubitable de certaines belles années en cours de disparition.

Conscient de sa métamorphose, il lui faut fournir quelques explications.
Alors il raconte, non sans drôlerie parfois, à décrire avec application le respect qu'il éprouve pour ses personnages.
Phrases courtes, scandées.
Écriture épurée et lumineuse peintes d'infimes sensations que l'on prend plaisir à retrouver sur la page.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/10/2015

ATMOSPHÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

ATMOSPHÈRE



L'obligée conséquence induite ne fut pas longue
Avant que n'apparaisse le glissement de ses mots,
Colmatage succinct de l'impérieuse urgence de dire.

Attirail racoleur et séduisant qui dissimule la stérilité
Pour en restituer l'atmosphère dans le pollen du temps.



P. MILIQUE

19/04/2015

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE

au magma présent de l'écriture,

 

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE



Dans la chronologie de ton instant, le temps se désaccorde,
Soudain assujetti à la terrible soumission d'une fièvre tragique,
Ton corps révolté se perd dans ses arcanes labyrinthiques.

Là où les interférences se chevauchent se renverse la perspective
Tandis que d'actes prodiges en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements,
Tandis que l'inéluctable structuration en cours terrasse l'inaudible silence.

Ton soleil secret a restitué le plaisir des bonheurs majuscules,
Espace chargé de toi où s'éclaire, prélude embrasé de l'à-venir,
Un héritage de lendemains riches de quartz à la beauté farouche.

P. MILIQUE

07/11/2014

LA PENSÉE RESCAPÉE

au magma présent de l'écritur,e

 

LA PENSÉE RESCAPÉE


Théâtre apparent subordonné au désordre continuel,
Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter le paradoxe
Qui propose au tout venant le parcours vertigineux
De cet univers si singulier qui se dérobe aux regards.

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu
Dans l'authenticité du doute murmurant,
Il restitue, avec une douceur exquise,
L'absurde ludique promis au monde
Dont la nostalgie émane au magnifique
D'un puissant goût d'inachevé.

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure
Au ras de cette pensée rescapée
Qui prétend ne pas l'engloutir.

En dire davantage en jet de mots
Serait se complaire à trop en dévoiler.

P. MILIQUE

20/11/2013

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

au magma présent de l'écriture,

 

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

 

Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.

 

Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,

Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.

 

Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective

Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.

 

L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,

Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements

Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.

 

Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,

Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,

Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.

 

Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!

 

P. MILIQUE

06/10/2013

EFFROI RESTITUE

au magma present de l'ecriture

 

 

EFFROI RESTITUE

 

Un fond de désespoir formidable et dilettante

Exprime le pourquoi de la béance humaine.

 

A trainer sa détresse, cela donne l'impression

De la véritable délivrance que pourrait être

L'effroi restitué dans l'acceptation de l'événement.

 

Pas d'abattement ni de sentiment d'injustice

A tenter le passage, à franchir clandestinement

Cette mort que le destin sourit d'offrir douce...

 

La Mort, c'est juste du noir et puis rien d'autre!...

 

P.  MILIQUE

25/03/2012

LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

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LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

 

Moments d'exaltations vive qui alternent

Avec les périodes de morne abattement.

 

Derrière la sécheresse de certain de ses propos,

Se tapi, masqué, le maussade d'un fort ressentiment.

 

Au plus singulier de nuits lacunaires,

Il restitue le cheminement des ses pensées,

Intime musique qui accélère le passé

Dans l'interrogation réitérée des visages absents,

Afin qu'en surgisse et se déploie une parole juste.

 

Cependant, il y a quelque chose d'intenable qui s'avère perturbant

A bousculer sans précaution les fragiles frontières psychologiques

Comme le fait l'observateur attentif des tourments de l'être.

 

Tout cela tient de la perception, de la sensation...

Mais il n'est pas de mots de vérité, seulement de possibles,

A fouailler du fer rougi de l'écriture

Le silence calfeutré des vies ordinaires.

 

P. MILIQUE