Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 2

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
2
 
Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.

Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.

Je n'en peux plus de ces modifications successives,
De cette série de discordances, de ce silence lourd
Qui se développe chaque jour un peu davantage,
De ces détériorations irréductibles et parasites.
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

05/11/2016

BLUES

au magma présent de l'écriture,

 

BLUES


Il est des jours où, dirait-on,
Rien ne paraît être en mesure
D'amadouer le mal d'amour.

C'est pourtant moins physique
Que lorsqu'on prend conscience
Que l'on est réellement tout seul
Dans cette étonnante ville-tentacule
Où les femmes pullulent pourtant.

Nulle épaule sur laquelle se poser.
Alors, les rêves se font fantasmes
Enchevêtrés de paquets de souvenirs,
D'odorants bouquets de fleurs ouvertes.

Au ras de l'océan opaque
Les baisers claquent, sonores,
Tandis que le chat, résigné immobile,
Contemple de son regard morne
Le filet de fumée qui se lève et vacille,
Pendant que la plume gratte le papier
Et dit le blues qu'il faut vite oublier.
 
P. MILIQUE

15/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2

Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!

Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.

Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/12/2014

AMOUR 18 CARATS

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR 18 CARATS

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

Tu es la caresse de ma vie. Celle de mon aujourd'hui,
Celle de mes demains. Merci de cet Amour-brasier,
Amour 18 carats que j'entretiens à chaque infime du jour
A la caresse soyeuse d'instants de velours inespérés.
Petite Femme-Lumière, que le monde est beau à tes côtés...

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

P MILIQUE

12/03/2014

GROTESQUE OBSTINATION

GROTESQUE.jpeg

 

GROTESQUE OBSTINATION

 

Même lorsque le désir d’écrire est puissant,

On le sait également volatile.

 

Il est la parenthèse éphémère qui brûle mes insomnies

Au fer rouge de pensées feutrées, secrètes.

Quoi de plus trompeur?

 

Jamais les signes ne seront des preuves.

Et souvent, dans la grisaille de matins furtifs,

La comédie s’essouffle et s’achève

Happée par le vide insoutenable d’une passion éteinte

Révélant une fois encore la morne créativité

Qui sera mienne, tout l’indique, pour toujours.

 

Et, puisque l’idéal me reste inaccessible,

J’entretiens, avec une grotesque obstination,

L’illusion désespérée d’un ordinaire malentendu.

 

P. MILIQUE

10/11/2013

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2


Par bonheur, il y a dans l'âme des lucioles qui veillent

Et suggèrent d'user de toutes les ruses du vivant

Pour contrecarrer ces ans insidieux qui volent le futur.

Savoir que l'éternité est sans fin puisque le terme nous échappe

Est de fait une formidable exhortation à vivre l'exceptionnel !

 

Alors, avant que la morne habitude ne dissolve tout,

Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur

Pour quelque chose d'immensément plus grand,

Il convient de s'intégrer à la braise du monde

Et de se projeter dans cette incroyable sarabande

Qui fait danser l'âme en attente les pas exaltés de la vie.

 

Cette exhortation aux saveurs enfantines a de quoi surprendre,

Mais l'enfance n'est pas une maladie dont on doit guérir vraiment !

Car c'est une certitude, ce n'est pas l'heure où le soir tombe

Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,

Et me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre la sagesse.

(SUITE...)


P. MILIQUE

28/06/2013

TRANSES INHUMAINES

OMBRES FURTIVES.jpg

 

TRANSES INHUMAINES

 

Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation,

Quelque chose insufflé par l'ordre du terrible.

 

Il est impératif de prendre forme pour commencer à être,

Alors qu'il n'est que cet état mouvant qui ne se fixe jamais

Dans l'affirmation plausible où ce qu'il est trouve refuge.

 

Comment rendre compte au plus près de la déflagration

Qui se produit parfois à l'intérieur de certains êtres?

 

L'apprentissage permanent proposé par la vie

Bouscule la morne frontière de sa propre pensée

Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.

 

Dans un monde secoué de transes inhumaines,

D'errements d’ombres furtives à peine audibles,

S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs

Dans l'assourdissant silence qui succède au vacarme.

 

P.  MILIQUE

25/03/2012

LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

visage-livres-ecrivains-vie.jpg

 

 

LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

 

Moments d'exaltations vive qui alternent

Avec les périodes de morne abattement.

 

Derrière la sécheresse de certain de ses propos,

Se tapi, masqué, le maussade d'un fort ressentiment.

 

Au plus singulier de nuits lacunaires,

Il restitue le cheminement des ses pensées,

Intime musique qui accélère le passé

Dans l'interrogation réitérée des visages absents,

Afin qu'en surgisse et se déploie une parole juste.

 

Cependant, il y a quelque chose d'intenable qui s'avère perturbant

A bousculer sans précaution les fragiles frontières psychologiques

Comme le fait l'observateur attentif des tourments de l'être.

 

Tout cela tient de la perception, de la sensation...

Mais il n'est pas de mots de vérité, seulement de possibles,

A fouailler du fer rougi de l'écriture

Le silence calfeutré des vies ordinaires.

 

P. MILIQUE