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23/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

3

 

 

Piteusement incapable de dépasser les contradictions, il ne parvient pas à concevoir qu'il s'agit pourtant des siennes.


Il lui suffirait pourtant d'élargir un tant soit peu un horizon pour que cela, d'un coup, lui devienne possible et lui permette, ce faisant, d'exposer clairement les impasses tragiques de l'idéalisation et de ses mirages.
De livrer la vérité simple des comportements humains dans ce qu'ils sont vraiment.
D'évoquer, même si cela doit se faire avec un certain dégoût, la réalité des tentations charnelles qui souvent l'assaillent.
Au lieu de cela...

Son existence maintenant s'étiole au fur et à mesure du temps qui passe.
Le voilà prêt pour à s'élancer pour sa destination idéale, toujours embourbé dans son conforme rigide et son immobilisme idéologique, il reste sans faillir, inflexible et sectaire, jusqu'au dernier combat.

Négligeons-le ce pauvre hère!
Lui qui se présente devant la mort mal protégé par son masque frauduleux.
Misérable rat d'église désormais en partance pour cet ailleurs qu'il aura passé sa vie à tant vanter.

(FIN)

P. MILIQUE

21/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 1

au magma présent de l'écriture

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

1

On connaît le printemps étiolé depuis longtemps.
Inséré au souffle, le temps est désormais installé.
L'addition des jours teints aux couleurs du présent
S'applique à laisser venir ce qui vient en gestes immuables
En tricotant la durée d'un air détaché qui ne trompe pas.

Lasse, la signature générationnelle parachève son œuvre.
Entré en coïncidence au cœur de l'instant, le désormais titube
Dans l'animé des lieux qui voyagent au-delà de l'horizon.
Un cortège de pensées insomniaques, aiguisées de fatigue,
Heurtent de plein fouet l'espérance d'une immensité résumée.
Nous ne savons rien du futur, c'est pourtant le moment choisi
Par de lointains ouragans pour laisser transparaître un passé
Qui s'éloigne avec la force du destin sur la pointe des jours.
Une fine chiffonnade de regrets érafle le cœur qui s'interroge,
Inquiet, mais au décompte des saisons le corps ne ment jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE