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30/10/2017

FLEUR DE COTON

au magma présent de l'écriture,

 

 

FLEUR DE COTON

 

C'est le travail trop dur

La misère trop charbon,

C'est le cœur trop lourd

Des déprimés, des négros,

Le battement, lent tempo,

Fleur de coton des ghettos.

 

C'est une musique mélopée,

Une pierre ramassée et jetée,

Une menace, un poing dressé,

Une riposte, deux doigts en v,

Pour les esclaves blancs ou noirs

Assujettis aux affres du pouvoir.

 

C'est une plainte, une cantilène,

Une ferveur jamais émoussée

Qui ont foi en des lendemains

Qui frappent dans leurs mains.

 

P. MILIQUE

15/07/2017

PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

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PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

 

Affolement des repères de la certitude

Au parfum de mémoire partagée,

Attentif à l'imprévisibilité du monde.

 

Dans l'accumulation lente d'impasses

De noires perspectives d'apocalypse

Nourries au fiel d'ultimes convulsions,

Prospèrent, farouches, sur les décombres.

 

Il est urgent, alors, de réfuter l'effervescence de cet instant-là

Où, l'inavoué d'une voix cynique qui hurle et lacère,

Se projette en une dernière ombre d'avant le crépuscule.

 

P. MILIQUE

08/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
1

 

En préambule, il est bon d'énoncer cette évidence connue de tous: pourquoi s'attacher à compliquer ce qui pourrait être n'être que simple?
Parce que c'est autrement plus facile bien sûr!
En l’occurrence, la formule, incisive et délicieuse, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.

La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité fragilise l'esprit quand au contraire l’embrouillamini le rassérène.

Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes.
Cela fait converger les éventuelles velléités du raisonnement dans de douteuses impasses.
Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien stérilement l'existence.


De fait, à quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que tout dans la vie disperse, se disperse le plus souvent au souffle d'une émanation de simplicité qui se méconnaît?
C'est ainsi qu'à peine les secondes se sont-elles inscrites au présent, que déjà le futur impatient les efface.
Tout est dans tout voyez-vous!
C'est d'une romanesque clarté sélénite, non?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

3

 

 

Piteusement incapable de dépasser les contradictions, il ne parvient pas à concevoir qu'il s'agit pourtant des siennes.


Il lui suffirait pourtant d'élargir un tant soit peu un horizon pour que cela, d'un coup, lui devienne possible et lui permette, ce faisant, d'exposer clairement les impasses tragiques de l'idéalisation et de ses mirages.
De livrer la vérité simple des comportements humains dans ce qu'ils sont vraiment.
D'évoquer, même si cela doit se faire avec un certain dégoût, la réalité des tentations charnelles qui souvent l'assaillent.
Au lieu de cela...

Son existence maintenant s'étiole au fur et à mesure du temps qui passe.
Le voilà prêt pour à s'élancer pour sa destination idéale, toujours embourbé dans son conforme rigide et son immobilisme idéologique, il reste sans faillir, inflexible et sectaire, jusqu'au dernier combat.

Négligeons-le ce pauvre hère!
Lui qui se présente devant la mort mal protégé par son masque frauduleux.
Misérable rat d'église désormais en partance pour cet ailleurs qu'il aura passé sa vie à tant vanter.

(FIN)

P. MILIQUE

25/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 22

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

22

Cependant, il existe une composante qui semble inhérente et universelle à l'existence: c'est la puissance aveugle et comme amplifiée dans l'exaltation inconsidérée à vouloir vivre d'autres belles choses. Cette caractéristique se révèle être la bienvenue. Il est bon de prendre en considération que la vie n'être parfois qu'un épineux buisson de douleurs. Meilleur est de s'attacher à retrouver au plus vite la délectable saveur de la liberté retrouvée.


Le plus dur pour elle restait peut-être en devenir.

Cela rend d'autant plus remarquable le fait que, après avoir dissoutes les sombres impasses de la réflexion, elle soit parvenue à rejoindre la surprenante manifestation de sa toute nouvelle force immanente. Un concentré de ressources invraisemblables. Instillation de l'Innée-galable goût de vivre dans le flux torrentueux de son âme.


De farouches résolutions ont ouvert sa conscience à de nouveaux horizons. La chrysalide s'est peu à peu extirpée de la grisaille ambiante avec force et éclat.

Elle refuse de tout son être que ses printemps s'égarent dans l'inabouti d'un rêve parce qu'il lui est impossible de tolérer qu'un fragment de laideur temporaire suffise à détériorer durablement l'idéal juvénile de l'amour romantique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

1

 

Un jour la page se tourne et l'absence s'installe dans le présent.

Il n'est rien d'extraordinaire, je le sais, à ce que cela se termine ainsi.

Le temps passe et, tout naturellement, les forces s'amenuisent.

La course s'accélère obligeant à puiser tout au fond de soi-même,

Mais rien n'y fera car la partie est depuis longtemps perdue,

Ne suggérant plus qu'une impasse forte d'une seule injonction: laisse tomber la vie!

 

Cesser de vivre, c'est en quelque sorte le dernier pouvoir qui reste,

A opposer en finalité aux souffrances les plus intimement personnelles.

Il ne reste plus alors qu'à entamer l'intemporel voyage dont on ne revient pas,

Et à se laisser glisser dans l'enveloppe séduisante du silence définitif.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

29/04/2014

IMPASSE DE LA SOLITUDE

au magma présent de l'écriture,

 

IMPASSE DE LA SOLITUDE

 

Impasse de la solitude,

Le jour se lève pour moi seul.

 

Et je m’éveille au bord du vide.

 

Alors je murmure à nouveau

L’obscénité de mon existence

A la gueule crépusculaire

Et obsédante de ma tristesse.

 

P. MILIQUE

23/03/2014

ONDE DE CHOCS

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ONDE DE CHOCS

 

Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.

Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.

Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.

L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.

Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.

Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?

Pourquoi tous ces vides et ces peurs?

Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?

Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?

Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?

Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.

Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?

Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?

Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.

J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.

Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.

Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!

Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.

Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.

Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.

Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.

Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.

Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.

 

P. MILIQUE

08/01/2014

STADE TOULOUSAIN VS ASM CLERMONT AUVERGNE STADE ERNEST WALLON TOULOUSE LE 5 JANVIER 2014

(Captation Personnelle)

 

STADE TOULOUSAIN

VS

ASM CLERMONT AUVERGNE

19 / 12


STADE ERNEST WALLON

TOULOUSE

LE 5 JANVIER 2014

24/11/2013

LA SIMPLICITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA SIMPLICITÉ

1

 

Énonçons tout d'abord cette évidence connue de tous: pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Parce que c'est plus facile bien sûr! En l’occurrence, la formule, incisive et jolie, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.

La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité déstabilise l'esprit quand au contraire la complication le rassérène. Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes, et dirige les velléités du raisonnement dans de douteuses impasses. Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien inutilement l'existence. A quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que la vie disperse souvent au souffle d'un vent de simplicité qui s'ignore? C'est ainsi qu'à peine les minutes tracent le présent, que déjà le futur impatient les efface. Tout est dans tout! C'est d'une clarté lunaire, non?

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

30/10/2013

Yves JAMAIT " JE SUIS VIVANT" SALLE EURYTHMIE MONTAUBAN Mai 2009

 

Yves JAMAIT 

" JE SUIS VIVANT"

SALLE EURYTHMIE 

MONTAUBAN  

Mai 2009

12/10/2013

HETEROCLITES REGISTRES

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HÉTÉROCLITES REGISTRES

 

Dans l'agitation d'une identité brouillée

Par les troubles aiguisés de l'identité,

Il doit trouver la force de congédier les fantômes

Noirs de silences apeurés, frémissants et lourds,

Qui ne cessent de l'exposer à d'autres impossibles.

 

Considérations incertaines aux aguets de contorsions

Réunissant les fragments épars de textes en devenir.

 

Étrange et belle ambition que cette lutte contre l'impasse

Aussi, se nourrissant à l'aune d'une forte poussée d'écriture,

Il trempe parfois sa plume au sang d'hétéroclites registres

Dans la recherche énigmatique de formes nouvelles

Sans jamais au final, faire preuve d'une quelconque originalité,

Tant sa naïveté singulière vêt chacune de ses tentatives

D'une emphase lyrique désespérée et consternante,

Qui n'approche qu'alourdie d'épreuves douloureuses

Jusqu'à cette zone féroce où la blessure pénètre et lancine.

 

P. MILIQUE