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26/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "L'EMPIRE DU FUTUR PROCHE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"L'EMPIRE DU FUTUR PROCHE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


On raconte qu’autrefois
Au temps du libéralisme
On ne comptait que sur soi
C’était avant le cataclysme
Avant que la météo
Ne suspend’ au dessus de nos têtes
Un nuage de capitaux
Avant qu’il ne pleuve des dettes

La plus grave erreur que l’on fait à gauche, c’est de penser qu’il faut se battre contre le libéralisme. Le libéralisme est mort en 1979. […] On n’est plus dans une économie du profit, mais dans une économie du crédit.

« Si les marchés financiers
Venaient à nous contrôler… »
J’en vois déjà qui s’inquiètent
Qu’ils se rassurent, c’est chose faite !
Éviter de paniquer,
La vertu c’est l’optimisme
N’alarmons pas les croupiers
Du néolibéralisme

Aujourd’hui et depuis trente ans, l’économie de casino ce n’est pas une menace, c’est effectivement ce qui dirige la société.

« Citoyens libérons-nous !
Cela ne peut plus durer »
Criait un homme à genoux
En saisissant son épée
Calme-toi, dit son copain
T’as raison, c’est dégueulasse
Mais patiente, si tu veux bien
Je suis dans mauvaise passe

J’ai placé le peu d’argent
Que j’avais pu épargner
On luttera mais pas maintenant
Là, j’ai besoin des intérêts
Et puis pense à ta maison
Qui n’est pas finie de rembourser
Faut se révolter, t’as raison
- Mais faut savoir où loger.

« Allez ça va, j’ai compris »
Lui répondit le héros
« D’abord je paye mon crédit
Ensuite je rachète une auto… »

Qu’est-ce que ça veut dire « protéger les gens des marchés financiers ? » À droite, cela veut dire : faire ce que les marchés financiers demandent. C’est le principe de la mafia. Comment on se protège de la mafia ? On se protège de la mafia en payant ce que la mafia demande, et là on est protégés : elle ne nous attaque pas. D’ailleurs la mafia, elle dit : « je suis là pour vous protéger ». « De qui ? » « De nous, si vous n’acceptez pas de payer pour la protection. » Donc apaiser les marchés financiers c’est ça. […] Du côté des sociaux-démocrates, on ne peut pas tout à fait dire ça. Donc on dit : « certes il faut apaiser les marchés financiers, mais de façon juste, c’est-à-dire en répartissant l’effort pour tout le monde… »

Comme il y a moins de services publics
Les citoyens sont fâchés
Et les hommes politiques
Se trouvent bien embarrassés
« Les gens veulent qu’on les protège,
C’est peut-être pas une bonne idée
Mais voyons ce que les stratèges
Ont à proposer

« De quoi est-ce qu’on pourrait bien les protéger ? On pourrait les protéger d’une invasion étrangère, de millions et de millions d’Africains qui envahiraient l’Europe ? Ouais. Alors évidemment ce n’est pas vrai, mais on n’a rien d’autre en magasin alors qu’est-ce qu’on va dire ? Et puis c’est crédible, de temps en temps il y a quelques barques » […] Nicolas Sarkozy avait fait un grand truc là dessus, un grand discours sur l’étroitesse du détroit de Gibraltar… « Il est tout petit le détroit de Gibraltar. Il y a plein plein plein plein d’Africains de l’autre côté. La plupart des Africains sont de l’autre côté, hein, il faut savoir ça. »

Il y a comme une fidélité
Une sorte d’accoutumance
Qui pourrait presque s’appeler
« Néolibéralodépendance »
Chacun a besoin de sa dose
Beaucoup rêvent de décrocher
Mais l’avenir n’est pas rose
Et peine à rougeoyer

La grande force du néolibéralisme c’est de pouvoir répondre quand on lui dit « Ça ne va pas tenir longtemps votre système, ça va mener à la catastrophe. Dans un petit temps, ça sera fini » – « Sans doute mais ça c’est dans le futur plutôt éloigné. Et le grand avantage du futur proche sur le futur éloigné, c’est qu’il vient avant ! Donc peut-être qu’après-demain ce sera le désastre, mais demain il y a quand même un maximum de retours sur investissements à retirer… » […] Le néolibéralisme, c’est l’empire du futur proche.

L’avenir est compromis
Le présent saccagé
Mais jamais jusqu’ici
Le temps ne s’est arrêté
Surprenons les marchés
En estimant le monde
A nous de spéculer
Toutes les nanosecondes !

L’enjeu ce n’est pas de revenir en arrière au bon vieux temps du libéralisme. L’enjeu c’est, à mon avis, de changer les conditions d’accréditation. C’est-à-dire accepter qu’on vit dans un monde du crédit. Le véritable enjeu c’est : « qu’est-ce qui donne du crédit ? Qu’est-ce qui donne de la valeur ? »

16/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 08.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

08.02.2013

02/12/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Robert Merle reçoit le prix Goncourt et Louis Guilloux le prix Renaudot"

 

ROBERT MERLE RECOIT LE PRIX GONCOURT ET LOUIS GUILLOUX LE PRIX RENAUDOT

Les Actualités Françaises 

08/12/1949 - 57s

 

 

Au restaurant Drouant, les membres du jury, COLETTE, Françis CARCO, Roland DORGELES, Gérard BAUER, Philippe HERIAT, Armand SALACROU sont attablés pour élire le nouveau prix Goncourt . C'est Robert MERLE, pour son roman "Week-end à Zuydcoote" qui est l'heureux lauréat. Louis GUILLOUX est prix Renaudot pour son livre "le jeu de patience". Les 2 lauréats sont mitraillés par les flashs des photographes.

 

Production

Les Actualités Françaises

Générique

Codur, Gilbert
Hériat, Philippe ; Guilloux, Louis ; Carco, Francis ; Dorgeles, Roland ; Salacrou, Armand ; Bauer, Gérard ; Merle, Robert ; Arnoux, Alexandre ; Colette-écrivain ; Le Hardouin, Maria

14/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "

 

VOYAGES AU BOUT DE LA PLUME



La rédaction d’Ina.fr invite à voyager dans le temps et vous propose de revenir sur les temps forts des Prix Goncourt et Renaudot.

1933 André Malraux reçoit le Prix Goncourt pour « La condition humaine » et réagit à sa nomination.
1944. Une bande d’humoristes organise une parodie de remise de prix, le Prix des Dix, qu’ils décernent à René Barjavel. 1949.  Robert Merle reçoit le Goncourt pour « Week-end à Zuydcoote ». Colette, est alors membre du jury. Louis Guilloux se voit décerné le Prix Renaudot pour « Jeux de Patience ».
1956. Interview de Romain Gary à propos de son roman « Les racines du ciel ». Il éprouve un certain plaisir à ce que la critique le juge « très mal écrit » et s’enthousiasme qu’un livre puisse « soulever des polémiques profondes ».

1960. Interview de Pierre Mac Orlan, alors doyen de l’Académie Goncourt. Il évoqué son métier d’écrivain et le scandale de l’élection de 1960.
1971. Des manifestants rassemblés devant le restaurant Drouant réclament l’attribution du Prix Goncourt à « Signé Furax », un roman sarcastique de Pierre Dac et Francis Blanche.
1975. Portrait d’Emile Ajar, lauréat du prix Goncourt pour « La vie devant soi ». Les journalistes sont de plus en plus intrigués par l’identité mystérieuse de l’écrivain. Son absence pose de nombreuses questions. Emile Ajar (qui, on le saura plus tard, n’est autre que Romain Gary, seul auteur à remporter la précieuse distinction à deux reprises) fait dire par un participant : «  je n’écrirais plus si on trouve ma vraie identité… ».
1976. Pierre Desproges et Daniel Prévost se disputent alors qu’ils interviewent Jean Edern Hallier, à propos du Prix Goncourt 1976.
1977.  Armand Lanoux,  membre de l’Académie Goncourt depuis 1969,reçoit au visage un éclair au chocolat au visage alors qu’il annonce le nom du lauréat.

1984. « L’Amant » de Marguerite Duras reçoit le prix Goncourt.
1985.  Une première! L’Académie Goncourt institue un prix de poésie. Pour la première édition, L’écrivain Claude Roy est primé pour son recueil "A la lisière du temps".
1990. Jean Vautrin, Goncourt 1989, est trainé en justice par Patrick Griolet, un professeur de l’Université de Nice, qui l’accuse de plagiat.
1998. Doublé féminin. Paule Constant reçoit le Goncourt pour « Confidence pour confidence » et Dominique Bonnat le Renaudot pour «Le manuscrit de Port-Ebène ».

09/11/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "AVANT LE PRIX GONCOURT"

 

AVANT LE PRIX GONCOURT

Les Actualités Françaises 

19/11/1953 - 01min10s

 

Rencontre de membres du jury du prix Goncourt, occupés à la lecture des nombreux titres qui concourent à ce prix littéraire, en attendant de se retrouver au restaurant Drouant. On peut reconnaître, Armand SALACROU, Roland DORGELES, COLETTE aidée de son mari Maurice GOUDEKET, l'académicien Gérard BAUER et Alexandre ARNOUX.

 

Production

Les Actualités Françaises