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10/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 1

au magma présent de l'écriture,

 

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

1

 

Cela implique un retour obligatoire et rude au réel.

A resserrer la focale aussi, au plus précis, sur ce qui se tient justement là, terriblement présent.

Car il est désormais impossible de prétendre être dans l'ignorance de ce désespoir qui désormais irrite et suppure.

 

Une chose est néanmoins certaine: il est le témoin direct de ce drame éminemment complexe qui, sans discontinuer, gagne du terrain.

Le sujet est délicat.

Il est gênant aussi.

De plus, il engendre un vif embrasement de honte exacerbé de pointes d'agacement.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/03/2016

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ

1



Quel plaisir immense, quelle folle volupté
Que de se glisser dans le lent mouvement
De phrases demeurées jusque-là inconnues,
Dans la douce musicalité de leurs tournures,
Dans la force du souffle porté par les mots,
Ces petits grains dérisoires et indestructibles.

Ses mots à elle sont essentiels et résolus.
Ce sont des mots de feu, des mots rythmés
Qui, dans le sublime de leur générosité,
Font souffler comme un air de vive liberté
Apte à formuler une infinité de sentiments,
De folles émotions et de sensations inouïes.

Quelle noble source de réconfort,
Quelle manifestation d'hospitalité
Que cette écriture merveilleuse,
Que ce texte vibrant et sensible!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

3

 

L'écrivain lui, le véritable, le pur, le seul à pouvoir en endosser l'authentique dénomination, est quelqu'un qui n'est pas nécessairement lui.
Il écrit avec intensité certes, mais évite avec soin les confidences et alterne des souvenirs précieux avec des petites séquences de présent triés sur le volet mais périphériques.
Pour en préserver la généreuse immédiateté, il en restitue les échos, les connivences et les passerelles du mieux qu'il peut en s'appliquant à faire scintiller, radieux, le charme indubitable de certaines belles années en cours de disparition.

Conscient de sa métamorphose, il lui faut fournir quelques explications.
Alors il raconte, non sans drôlerie parfois, à décrire avec application le respect qu'il éprouve pour ses personnages.
Phrases courtes, scandées.
Écriture épurée et lumineuse peintes d'infimes sensations que l'on prend plaisir à retrouver sur la page.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/12/2014

REGARD 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

REGARD

2

Savoir écrire est bien le fait de privilégiés
Qui deviennent, peu ou prou, des écrivains.
Des professionnels de la plume si on veut!

Et encore la capacité d'écriture possédée
Par les écrivains ne devient-il privilège
Que par le fervent plébiscite du lecteur.
C'est ainsi, la qualité de l'écriture ne prend
Crédit que dans la vive acception qu'ils en ont.

Cependant, qui peut affirmer que la plus belle écriture
N'appartient pas à celui-là même qui n'a jamais écrit?

(Fin)

P. MILIQUE

22/11/2014

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

au magma présent de l'écriture,

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN



Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?
Que devient-elle dans l'aride tendu du silence?
Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,
Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie
Qui fait que ce qu'on aurait pu espérer du bout de la plume
Ne peut plus être poursuivi par privation de raison d'être.

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,
C'est porter le confus du langage jusqu'à sa limite,
Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,
C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu'à identifier les sibyllins points de suspension. ...

P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

12/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

2

 

Je crois avoir lu à m'en faire déborder les yeux la totalité de vos mots,

Dans l'intensité de la rencontre avec eux à chaque fois renouvelée.

Vous possédez une manière unique de prendre la scène par l'infime.

C'est une merveille d'écriture , matière vivante, libre et intarissable.

Aussi précise et appliquée dans sa forme que délicate et pudique

A tisser en parallèle des couleurs que l'on imagine ne pas exister.

Musique condensée des mots comme un refrain de limonaire

Jouant en sourdine des effluves de sublime

Protégées au berceau de vos mains jointes.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

01/04/2014

ILS ONT PENSE POUR NOUS 35

PENSEUR.jpeg

 

"La chose

La plus dangereuse

En temps de crise

C'est d'être fasciné

A l'excès

Par la crise."


(Slavoj ZIZEK -- Philosophe)

 

18/02/2014

CHANSON BOUM!: EVIE

 

Hélène HAZERA

reçoit l'auteure et compositeure

EVIE

Pour son album

Sentimental Système D

sorti le 12 novembre 2013

 

EVIE a grandi entre la Bourgogne et Paris. Après avoir tenté une carrière dans l'équitation et suivi une formation de piano, elle s'est faite connaître avec un duo électro en anglais, puis s'est repliée sur la chanson en français, un peu classique, un peu pop, un peu rock. Elle écrit des textes plus évocateurs qu'explicites. Elle est venue à Radio France avec un guitariste électrique Antonin Fresson et une violoncelliste classique, Isabelle Sajot. La voix est claire, nette, précise...

HH.

 

Elle sera en concert  le 25 mars au Sentier des Halles.

 

Antonin Fresson, Hélène Hazéra, EVIE et Isabelle Sagot Pascaline Bonnet © Radio France

07/02/2014

CULTIVER L’ÉCRITURE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CULTIVER L’ÉCRITURE

2

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.

Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.

(FIN)


P. MILIQUE

28/01/2014

GRAINS D’OR

au magma présent de l'écriture,

 

GRAINS D’OR

 

C’est le jeu du matin qui se pare d’ordinaire.

 

Il faut, c’est irrépressible, que je m'octroie un bonheur.

Se prend alors la lumineuse habitude d’un jour

A nouveau rompu, dans lequel je me réfugie.

 

Il est sage et bon d’écrire pour se distraire

Et faire comme s’il faisait clair.

Ne pouvoir se priver de dire,

Remarquer un fait, noter une coïncidence et consentir à penser.

Petites bêtes inutiles sur le papier, traces éternelles d’expériences

Qui n’expérimentent déjà plus rien.

 

L’individu n’est qu’une somme d’individus condamnés à vivre l’invisible présence.

Sensation rassurante à se retrouver avec facilité de l’autre côté du miroir.

 

C’est un acte commis avec toute mon âme.

Sentiment bien connu dans la résonance prolongée du langage

Quand ce n’est plus l’écriture mais la chose vivante elle-même qui palpite et gémit,

Peut-être la seule chose qui ne soit jamais venu de moi,

Pleuré, en saignant des larmes de mots.

 

Faut-il vraiment léguer aux autres cet intime fatras,

Tout détruire ou tout garder,

Préserver, enfin gravés, les grains d’or du passé ?


P. MILIQUE