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18/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... TENDRESSE

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

TENDRESSE

 

La tendresse, c'est cette sensation qui ensoleille l'existence, nous lève et nous soulève, transis d'émois, et nous porte, accompagnés de la suave mélodie de l'inéluctable, enfin.

C'est un réflexe esthétique initiateur d'une autre approche de la beauté, celle-la même qui rend le monde intensément plus attrayant en empruntant le long, très long et majestueux chemin qui mène, tel un rêve à l'intérieur du rêve, à la rencontre de l'Autre.

La tendresse, c'est ce sentiment intime et singulier qui, dispensateur et bienveillant, autorise certains regards à s'enchevêtrer, à certains gestes de s'ébaucher. C'est un état-douceur qui suggère de penser d'un seul et même esprit, rendant ainsi les instants d'une coloration romantique plus enchanteresse et magnifique encore.

C'est ainsi que parfois advient une exaspération subite mais néanmoins harmonieuse. Cette inclination participe à une sorte de célébration têtue d'un bonheur qui ne pourra plus jamais exprimer l'unicité de son sens que dans l'évidence programmée d'une prochaine union

P. MILIQUE

 

UNION

13/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
6

 

Il suffit pour chacun de substituer le calcul par la confiance.
D'admettre qu'elle ne représente rien d'incongru.

Ne pas le faire serait équivalent à faire soulever un nuage de poussière pour être sûr de ne pas voir car il est avéré que le trop de complexité est souvent autrement plus néfaste que son insuffisance!

Et puis, tout comme on peut toujours imaginer entendre ce qu'on ne voit pas, il est toujours possible d'enseigner ce qu'on n'explique pas! Seule la coordination des interprétations fournies en organisera le sens:

Il s'agit de celui-là même qui met toutes les chances du côté de la vie.

 

Ainsi, évitons d'apposer des étiquettes, d'ajuster un carcan de définitions sur tout pour nous aider à nous y retrouver.

La contrainte se révélerait vite exagérément rigide.

Il se trouve que la simplicité, en la matière, à toujours cours avant d'être.

Elle dépasse, et de loin, l'ordre causal concomitant, et discrédite les règles pour offrir vie à l'inexplicable né de paramètres à la source de tout.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS COMMENT VIVRE?

1



Mais comment vivre sans lire?

Être cet homme qui lit un texte comme s'il avait été écrit le matin même, dans le vécu formulé du temps présent.
S'arroger le privilège commun de n'être qu'un humble lecteur.
Et se fier au plaisir simple de celui fait siennes toutes les opportunités d'explorer tous les versants accessibles de l'expression intime.
Lectures grisantes au cours desquelles les mots sont parfois les mêmes tout en soulevant souvent en nous des perceptions autres.
Diamétralement opposées peut-être.
On pleure fréquemment dans une vie de lecteur, il est vrai!
Parce que chaque lecture est une belle aventure, ou devrait l'être, jusqu'à certaines fois arracher d'irrépressibles larmes, qu'elles soient de rire ou d'émotion, en limitant au plus juste le risque toujours possible de mauvaises rencontres.
Il est un autre temps, un autre espace, réservés au texte imprimé.
Il est ces rédigés incomparables, générateurs des habituelles réflexions toujours promptes à les décortiquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2014

REMERCIEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

REMERCIEMENTS

1

 

Je vous remercie d’avoir su trouver en vous la force

De caractère et la patience nécessaires pour me supporter

Insupportable obtus et réticent comme je suis, hermétique

Et retors à tous les efforts sans cesse déployés à mon égard.

 

Je vous remercie d’être sorti du strict cadre de vos attributions.

D’avoir engagé sans calcul ni restriction votre temps si compté

Pour adopter avec noblesse une attitude profondément humaine.

 

Vous vous êtes impliquée à l’embrasé de mes moments difficiles

Alors que mon ciel ne charriait plus que la plus noire des tempêtes,

Que mon visage se dissolvait dans une nappe d’ombres silencieuses

Et que mon âme alourdie disparaissait dans une noirceur démesurée.

 

Il ne restait plus que la tristesse pour souligner la rareté de mes mots.

Je n’étais plus, c’est vrai, que dépouillement, désespoir et résignation,

Et je ne voyais plus de solution à ma souffrance physique exponentielle

Que dans l’auto-délivrance appliquée sous sa forme la plus extrême.

Celle qui fait ouvrir en grand les portes fragiles de l’anéantissement

Et qui mène sur le chemin de cet ailleurs libérateur d’où nul ne revient.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

1

 

Porter sur le monde un regard sans complaisance,

Et être attentif à ne pas se vider de sa révolte.

Viser plutôt à éveiller les consciences collectives

Victimes, peu à peu, d'une société qui soulève l'indignation,

Obscur concentré de ce monde tumultueux où ils vivent.

 

Les voilà projetés dans une situation si extrême

Qu'il ne sert à rien d'attiser le feu de la provocation,

Tant il est nécessaire d'en appeler à l'existence même

Au sens aiguisé par la responsabilité individuelle

Pour en démonter le mécanisme insoutenable de violence.

 

Comment ne pas franchir un palier supplémentaire

Sans être pris d'un malaise-vertige en ce lieu d'inquiétude?

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

29/11/2013

LA SIMPLICITÉ 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

5

 

Il suffit de remplacer le calcul par la confiance. D'accepter qu'elle ne soit rien d'incongru. Ne pas le faire reviendrait à soulever de la poussière pour ne pas voir. Le trop de complexité est si souvent plus néfaste que son manque! Et puis, tout comme on peut toujours entendre ce qu'on ne voit pas, on peut toujours enseigner ce qu'on n'explique pas! Seul l'agencement des interprétations fournies en organisera le sens. Celui-là même qui mettra toutes les chances du côté de la vie.

Évitons-donc d'apposer des étiquettes, d'ajuster un carcan de définitions sur tout pour nous aider à nous y retrouver. La simplicité, en la matière, existe toujours avant d'être. Elle dépasse, et de loin, l'ordre causal en cours, et déchire les règles pour offrir vie à l'inexplicable à partir d'éléments à la source de tout.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE



23/08/2013

SOUFFLE DE MOTS

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SOUFFLE DE MOTS

 

L’inspiration qui soulève le voile des mots,

Les rimes anodines qui aspirent à la beauté,

A des vers en chemin pour l’au-delà du temps,

Qui habillent le sonnet timide d’images apaisées.

 

Dans le souffle intimidé des mots, les rythmes exilés

Attendent le drapé de tendresse qui poétisera son chant.

 

P. MILIQUE

25/07/2013

YVES BOMMENEL: "L'ESCALATOR"

 

YVES BOMMENEL

"L'ESCALATOR"

 

D'aluminium lustré et d'acier lourd de fonte, la flèche irisée de ce mastodonte qui nous soulève dans le crissement huilé de ses fanions de métal. Ses dents d'orque cachent sa machinerie grasse. Sa vélocité placide dope notre embonpoint. Automate qui nous permet d'enjamber le vide.

Transporté sans effort, le messager lascif téléporte ses kilos du sol au ciel, des étages aux enfers. En haut, en bas. Tranquillement. Marches à la chaîne, industrie des petits pas, tapis roulant sans fin ni commencement.

Escalier mécanique, immobilité cinétique qui soulage nos foulées du poids de la pesanteur sourde et souveraine pour nous rendre plus légers l'espace d'un transfert, d'un voyage entre deux plans géométriques. Diagonale à l'utilité sociale. Points de conjonction des flux humains dans la fourmilière.

14/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "

 

VOYAGES AU BOUT DE LA PLUME



La rédaction d’Ina.fr invite à voyager dans le temps et vous propose de revenir sur les temps forts des Prix Goncourt et Renaudot.

1933 André Malraux reçoit le Prix Goncourt pour « La condition humaine » et réagit à sa nomination.
1944. Une bande d’humoristes organise une parodie de remise de prix, le Prix des Dix, qu’ils décernent à René Barjavel. 1949.  Robert Merle reçoit le Goncourt pour « Week-end à Zuydcoote ». Colette, est alors membre du jury. Louis Guilloux se voit décerné le Prix Renaudot pour « Jeux de Patience ».
1956. Interview de Romain Gary à propos de son roman « Les racines du ciel ». Il éprouve un certain plaisir à ce que la critique le juge « très mal écrit » et s’enthousiasme qu’un livre puisse « soulever des polémiques profondes ».

1960. Interview de Pierre Mac Orlan, alors doyen de l’Académie Goncourt. Il évoqué son métier d’écrivain et le scandale de l’élection de 1960.
1971. Des manifestants rassemblés devant le restaurant Drouant réclament l’attribution du Prix Goncourt à « Signé Furax », un roman sarcastique de Pierre Dac et Francis Blanche.
1975. Portrait d’Emile Ajar, lauréat du prix Goncourt pour « La vie devant soi ». Les journalistes sont de plus en plus intrigués par l’identité mystérieuse de l’écrivain. Son absence pose de nombreuses questions. Emile Ajar (qui, on le saura plus tard, n’est autre que Romain Gary, seul auteur à remporter la précieuse distinction à deux reprises) fait dire par un participant : «  je n’écrirais plus si on trouve ma vraie identité… ».
1976. Pierre Desproges et Daniel Prévost se disputent alors qu’ils interviewent Jean Edern Hallier, à propos du Prix Goncourt 1976.
1977.  Armand Lanoux,  membre de l’Académie Goncourt depuis 1969,reçoit au visage un éclair au chocolat au visage alors qu’il annonce le nom du lauréat.

1984. « L’Amant » de Marguerite Duras reçoit le prix Goncourt.
1985.  Une première! L’Académie Goncourt institue un prix de poésie. Pour la première édition, L’écrivain Claude Roy est primé pour son recueil "A la lisière du temps".
1990. Jean Vautrin, Goncourt 1989, est trainé en justice par Patrick Griolet, un professeur de l’Université de Nice, qui l’accuse de plagiat.
1998. Doublé féminin. Paule Constant reçoit le Goncourt pour « Confidence pour confidence » et Dominique Bonnat le Renaudot pour «Le manuscrit de Port-Ebène ».