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01/10/2016

DUPES DE RIEN 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

2

 

     Une fois déstructurés, et sous les assauts ravageurs de la réalité, les convictions absolues lentement se dissolvent.

Et nous restons cois devant l'inexistence des métamorphoses. Car enfin, quelque chose vient-il soudainement de changer? Non!

Le ciel n'est toujours pas rose, tout comme l'horizon est encore rectiligne et que le soleil s'obstine à se lever.

Du coup, c'est beaucoup moins drôle qu'espéré.

L'illusion autorise au moins, elle, à quelques frasques du meilleur aloi: les étoiles se désagrèges, comètes filantes, dans le cosmos brûlant, les feuillages verdoyants chantent à tue-tête, les bruits du soir s’élèvent, inspirés, en subtiles symphonies, sans oublier les poètes subitement devenus, éberlués, les princes de la cité.

C'est dire si l'illusion est une belle et bonne chose, indéniable d'utilité publique.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

14/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

11

Eliott rit souvent. Mais à ce dernier propos qui lui était précisément adressé, ses yeux se sont étirés, mis-clos, et, dans la retenue d'un sourire plus franc à venir, est passée comme une rapide évanescence d'énigme.

Je disais donc: elle a mis le temps sous surveillance et à projeté a dense légitimité de son orgueil à l'assaut la forteresse désignée qu'elle considérait jusque-là comme imprenable.

La soudaine prise de conscience d'un état d'allégresse venu d'on ne sait où, peut-être d'un mystérieux souffle cosmique et spirituel, lui a confirmé que, non, aucun contour fixe n'est à jamais immuable. Que oui, tout labyrinthe, même le plus savamment alambiqué, possède son issue propre.


Très vite, le changement considérable initié lui fut des plus salutaire. Certes elle a pu s'étonner de l'apparition d'un bonheur improbable en constatant à quel point le flux de vie parcourait ses veines. Il se trouve cependant que ce rail directif lui a ouvert en grand l'éventail infini dont elle avait oublié jusqu'à la possibilité: celui d'un optimisme transcendant parcouru de plaisir. De fait, elle a opté pour le chemin inconnu qui conduit jusqu'à soi.

Et il est peu de dire qu'une si extraordinaire obstination dans le suivi de la décision prise ne peut que susciter une respectueuse admiration.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/05/2015

ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES 2

PAYSAGE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES

2

Cela se fait au détriment progressif du plus grand nombre qui, enfin à pris la mesure, sous la violence des assauts, de l’ignominie de sa position.
A force de flirter sournoisement avec l'usurpation, l'imposture ne pouvait que se révéler.
Cette société n'est décidément animée que de veulerie, boursoufflée d'archaïsmes et de privilèges éhontés.
Mascarades sociales fatalement vouées au un changement radical.
Il est tout à fait certain en effet que les plus démunis ne laisseront pas plus longtemps les puissants leur parler une langue aussi étrangère.
Il est seulement dommage que la misère et le désespoir ne se décident à s'exprimer que face à l'intolérable.
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

06/05/2014

UNIVERS FLAMBOYANT 1

FOETUS.jpg

 

UNIVERS FLAMBOYANT

1

 

Il est là qui occupe l'espace et façonne l'univers

Éphémère et flamboyant de ton ventre maternel.

 

C'est une sensation physique, une animation rythmique,

C'est la précision progressive et floue d'un intime écho

D'assonances et de couleurs qui déploient en toi un trésor

De vibrations, assaut continuel et sonore du monde à venir.

 

Arrive le moment où l'incertain s'estompe et se fait précis,

Très distinct. En toi germe, tu le sais, l'indéniable futur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

09/03/2014

LE COULOIR: LA TENSION AVANT L'ASSAUT

 

LE COULOIR
LA TENSION AVANT L'ASSAUT

(5’18’’)
« LA CAPITALISATION EXCLUSIVE DES FORCES »

 

Quelques minutes avant le coup d'envoi. Dans le couloir qui mène des vestiaires à la pelouse. Les joueurs attendent d'entrer dans le match devant plusieurs milliers de spectateurs. Un moment d'introspection, de prière, hors du temps. Daniel Herrero, ancien joueur et entraineur de rugby, raconte l'intimité de cette poignée de mètres et de secondes.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Alexandre Mognol

16/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 08.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

08.02.2013

09/06/2012

MOTS METEORITES

METEORE.jpeg

 

 

MOTS METEORITES

 

Donner à lire des mots déroutants, inconnus, jamais lus,

Des mots qui forcent le sens quand l'espace se diffracte....

 

C'est dans l'expression de thèmes d'une immense banalité,

Aptes à s'évader dans une ombre confortable et illusoire,

Que la page étale éructe sous l'assaut désordonné

Et tournoyant de mots-météorites répétés à l'envi.

 

Au cœur d'une brièveté qui, d'une force excessive

Anime l'éventuelle répétition jusqu'au malaise,

En attente dans ces prétentieux textes composés

De minuscules fragments accolés et frénétiques

Qui proposent le différent dans une réécriture

De ce qui pour l'heure épuise bien trop à lire.

 

P. MILIQUE