Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/09/2017

RENCONTRE

au magma présent de l'écriture,

 

 

RENCONTRE

 

Ce sont de beaux mots, de grande sensibilité,

Engageant l'éphémère à l'infini de l'émulation.

 

Il est des mots de rêve partagés dans l’instant

Comme ceux de cette mémoire trop parfumée

Qui embaume la vie dans le présent du jour

D'une bulle de songes pour s'élancer sans cesse,

Un large sourire aux lèvres, à la croisée du soi.

 

P. MILIQUE

22/05/2017

LA NUIT EST UN MYSTÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA NUIT EST UN MYSTÈRE

 

J'arbore une grande familiarité avec la nuit.

 

Elle dispose d'un capital de générosité si vaste

Qu'elle ne peut être qu'infiniment reposante.

Elle ouvre en grand la porte de l'imaginaire

Et rend concevables les spéculations abstraites.

Elle est ce facteur indispensable qui transforme

La perception de la vie, qui aide aussi à atteindre

Au sens profond tapi au cœur de certaines choses,

Et donne des ailes d'éther à la pesanteur ambiante.

 

Le nuit est un mystère captivant créateur d'émotions.

Elle est cet aspect intime exultant d'intensité singulière.

Il est aisé pour chacun de s’enfiévrer de sa pure poésie,

De sa nébuleuse dimension ou de son charme stimulant.

Au cœur de son silence surchargé d'ardeurs s'exprime,
Presque clandestinement, la force fragile de l'humain.

 

La nuit est un diamant ténébreux au ciel marqueté

Par le scintillement des étoiles qui y sont suspendues.

On s'y rassemble en proie aux multiples discordances

D'une perspective fougueuse jusqu'à être inquisitrice.

 

Une sage vox populi préconise qu'il faut offrir à chacun sa part de rêve!
En conséquence, il est salvateur de passer son temps à le regarder passer.

 

 

P. MILIQUE

13/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

3

 

Alors, se fier aux apparences, naïveté ou stratégie?

Car cela flirte parfois avec la provocation!

On pourrait presque assimiler cela à une sorte de violence instinctive, un débordement physiologique dans une époque où il n'y a plus grand chose à transgresser.

Et puis, la question s'impose: les apparences sont-elles l'incarnation représentative d'une opposition radicale, ou d'une quelconque autre raison encore moins avouable?

Il faut aussi songer qu'elles sont peut-être à l'origine d'une perte de confiance discursive dans la fiction du réel.

Si encore il suffisait de se méfier d'elles pour n'être dupe de rien!

Nous savons que ça n'est que rarement le cas: il est si difficile, pour tout un chacun, d'admettre ce qu'on sait déjà!

Et c'est ainsi que, drapée de scepticismes divers, une ample déferlante de dérision pénètre en nous avec l'évidence insolente de la fatalité.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

20/06/2016

IL BOIT

au magma présent de l'écriture,

Même ivre, Hemingway est droit comme une statue.

(Sipa / montage : DR)

 

IL BOIT


Il boit.
Il boit pour oublier qu'il boit.

Il boit
Solitaire dans le matin
De ses aurores glacées,
De ses lunes figées aussi.

Il boit.
Il boit pour oublier la nuit
Calamiteuse qui s'achève
Et celle qui déjà s'annonce,
Plus apocalyptique encore.

Il boit.
Il boit l'âme au bord des verres,
Le cœur posté à fleur de lèvres.
Il boit ces paradis artificiels
Gouleyant d’absinthe dorée
Pour oublier qu'il a bu, qu'il boit
L'immensité de ses nuits noires,
Pour oublier son cœur de bois
Et là, tout au bord de l'abîme,
Il se noie dans l'ébriété de son cœur.

Et il oublie qu'il boit.

P. MILIQUE