Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

3

 

Alors, se fier aux apparences, naïveté ou stratégie?

Car cela flirte parfois avec la provocation!

On pourrait presque assimiler cela à une sorte de violence instinctive, un débordement physiologique dans une époque où il n'y a plus grand chose à transgresser.

Et puis, la question s'impose: les apparences sont-elles l'incarnation représentative d'une opposition radicale, ou d'une quelconque autre raison encore moins avouable?

Il faut aussi songer qu'elles sont peut-être à l'origine d'une perte de confiance discursive dans la fiction du réel.

Si encore il suffisait de se méfier d'elles pour n'être dupe de rien!

Nous savons que ça n'est que rarement le cas: il est si difficile, pour tout un chacun, d'admettre ce qu'on sait déjà!

Et c'est ainsi que, drapée de scepticismes divers, une ample déferlante de dérision pénètre en nous avec l'évidence insolente de la fatalité.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

05/10/2012

DISSEMBLANCE AVÉRÉE

CREPUSCULAIRE.jpeg

 

DISSEMBLANCE AVÉRÉE

 

S'estimant en possession d'un peut-être créatif,

Il s'attache à véhiculer une puissance poétique rare

Dans l'éventuelle fulgurance d'une phrase lumineuse

Qui, dans le scintillant de l'avant, n'était encore que frêle.

 

Association de mots qui laissent parfois rêveur

Suggérant des ailleurs tout imprégnés d'enfance,

Tout en peignant au près la magnifique déclaration d'amour

Qui foudroie au mitant de la nuit l'envol léger des songes.

 

Il n'est pas du tout indiqué de se fier aux apparences

Car, les phrases sont si difficiles à coucher sur le papier

Qu'il est fréquent de voir certains mots disparaître.

 

Se met alors en place une écriture un peu plus âpre

Dont le débit devient haché, aux séquelles incertaines.

Se noircissent aussi des pages au tableau des sombres peurs,

D'une puissance évocatrice rare, parfois terrifiante,

Extrudée au vivant de cet authentique de la vie

Qui s'approche, inexorable, en sombres impasses,

Dans la densité pierreuse d'une structure éclatée.

 

Les tentatives souterraines, toujours aussi désespérées,

Ces tentatives mêmes qui s'agitent, caverneuses et crépusculaires,

Et qui ne présentent guère de similitudes et cependant bouleversent.

Cette appréciation au vif du moment se confirme très vite:

Ces deux-là, est-ce une surprise, ne se ressemblent pas!

Pas plus qu'ils ne sauront jamais jouer la même musique.

 

P. MILIQUE