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20/07/2017

TERREUR ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture:

 

TERREUR ORDINAIRE

 

Sa bonté insensible ne s'exprime que dans le vague.

 

Son indifférence sèche ne réfute les aléas de la vie,

Fleuve rugissant de situations noires et glaireuses

Véhiculées toujours sans la moindre velléité d'accueil,

Que dans l'instant exhibé par l'épouvante du destin.

 

P. MILIQUE

16/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
6

 

Ainsi se déroule le parcours naturel de la vie.

Sa fille est devenue femme puis, assez naturellement, maman.

Mais suite à une confrontation ombrée avec l'inexprimable d'une trahison, c'est une jeune femme en profonde dérive maintenant.

Parce qu'elle se retrouve seule.

Trompée, dupée, avilie.

Terriblement lucide aussi.

 

Ainsi le rêve fou d'une maîtrise de philosophie, et celui enjolivé de bonheur mérité et d'un voile d'harmonie, n'aura-t-il abouti qu'à une sombre impasse.

 

Elle ne lui a rien dit, pensant le préserver ainsi, le protéger de ses propres tourments.

Ce faisant, elle s'est recluse et muée progressivement en noyau de solitude dévastée.

Lieu d'opaques ténèbres où, comme contrainte, elle s'est réfugiée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

1



Toute perte subie, en particulier en amour,
Mène à l'examen de conscience approfondi
Et, pour peu que l'intéressé soit à même de le faire,
A accepter la réalité de ses erreurs aux multiples.

A l'embrasé de la rupture, rien de tout cela n'est aisé,
Et c'est dans cet incontournable que réside la difficulté.

Nos perceptions personnelles aspirent au dissemblable.
Combien peuvent prendre, aux turbulences spiralées,
Le recul nécessaire pour atteindre aux crêtes du sincère,
Prendre la distance qui les ouvrira à l'objective réalité
De leur responsabilité certaine dans ce qui n'est plus?

Trop d'incidences temporelles, trop de vécus communs,
Empêchent d'envisager aussi peu que ce soit
L'impossible éventualité d'une telle brisure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

3

 

Alors, se fier aux apparences, naïveté ou stratégie?

Car cela flirte parfois avec la provocation!

On pourrait presque assimiler cela à une sorte de violence instinctive, un débordement physiologique dans une époque où il n'y a plus grand chose à transgresser.

Et puis, la question s'impose: les apparences sont-elles l'incarnation représentative d'une opposition radicale, ou d'une quelconque autre raison encore moins avouable?

Il faut aussi songer qu'elles sont peut-être à l'origine d'une perte de confiance discursive dans la fiction du réel.

Si encore il suffisait de se méfier d'elles pour n'être dupe de rien!

Nous savons que ça n'est que rarement le cas: il est si difficile, pour tout un chacun, d'admettre ce qu'on sait déjà!

Et c'est ainsi que, drapée de scepticismes divers, une ample déferlante de dérision pénètre en nous avec l'évidence insolente de la fatalité.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

14/09/2016

VERTIGE IMPULSE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE IMPULSE



Aux phrases débridées par la folle agitation des mots,
Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien
Et, tout à coup, une fulgurance d’inspiration poétique
Qui l'air tranquille, et de manière presque anodine,
Incarne l'intensité personnifiée des battements de vie.

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,
Les images naissent au fil d'associations étranges
Qui parfument l’existence d'abondante générosité.

Il y a ce talent rare et précieux qui ordonne le texte
Avec une concision et une efficacité implacables
Qui sait leur redonner leur ambiguïté originelle
En les dépouillant de leur part de mythe superflu.

Dans la tension ardue d'un l'accès de vertige impulsé,
Le silence délateur perturbe l'éperdu de l'angoisse
Et la déréliction de celui qui ne peut taire sa peine.

P. MILIQUE

26/08/2016

NOUVELLES PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

NOUVELLES PERSPECTIVES



A force de nourrir la détestation de soi-même,
Il est difficile d'éliminer le trouble désagréable
Provoqué par l'amoncellement de menaces
Le plus souvent saisissantes d'âcre laideur.

C'est toutefois en l’occurrence d'un mélange détonnant,
Aux effets secondaires insoupçonnés capables de proposer
La conciliation avec l'ordre imprécis d'un monde convulsé,
Que s'offre la beauté touchante de nouvelles perspectives
Installant, imprévisibles, de la lumière au profond des yeux.

P. MILIQUE

06/07/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 49

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

49

 


Écrire un poème?
Mais il parlerait de quoi?
Oh, ce serait un tout petit poème,
Un tout petit poème qui parlerait de toi.

 

P. MILIQUE

06/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

3

Libéré des œillères de la perception parfois obtuses qui peuvent être les nôtres, il est détenteur de ce discernement pragmatique du quotidien qui fait le souffle de l'ordinaire.

Grande est en effet sa capacité à saisir l'essence inqualifiable et complexe de l'espèce humaine. Fréquemment ses questions, aussi judicieuses que passionnantes, allument des lanternes de fulgurance. C'est au long de chemins de travers inattendus qu’apparaissent au jour le pur authentique.

Et le voilà empêtré dans le parasitaire artificiel qui semble servir de laide signature à notre époque.

Le chaton, véritable patchwork de mystérieuse attirance et modèle de ce que peut-être la grâce incarnée, tourne la tête vers lui comme s'il venait seulement, à cet instant précis, prendre conscience de sa présence.

Bien entendu, il est détendu, souriant même. Et, ne lui répétez surtout pas , il est... magnifique.

Déraisonnablement beau.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

28/08/2015

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

1

Malaise prégnant d'une vérité affective et cryptée
Des amours passionnés aux sinistres désirs éteints.

Au jeu affreusement pénible de la mémoire striée,
S'altère l'équilibre précaire de son petit univers
Autrement de toute autre finalité programmée.

Dans cet improbable assemblage fragmenté
De puissances aux ambitions concurrentes,
Surgissent, intrinsèques, touchantes d'étrangetés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

06/03/2014

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

DIAPHANE.jpg 

Photo empruntée à Benissa: http://benissa.over-blog.com/

Cette œuvre lui en reste la propriété exclusive.

 

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

 

Malaise permanent d'une affective vérité cryptée

D'amours passionnés aux sinistres désirs éternels.

 

A ce jeu douloureux de la mémoire striée

S'altère l'équilibre précaire de son petit univers

Au détriment de toute autre finalité supposée.

 

Dans cet improbable ensemble fragmenté

De puissances aux ambitions différentes,

Surgissent des limites intrinsèques inquiétantes d'étrangeté.

 

L'homme ne fait toujours que choisir un prétexte

Pour oublier sa désolante condition de mortel

Qui passe sa vie à tenter d'oublier qu'elle s'achèvera un jour!

 

A quel mensonge choisit-il de croire au juste

Pour éviter de succomber à sa peur de la mort?

Son enquête intime le conduit à explorer ce secret.

 

Dans la survivance fragile et obstinée du passé,

Fulgurance brève, incarnation de l'imprévisible,

Extrême instabilité d'un avenir à chaque instant inconnu,

Espéré néanmoins enjolive de beauté diaphane et infinie.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

TERREAU POÉTIQUE

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TERREAU POÉTIQUE

 

Aux séquences brèves d'une vie fragmentée

Par la brisure et le sentiment d'étrangeté,

Par-delà l'irréparable de la perte

Pressentie à l'écho troublant

D'une violente douleur mélancolique,

Il interroge les phrases toujours plus exigeantes,

Pour choisir au plus beau l'esthétique du bon mot

Dans le terreau poétique fécond qui fertilise une écriture

Inlassablement labourée par le soc fouilleur

Qui éclaire aux yeux de tous le soudain de son parcours.

 

P. MILIQUE

06/04/2013

JACQUES HIGELIN AU FIL DE SES ALBUMS 4/5 : “Paradis païen” (1998) “Je l’écoute pas souvent… j’avais du mal à chanter”

 

JACQUES HIGELIN

AU FIL DE SES ALBUMS 

4/5 


“ PARADIS PAÏEN ” (1998)

“Je l’écoute pas souvent… j’avais du mal à chanter”

 

1998 : dix ans après son dernier gros succès (Tombé du ciel), Higelin peine à retrouver la grâce qui l'avait jusqu'alors habité. Paradis Païen est enregistré dans la douleur, et sort dans une relative indifférence médiatique (même s'il se hisse au septième rang des ventes de disques). A le réécouter aujourd'hui, on réalise qu'il contient de très jolies chansons : Chambre sous les toits, notamment, ou L'accordéon désaccordé, qu'il reprit le soir de son 70e anniversaire au Zénith de Paris, en octobre 2010, devant 5 000 spectateurs enamourés.