03/01/2013
EXISTER A L'IMPARFAIT
EXISTER A L'IMPARFAIT
La source unie au fleuve de son théâtre secret
Se fait ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme finale à donner à son silence brisé.
Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir
A la recherche têtue d'une issue.
D'autres errances encore, obscures et solitaires,
Qui traversent les fêlures étonnées de cette douleur
Habitent un inédit espace-temps hors du temps.
L'ordre des choses et des sensations intérieures
Cède, exténué, face à l'incomparable affiché
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'un cœur fauve habillé de couleur
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, exister, imparfait, source, union, fleuve, théâtre, secret, ombre, incertitude, chaos, innocence, forme, finalité, donner, silence, briser, reflet, laideur, hantise, intimer, creuser, dans le noir, à la recherche, têtu, issue, errance, obscur, solitaire, traverser, fêlure, étonner, douleur, habiter, inédit, espace temps, hors du temps, l'ordre des choses, sensation, intérieur, céder, exténuer, face à face, incomparable, afficher, sortir, extase, mêler, éternité, défier
02/09/2012
A L’ENCRE DE FEU
A L’ENCRE DE FEU
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues d’instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
P. MILIQUE
05:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le manant des mots, à l'encre de feu, les beaux souvenirs ne meurent jamais, inscription, lueur, étincelant, écrin d'étoiles, suspension, carton rouge, espace temps, nulle part ailleurs, coule dans ses veines, le sang, lumière inconnue, un vide en lui, à l'écho de son coeur, partitions inconnues, attendus, instant de vérité, à l'ombre des mots, immersion, éternité, l'espoir renaît, iriser, aurore, sourire ingénu, exalter la douceur, écrits échangés, féconder la vie, secrètement tissé