Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... IDYLLE

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

dictionnaire.jpg

(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

IDYLLE

 

Histoire tout à fait captivante qui, malgré son contenu le plus souvent considéré comme anodin, n'en semble pas moins exacerbée aux vagues d'un charme fou.

Qu'elle soit affection tendre et naïve, qu'elle soit intense autant que déconcertante, ou bien encore relation ineffable d'imprévisible, elle s'affirme quand même tel un véritable petit poème pastoral au doux intitulé: idylle.

C’est d'autant plus frappant quand celle-ci en est à chanter l'aurore de l'amour dans la découverte exquise de l'être unique, voluptueux et sensuel.
C'est ainsi que dans l'apaisé d'une douce accalmie, ou dans le silence d'une tempête traduisant le visible, l'idylle se voile en général d'un romantisme pudique doublé d'une rêverie urgente et spontanée qui la rend tout à fait enchanteresse aux cœurs innocents et notablement réceptifs proposés par de tendres  jouvenceaux.

(A suivre)

 

JOUVENCEAU

 

P. MILIQUE

 

14/06/2016

DANS L'ESPOIR ENTREVU

au magma présent de l'écriture

 

DANS L'ESPOIR ENTREVU



Une pensée court sur le fil de l'incertain...

Une musique irréfutable rassemble en une boucle
Des mots isolés qui ne peuvent qu'être ensembles,
Emplis du miel exclusif des aurores consentantes,
Comme savent l'être les vagues brillantes des yeux
Lorsqu'ils ourlent de réponse les moments de vide.

Alors, je courbe les rêves presque invisibles de nous
Pour n'en faire qu'un, affranchi du poison du vrai,
Le laissant aborder à l'esquisse de l'espoir entrevu.


P. MILIQUE

26/03/2016

IL BOIT

au magma présent de l'écriture,

 

IL BOIT



Il boit.
Il boit pour oublier qu'il boit.

Il boit
Solitaire dans le matin
De ses aurores glacées,
De ses lunes figées aussi.

Il boit.
Il boit pour oublier la nuit
Calamiteuse qui s'achève
Et celle qui déjà s'annonce,
Plus apocalyptique encore.

Il boit.
Il boit l'âme au bord des verres,
Le cœur posté à fleur de lèvres.
Il boit ces paradis artificiels
Gouleyant d’absinthe dorée
Pour oublier qu'il a bu, qu'il boit
L'immensité de ses nuits noires,
Pour oublier son cœur de bois
Et là, tout au bord de l'abîme,
Il se noie dans l'ébriété de son cœur.

P. MILIQUE

13/09/2015

AURORE PASTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

AURORE PASTEL

1



Cet enfant de vous, celui que vous portez depuis tant d'années
Est vraiment un beau cadeau que vous vous faites à vous-même.
Savourez comme il se doit cet épisode universellement renouvelé
Et cependant, aussi extraordinairement unique que singulier.

C'est une certitude lumineuse que cette offrande inouïe.
C'est comme une adéquation, un tremblement de l'être,
Un bouleversement de la vie dans l'ordinaire des jours.
C'est un soleil qui se reflète à la surface lisse du quotidien,
Ardente éclaircie transformatrice de pans d'insoupçonné.

La venue ne peut que changer la vision du monde.
Cela crée du réel au-delà des habituelles certitudes.
Il faut en apprécier toute l'attente, s'appliquer à être là
Dans cet éclat d'instant éphémère et comme suspendu,
Moment rare et privilégié qui rattache à l'irrécusable
Des racines et des sources saturées de tous les possibles
Générateurs de ces découvertes prodigieuses qui disent,
Le plaisir incontrôlable et inespéré de l'épanouissement
Des richesses de cœur secrètes depuis toujours présentes en soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/03/2015

MISER SUR L'ICONOCLASTE

au magma présent de l'écriture,

 

MISER SUR L'ICONOCLASTE


C'est comme une subtile variation de lumière.
Comme contempler la mer à l'aurore naissante.
Comme un élan irrépressible vers l'improbable.
Comme la vision d'un monde aux détails infinis.
Comme un état d’âme sur concentré de fragrances.
Comme l'azur irréel d'un ciel d'harmonie joyeuse.
Comme l'image spontanée d'un éclat d'inattendu.

Cela peut être un échange de clins d’œil complices.
Un regard soudain saisi par la justesse de l'image.
Il brûle un rai captif au scintillant de la prunelle
Qui rejette loin toute forme velléitaire de mélancolie,
Un beau regard, annonciateur de lendemains enchantés.

C'est l'histoire d'un geste inhabituel vecteur d'énergie,
Qui recréé du considérable en misant sur l'iconoclaste.

P. MILIQUE

12/10/2014

AMER CONSTAT

au magma présent de l'écriture,

 

AMER CONSTAT



Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,
Éclat d'or dans une fenêtre de nuit
Illuminant la totalité crépusculaire
De sa lumière stridente de fin du monde.

Chante alors l'aurore de la chair mortelle
D'une mélodie assaillante et tristement véridique...

P. MILIQUE

23/06/2014

LIGNES EXCÉDÉES

au magma présent de l'écriture

 

LIGNES EXCÉDÉES

 

Le terrifiant absolu de la réalité suscite,

Dans l'ample déroulé aux lignes excédées,

Les incoercibles ravages intimes provoqués

Par l'embrasé délétère de la barbarie humaine.

 

L'indicible outrecuidance d'être juste soi

Dans la viscérale violence des mots gravés,

N'admet plus rien que le silence au présent

Avec la promesse d'encore tricoter le temps.

 

P. MILIQUE

06/03/2014

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

sang.jpg

 

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page....

 

Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?

Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer

L'impression si profondément gravée en son centre,

Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur

Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.

 

L'acuité du regard intérieur éprouve

Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.

Amour passionné qui se flétrit et s'assèche

Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,

Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page,

Comme strié par une coulure d'encre de sang

Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.

 

Cependant, dans ce vent qui respire encore,

Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,

Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire

Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore

Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.

 

P. MILIQUE

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

19/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE

au magma present de l'ecriture,

 

UN SON DANS LE SILENCE

1

 

La vérité est qu’il ne résonne guère de sons dans mon silence !

 

J’arpente d’une rage fiévreuse la nuit froide et douloureuse

En attendant, avec une impatience qui n’exclut pas la sérénité,

L’aurore à poindre qui m’apportera quelques espérés mots de toi

Des mots qui me parleront, qui te diront, te raconteront à moi.

Ils seront les prémisses de la fin d’une nuit cependant inachevée.

 

En chacune de mes heures entêtées, mon insatiable pense à toi.

C’est loin d’être une torture que de te penser en guise de soleil.
Lorsque je pense à toi, je te pense dans l’éclat d’une joie majuscule,

Dans la joaillerie caressante de ton doux regard éclairé de sourires,

Dans ta présence déterminante à me rendre heureux clandestin.

Ce bonheur au galop déferle en vagues rugissantes de plaisir puis,

J’inspire l’ineffable à grandes lampées : c’est si bon que tu vives tant !

( SUIVRE...)


P. MILIQUE

04/08/2013

LE RÊVE

VOLUTES AURORE.jpg

 

LE RÊVE

 

Au murmure de la nuit, j’ai fait un rêve singulier.


Il semblait provenir d’une splendeur à venir,

D’un fol engouement pour une étrange lumière

Dérivant en volutes, poussée par les ailes du vent.

Ainsi transporté, l’instant mobile prenait identité

Dans la capiteuse fragrance de sa destination,

Ronde imperturbable me menant jusqu’à Elle.

Cela provenait-il de la chanson de ton souffle,

De la mélodie subtile offerte l’aurore de ta voix,

Caresse étoilée dans l’aujourd’hui en mouvement ?

 

Cette voix-là rêvée m a porté ton attente

Et ton irrépressible envie d’offrir encore

Tout ce que tu n’espérais plus savoir donner :

La force  inconnue d’un amour en découverte.

 

J’entends cette voix qui vient d’un ailleurs mêlé de sourires,

Telle une fleur semée depuis toujours dans un désert aride

Réanimant l’éternité à la flamme irisée de l’impossible rêve.

 

P. MILIQUE