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13/11/2017

DÉLICIEUSEMENT SURANNÉ

au magma présent de l'écriture,

 

 

DÉLICIEUSEMENT SURANNÉ

 

Un jour, nous prenons conscience

Qu'une année de vie va s'ajouter

Aux maintes autres déjà vécues.

 

Mais en quoi cela t'interpelle-t-il?

Il n'est qu'à constater à quel point

Tu as gardé l'agilité intellectuelle

Nécessaire pour rejeter en bloc

Chaque proposition nostalgique

Préférant arborer un sourire serein.

 

Confirmons que l'âge s'installant

T'offre la prééminence privilégiée

D'un esprit généreux et rasséréné,

Allégé de la hantise des apparences.

 

Cela pourrait être bien, non?

De conserver jusqu'à toujours

De la flamme et de la passion?

De s'offrir le luxe inouï de se parer

D'idées lunaires, d’exquises manies

Et d'envolées irrésistibles plongées

Dans l'irrationnel le plus séduisant,

Pour entrevoir la fluidité et le plaisir

D'un univers délicieusement suranné?

 

P. MILIQUE

27/02/2017

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE

Le-marginal.jpg

http://alain1945.rmc.fr/

 

Bonjour et bienvenue à tous les passionnés de peinture. Les œuvres qui seront publiées sur ce blog, ont été réalisées par le peintre ALAIN. C'est un artiste autodidacte qui peint selon ses ressentis du moment. De nombreux thèmes seront abordés grâce à ses tableaux. J'espère qu'ils vous feront voyager et vous émerveilleront.

C'est parti, le voyage dans "Le monde en peinture" peut commencer. 

 

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE



Il n’aime rien moins qu’être l’odieux
Dont il se nourrit avec avidité,
Mêlant avec délectation violence et cynisme.

Il n’y a jamais rien de cohérent en lui...
Promiscuité rigide au vivre de soi-même
Qu’il pense valider dans le bien fondé de sa marginalité
Entrecoupée de crise de panique et de démence
Qui, au moment éprouvé de la haine,
Le pulvérise en une ultime poussée de folie,
Ce sentiment d’exacerbé dans l’infructueux du refoulé!

Il sait qu’il ne trouera jamais la carapace
De l’immonde malsain qu’il est devenu
Alors, il reprend le fil tenace de ses hantises,
Abdiquant toutes ses velléités aux bas-fonds,
Dans l’espoir soutenu d’un temps présent qui s’ensevelit
Sous la terre gelée d’une trajectoire qui doit suivre son cours.

P.MILIQUE

28/12/2016

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

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Nuit de Léon Spillaert (1908) 

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE

30/07/2016

ZONE DE TURBULENCES

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ZONE DE TURBULENCES

 

La vie n'est décidément qu'une étrange zone de turbulences,

Un désordre suscité par l'omniprésence avérée

D'un cortège de souffrances et de malheurs cumulés.

 

Nous vivons dans un monde de folie,

Un monde de hantises et de pulsions secrètes,

De plaisanteries vaniteuses et de pitreries douteuses.

Nous sommes tellement aveuglés par un panel de nuances

Que l'on subit, tourmenté, au fil de leurs contradictions.

 

Il y a tellement de motivations saugrenues

Dans les infimes événements du quotidien.

 

Alors on erre le long des images intérieures

Animées d'un jeu fascinant et terrible,

Assujetti au malentendu permanent

Au déphasage chronique.

 

Il faut dire que les hommes sont mus parfois

Par de bien misérables passions,

Taraudés qu'ils sont sans cesse

Par un insidieux doute existentiel,

Et parce qu'ils refusent la tyrannie de la norme,

Ils ressassent jusqu'à la nausée

Le passage du temps, les occasions manquées

Ainsi que le souhait indéniable et obstiné

De réaliser enfin des choses remarquables.

Des choses insensées qui bousculeront

Peut-être, le cours de son existence.

 

Pour dissimuler leurs faiblesses?

Pour s'affranchir de leur médiocrité?

 

Et encore ne savent-ils rien du futur!...

 

P. MILIQUE

13/06/2016

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE.jpg

Nuit de Léon Spillaert (1908)

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.

P. MILIQUE

23/05/2016

SANS COMPROMIS

au magma présent de l'écriture,

 

SANS COMPROMIS



Il est des situations de vie
Génitrices d'infinies douleurs.

Elles nous obligent à l'analyse acharnée
Des zones obscures de notre conscience,
A méditer au désordre de notre existence,
A nous attaquer aux mystères fondamentaux
Et aux méprises variées qui hantent l'humain.

Mais le combat ainsi mené, soumis qu'il est
A l'intolérable expérience de l'incertitude,
S'avère parfois difficile et souvent désespérant.

L'unique espoir réside dans la faculté
A discerner l'essentiel de l'accessoire,
A procéder aux distinctions fondamentales
Pour ne pas succomber à la vulnérabilité.
Pour ne pas se retrouver atomisés, inutiles.

Nous savons combien ce processus singulier,
Et âprement complexe, est coriace à maîtriser.
Il faut se maintenir dans un état intermédiaire,
Un état juste coloré de sentiments différents.
Avec des aménagements et des adaptations.
Mais surtout pas de compromissions, jamais.
Elles nous enchaîneraient à nos cauchemars.

P. MILIQUE

25/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

3

 

En recourant à quelques subterfuges facteurs d'apaisement, il ne supprime pas la souffrance mais il contribue à masquer, ou amortir, les douleurs serties d'ombre et de mélancolie qui nous hantent.

Peu nous chaut l'injustice de l'injonction car, même la vie nous meurtrit au motif qu'elle nous offre la certitude grandissante d'obstacles à venir progressivement vaincus.

Il est toutefois vrai que cette iniquité peut nous entraîner à errer en solitaire au cœur même des ténèbres.

Mais puisque nous sommes quelques-uns à n'y bien voir que dans le noir... Nous voilà tranquillisés, tout au moins autant que peut l'être un ivrogne qui titube... et le réfute.

Parce qu'il préfère se persuader que c'est le sol qui tangue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/04/2014

FLAMMES DÉFINITIVES

au magma présent de l'écriture,

 

FLAMMES DÉFINITIVES

 

Subir l'épreuve d'une extinction suffocante et lumineuse

Parce qu'incapable d'enrayer un tant soit peu le mystère

Pas plus que de saisir les multiples instantanés de l'étrange....

 

Finir par constituer le paysage fragmentaire

Qui saura désamorcer le début de fascination

Sans laminer l'identité propre aux individus

Au varié des jeux de lumière qui hantent le quotidien...

 

Il est là pour vivre et amplifier son expérience personnelle,

Et d'un regard brûlant, fixer l'indispensable actif

Avant que d'autres flammes ne le réduisent en cendres.

 

P. MILIQUE

28/02/2014

LAURENT POITRENAUX, LA VOIX INTERIEURE...

 

LAURENT POITRENAUX,

LA VOIX INTERIEURE
  Éloge du comédien traversé par le texte

(3’20’’)
« C'EST LES AUTEURS, TES VOIX, C'EST DU PAPIER»

 

Rencontré au festival d'Avignon, Laurent Poitrenaux a beaucoup travaillé avec Ludovic Lagarde et Olivier Cadiot. Grand maître du monologue intense, il cite de mémoire et d'une traite un texte magnifique d'Olivier Cadiot sur les voix intérieures qui nous hantent. En 2014, il jouera dans "la Chambre bleue", adaptation du roman de Simenon par Mathieu Amalric. Sur ARTE Radio il faisait un excellent Alain Duhamel dans "le Grand Soir" d'Alexandre Gamelin.

 

Enregistrement: juillet 11
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Delphine Saltel

30/01/2014

DÉSORDRE GÉNÉREUX

au magma présent de l'écriture,désordre,désordonner,

 

DÉSORDRE GÉNÉREUX


Hanté par la menaçante minéralisation d'une existence

Parcourue d'élans de vie trop éloignés

De ses aspirations initiales

Qui composent la toile de fond génératrice

D'une bouleversante quête d'identité,

Il se glisse sous la peau de masques

Pour d'archaïques changements de visage.


Se met alors en place un petit univers

Comme suspendu hors du temps et de l'espace

Qui, s'avère un des seuls recours acceptable

Aux appâts d'une attitude passée

Dans l'abandon d'une taciturne sérénité.

 

Utopie magnifique comme un hurlement d'amour

Que cette fuite du monde organisée

Vers un désordre généreux et passionné.


P. MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

15/11/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

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ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait simplement de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos propres secrets,

S'approcher au plus près de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse ,

Enchanteresse, expurgée d'une vive mélancolie

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P. MILIQUE