10/12/2013
A L’ENCRE DE FEU 1
A L’ENCRE DE FEU
1
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues aux instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, encre, feu, encrier, beau, souvenir, mourir, jamais, inscrire, inscription, lueur, étinceler, étincelle, écrin, étoile, suspendu, suspension, espace, temps, nulle part ailleurs, autrement, couler dans les veines, sang épais, lumière, inconnu, méconnaître, vide, écho, cardiaque, partition, attendu, attendre, instant de vérité, creuser le sillon, éternel, mystère, silence, parjure, taire, contenir, à l'ombre, mot, immerger, émergence, renaître, espoir, irisé, aurore, sourire ingénu, exalter
05/08/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "JE T'AIME TEMPS..."
LE JOURNAL DE PERSONNE
"JE T'AIME TEMPS..."
Il est peut être midi
Il est peut être minuit
Pour les uns, il fait jour
Pour les autres il fait nuit
C’est le grand astre qui en décide
Selon qu’il est ici ou là
Non, je ne me rabaisserai pas
Pour demander au temps de suspendre son vol
Je m’en vais suspendre le mien
J’annule mon voyage
Je me débarrasse des bagages
Et je cesse de tourner les pages du passé, présent, futur
Il est quelle heure ?
Quelle heure est- il?
L’heure de changer d’heure
L’heure de décider de l’heure qu’il est
Une valse à trois temps
Au premier temps de la valse
On me présenta le mouvement des astres
Qui nous ont permis de rendre le temps
Mesurable palpable, identifiable
C’est le temps des horloges
Qui s’étale sous nos yeux
Ce temps qui fait tic-tac… boum
Au deuxième temps de la valse
On me présenta le mouvement des âmes
Qui font du temps leur propre drame
Selon le ressenti de chaque UN
Ou le ressenti de chaque UNE
C’est le temps du sentiment
Qui varie selon que l’on rit ou que l’on pleure.
Au troisième temps de la valse
On me présenta le mouvement des êtres
Qui font du temps un être hors du temps
Non, il ne s’appelle plus Chronos mais Aïon
Un fragment d’éternité… que nous autres artistes
Appelons : l’instant… l’instant de vérité
L’instant de toute beauté.
On y passera tous, mais l’instant, lui, ne passera pas
Il demeure… devient l’ultime demeure
Hors de l’espace et hors du temps
C’est l’instant que l’on choisit
Pour accéder à un sens ou pour tirer sa révérence
Seule la musique peut nous en rapprocher…
En arrêtant la roue du temps…. Écoutez!
17:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le journal de personne, ailer, midi, minuit, faire jour, faire nuit, astre, décision, rabaisser, suspendre son vol, annuker son voyage, débarasser, bagages, tourner les pages, passé, présent, futur, changer d'heure, décider, valse à trois temps, présenter, mouvement des astres, permettre, rendre, mesurable, palpable, identifiable, s’étale sous nos yeux, tic-tac… boum, mouvement des âmes, drame, ressenti, sentiment, variation, rire, pleurer, hors du temps, chronos, aïon, fragment, éternité, artiste, appeler, instant de vérité, beauté, ultime demeure, hors de l'espace, arrêter la roue du temps
02/09/2012
A L’ENCRE DE FEU
A L’ENCRE DE FEU
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues d’instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
P. MILIQUE
05:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le manant des mots, à l'encre de feu, les beaux souvenirs ne meurent jamais, inscription, lueur, étincelant, écrin d'étoiles, suspension, carton rouge, espace temps, nulle part ailleurs, coule dans ses veines, le sang, lumière inconnue, un vide en lui, à l'écho de son coeur, partitions inconnues, attendus, instant de vérité, à l'ombre des mots, immersion, éternité, l'espoir renaît, iriser, aurore, sourire ingénu, exalter la douceur, écrits échangés, féconder la vie, secrètement tissé