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04/01/2017

CÉCITÉ MENTALE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CÉCITÉ MENTALE

1



C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.

Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Ostensible comme un cri trop longtemps refoulé.

Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?

Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.

Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...

Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.

Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/12/2016

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE.jpg 

Nuit de Léon Spillaert (1908) 

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE

18/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 1

au magma présent de l'écriture

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
1
 

C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.

Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Flagrante comme un cri trop longtemps refoulé.

Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?

Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.

Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

07/11/2016

ÉPUISANT CAUCHEMAR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉPUISANT CAUCHEMAR

2

 

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Situation étrange et inconfortable qui cerne tout.
Mon regard glisse sur un brouillard récalcitrant
Qui m'interdit toute possibilité de capter les reflets
D'une tangibilité codifiée, complexe et fluctuante.

Mauvaises vibrations tout au long de cette nuit.

Tout passer sous silence se révèle vite impossible.
Offre-moi tes confidences, tes joies, tes douleurs.
Partage avec moi! Explique-moi! Réconforte-moi
Pour m'assister à mieux maîtriser mon angoisse,
Pour étouffer au mieux les mauvaises vibrations.

A moins que tout n'est été qu'un épuisant cauchemar?
Si tel est vraiment le cas, pardonne-moi de tout cela.

(FIN)

 

P. MILIQUE

31/08/2016

PARFUM 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PARFUM

2

 

Pour parvenir à humer l'à venir,
Il convient de faire le deuil du passé,
Ce qui nécessite de bien se connaître
A défaut de pouvoir se maîtriser.


Nous sommes des petits d'Homme
Partis à la recherche de notre ombre
Qui n'a pourtant de cesse de s'enfuir,
C'est si facile pour elle de nous ignorer.


La défiance d'être trop similaire,
L'inquiétude sourde du lendemain,
L'incohérente marche de la société,
Tant de choses volent de votre ombre!

Et puis un jour, on se rend compte
Qu'on déambule plus seul que jamais
Parce qu'on n'a plus ni ombre ni reflet,
Parce qu'un jour on s'est détourné
Et que depuis on ne se reconnaît plus.

Dès lors, notre âme qui appréhende la solitude
S’exile dans la douceur fœtale de l'imagination.

C'est ainsi que l'ombre affirme sa fidélité,
Tout en ignorant la contrariété,
La monotonie et l'intolérance!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1


Quelques mots dans un souffle,
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs dans le froncis d'un ciel plombé
Exprimant l'incommode pensée d'un océan anonyme
Qui tout au long du jour délivre du temps présent.
L'absence de mots cache parfois l'excès des sentiments,
Tout comme le frémissement de l'attente qui apporte,
En une vive montée d'exaspération, un désordre de trop,
Superflu, mais impérieux dans sa logique souterraine.

L'autre, car l'absolu n'est pas, se perd en lamentations.
Sa pensée elle, paralysée par un magma de secrets,
Lui indique que son seul désir factuel est de désirer.
Il ne fait que partir sans jamais arriver
Tout comme il rêve sans jamais trouver.
Il postule une revanche sur un monde désespérant
Si grande est sa lassitude comblée en sa totalité
De douceur surfaite et de fielleuse amertume.
Il connaît tellement son impossibilité à être aimé
Et sa certitude confirmée à ne pas être heureux,
Qu'il n'existe que par une rageuse auto-dépréciation.
Dans la torture permanente d'un temps fissuré,
L'émotion à fleur de peau l'accable sans limite.
Il pose alors sur son cheminement de larmes
Un regard silencieux, pesant comme un remord,
Dans l'espoir inachevé d'une paix au-dessus de la folie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/06/2016

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE.jpg

Nuit de Léon Spillaert (1908)

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.

P. MILIQUE

13/09/2015

AURORE PASTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

AURORE PASTEL

1



Cet enfant de vous, celui que vous portez depuis tant d'années
Est vraiment un beau cadeau que vous vous faites à vous-même.
Savourez comme il se doit cet épisode universellement renouvelé
Et cependant, aussi extraordinairement unique que singulier.

C'est une certitude lumineuse que cette offrande inouïe.
C'est comme une adéquation, un tremblement de l'être,
Un bouleversement de la vie dans l'ordinaire des jours.
C'est un soleil qui se reflète à la surface lisse du quotidien,
Ardente éclaircie transformatrice de pans d'insoupçonné.

La venue ne peut que changer la vision du monde.
Cela crée du réel au-delà des habituelles certitudes.
Il faut en apprécier toute l'attente, s'appliquer à être là
Dans cet éclat d'instant éphémère et comme suspendu,
Moment rare et privilégié qui rattache à l'irrécusable
Des racines et des sources saturées de tous les possibles
Générateurs de ces découvertes prodigieuses qui disent,
Le plaisir incontrôlable et inespéré de l'épanouissement
Des richesses de cœur secrètes depuis toujours présentes en soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/06/2015

AU JOUR NAISSANT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU JOUR NAISSANT

2

Elle lui a rappelé qu'ils étaient convenus d'un rendez-vous:
Il soit recevoir ses mots. Des mots d'amour il n'en doute pas.
Des mots murés en elle qui ont su forcer quelques barrages
Pour ébaucher la pure évidence de l'offrande faite à l'autre.
Si elle imaginait combien il les attends ces mot-cadeaux!
Combien ils vont l'illuminer de son fol attachement à elle.

Des mots dépositaires d’essentielle force vitale
Des mots marbrés de reflets rares et différents
Des mots apaisants barrés de sourires attendris
Des mots depuis toujours consentant à l'amour.

Et déjà, tous ces mots-trésor qui ne sont pas les siens
Forment une farandole d'émerveillements souverains.

(FIN)



P. MILIQUE

23/04/2015

LUEURS IRIDESCENTES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LUEURS IRIDESCENTES

2

Le temps qui passe fait preuve de beaucoup d'application pour manier le paradoxes.

En un désordre apprêté de sa logique secrète, ceux-ci s'emploient à formuler le mobile, le mouvant et le labyrinthique.

Les mots échangés, majestueux et fragiles, engendrent de la dissonance ou, par un jeu de reflets complexes, des silences qui sonnent faux.

Tout cela ne va pas sans déchirement bien sûr.

Ainsi, pour tenter de concilier le plus possible de ces contradictions, il est salvateur de s'en remettre au théâtre des émotions effleurées.

Celles-là même qui en entretiennent la majesté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

4

Une tâche malaisée point d'emblée qui revient toujours aux parents.
A vous de savoir lui mettre en place un monde d'infinie douceur.
A vous de lui donner à vivre d'intenses instants ensoleillés de magie.
A observer avec attention la profondeur du regard capté par le monde,
Un regard probablement porteur de dépouillement et de fragilité,
Capable tout autant de fixer le reflet su soleil sur un collier de perles.

Viendra, plus tard, la sensibilité inscrite au creux de la permanence
Et la splendeur fluide d'un babil d'enfant semblable à celui d'un oiseau.
Comment ne pas s'émerveiller de ce nouveau petit vous inscrit au présent
Qui vous installera, en un transport de beauté, au tréfonds du fascinant.

(FIN)

P. MILIQUE

01/02/2015

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 1

au magma présent de l'écriture,

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

1

Il arrive qu’une fin de tempête fasse place au soleil levant.
Et mon soleil levant c’est Elle, âme riche aux reflets d’or.
Bienheureux, j’existe en son intense et le ciel coule en moi.

Elle m’accueille dans sa douceur, dans la force de son souffle,
Dans sa tendresse infinie, dans le réel de son amour pour moi.
Elle me réapprend le goût d’être à l’avenir plein de promesses.
J’ai confiance en elle, elle m’apprendra ce qui jamais ne s’oublie.

Je vis dans le ravissement tel la perle d’eau dans la masse cristalline,
Prisonnier volontaire d’un filet qui pour toujours nous assemble.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE