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13/06/2016

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE.jpg

Nuit de Léon Spillaert (1908)

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.

P. MILIQUE

01/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 27

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

27

 

Telle est la réalité. Mais il m'est compliqué de l'expliquer cette vérité. Cette évidence existe. Il s'est instauré entre nous l'exceptionnelle et inattendue harmonie de la rencontre. Peut-être n'est-ce pas aisé à exprimer, je peux le concevoir. Mais tu as tout de même bien une petite idée nichée au secret de te pensée?


Tout à fait! Et franchement, il n'y a pas là prémisses à quelque nébulosité. C'est simplement que cela reste pour moi une véritable gageure que de mettre des mots sur une histoire encore en cours...
Mais je vais te narrer, autant que faire se peut, ce qui parviendra peut-être à étayer les fondations supposées d'une explication. Bien que tout cela ne m'apparaisse pas relever de l'indispensable. Mais puisque c'est ta demande...


Ça l'est!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/11/2013

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE OBSCURE.jpg

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE

02/10/2013

EMILY LOIZEAU "PAYS SAUVAGE" EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

 

(Captation Personnelle)

 

LA BELLE ARDÉCHOISE

 

EMILY LOIZEAU

"PAYS SAUVAGE"

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

 

30/09/2013

EMILY LOIZEAU "FAIS BATTRE TON TAMBOUR" LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

LA BELLE ARDÉCHOISE

 

EMILY LOIZEAU

"FAIS BATTRE TON TAMBOUR"

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

30/03/2013

LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE

BONHEUR.jpeg

 

 

LE PRÉSENT  ÉPHÉMÈRE

 

Toute cette absence,

Depuis tout ce temps …

 

Je me sens pauvre et vide.

Je m'exténue dans un cache-cache

Épuisant et dérisoire

Avec en moi la sensation

De manque et de l'abandon,

Avec celle, douloureuse,

De ton éloignement aussi.

 

Mais je m'éclaire à te penser.

Je te sais ailleurs en ce même instant,

Époustouflante de verve,

De truculence et de singularité.

 

Source de jouvence ambulante,

Tout ton toi m'appelle à t'aimer

Et mon cœur affirme ta prophétie :

Je t'aime !

 

Se dessine enfin l'issue

De cette agaçante traversée.

Je vais pouvoir me réfugier

Dans le tendre crépuscule

Qui saura adoucir les brûlures

Du jour et s'offrir en refuge

Intime aux couleurs poétiques.

 

Ma pensée flotte, légère,

D'un nouveau bonheur à goûter

Dans la célébration rare

De l'éphémère présent.

 

P.  MILIQUE

03/01/2013

EXISTER A L'IMPARFAIT

COEUR FAUVE.jpeg

 

 

EXISTER A L'IMPARFAIT

 

La source unie au fleuve de son théâtre secret

Se fait ombre incertaine entre chaos et innocence

Dans la forme finale à donner à son silence brisé.

 

Les reflets de cette laideur qui le hante

Lui intime de creuser dans le noir

A la recherche têtue d'une issue.

 

D'autres errances encore, obscures et solitaires,

Qui traversent les fêlures étonnées de cette douleur

Habitent un inédit espace-temps hors du temps.

 

L'ordre des choses et des sensations intérieures

Cède, exténué, face à l'incomparable affiché

D'une sorte d'extase mêlée d'éternité

Qui défie le noir jusqu'à la transparence

D'un cœur fauve habillé de couleur

 

 

P. MILIQUE

28/08/2012

SUR LES TRACES DE MONTMARTRE: "Ski à Montmartre en 1946"

 

SKI A MONTMARTRE EN 1946

Les Actualités Françaises - 08/03/1946 - 20s


 

Maurice BAQUET fait du ski à Montmartre.


 

Production

Les Actualités Françaises

30/05/2012

L'EXTENUATION DU REGARD

canada_barbare.jpg

 

 

L'EXTENUATION DU REGARD

 

 

 

Au sortir de ces nuits éprouvantes et folles

 

Où crépitent les images d'épouvante quotidienne,

 

Brasille l'inéluctable sensation d'un malaise

 

Nourri de l'insupportable esquisse d'un devenir

 

Qui invite déjà à se détourner de la réalité du monde.

 

 

 

Vertigineux chavirement, exténuation du regard

 

Balayant les terres arides du malheur absolu,

 

Pétries dans la chair filandreuse et le sang lourd

 

D'irrationnels barbares déchaînés à l'âme vide

 

 

 

P. MILIQUE

 

23/04/2012

LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!

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(En hommage à Allain LEPREST)

 

LA MORT PORTE UN JOLI NOM,  ET C'EST DEGUEULASSE!



Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.

On valsera pour toi mon vieux...


P. MILIQUE

20/04/2012

MUTISME IRISE

COEUR.jpeg

 

MUTISME  IRISE


Au plus précieux d’un jour inusité
Le repos s’exténue comme d’ordinaire.

C’est une vie en forme de cœur
Dans l’arc-en-ciel d’un silence
Dont le seul défaut est la souffrance,
Non pas à l’état d'un souvenir-douleur,  
Mais à celui de présence enfin décryptée.


P.  MILIQUE