02/08/2015
JEHAN JONAS "QUAND TU SERAS VIEUX PAPA" (1966)
JEHAN JONAS
"QUAND TU SERAS VIEUX PAPA"
(1966)
«Jehan JONAS, tu connais?
Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...
Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.
Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.
Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.
Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».
Il meurt en 1980.
Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.
Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»
(Laure COUSIN)
«Une Confiscation»
Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.
Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.
Rendez-vous sur le site de l'Association!
Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.
Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.
http://www.jehan-jonas.fr/
19:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME, Jehan JONAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, contractuel, asile, imbécile, service, intellectuel, grs, dégueuler, majorité, envoyer, fleur fanée, effeuiller, vieillesse, voyeou, manger, satisfaction, emmerder, couillon, ronce, rgent, faire le beau, frais, état, glander, tapiner, vieillard, peau, couvrir, combler, décontraction, gravure, hurlement, trembler, aboyer
20/10/2012
CHARLY 10
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
10
(MOI)
-- Non mais je le crois pas ça! Tu le fais exprès ou tu es vraiment, et pour toujours, réfractaire à toute forme de communication?
Oh, et puis arrête tes simagrées, tu m'agaces trop quand tu fais dans le snob comme ça!
(CHARLY)
-- Bon, si ça peut te faire plaisir...
Mais avoue tout de même que nous vivons une époque bien singulière, non? Les hommes sont vraiment animés de bien pauvres passions. Tu es là à tirer de toutes tes forces sur la corde d'un misérabilisme désabusé! Et ça t'amuses ça? Tu te débats à chaque infime d'instant entre le sain et le malsain, et tu finis sans trop t'en rendre compte par ne plus arborer qu'un pathétisme plutôt malheureux. Et moi ça m'énerve, je ne te le cache pas, ce désordre de ton esprit.
Monsieur fait le beau tout gonflé d'un bien vilain orgueil! Quelle force d'évocation je possède! Quelle confondante virtuosité est la mienne! Admire-moi surtout. Ben voyons donc, pourquoi pas.
Incontestablement tu as le cortex en permanente ébullition. Comme si l’écriture qui tarde tant à te pisser du bras était ta source ultime.
Alors, puisque tu me l'as si élégamment suggéré tout à l'heure, je vais m'autoriser à te formuler ce que j'en pense moi de tes états de grâce. Écoute bien ces paroles, qui ne sont certes pas d'évangile mais tout de même. Il m'étonnerait qu'elle te fasse du mal et comme, à moi, elles feront du bien...
Nous avons toi et moi une approche nuancée, une conception assez différente de ce que peut être le quotidien. Tu n'a de cesse que de me reprocher ma soi disant nervosité, mais que crois-tu donc qui t'anime toi?
En vérité, tu veux que je te dises: tu es calme tourmenté. Parce qu'enfin tu pourrais prendre le temps, ne serait-ce qu'une fois de temps à autre, d'ouvrir une fenêtre côté bonheur simple, et ce bonheur-là t'ingénier à le peindre avec des couleurs qui n'existent pas encore sur cette terre. Des couleurs inventées parce qu'imaginées si tu veux.
Tu ne peux vivre ainsi, et avec une telle constance, dans la mélancolie quand ce n'est pas le désespoir! C'est l'évidence même.
Tu sais, on devrait toujours se créer du soleil, même et surtout quand il pleut! C'est si important le soleil. Et moi, j'aimerais tant que du soleil tu en aies plein la tête, tu comprends?
Alors essaie! Tu ne risques rien et puis, qui ne tente rien...! Tu verras, tu seras surpris de constater à quel point l'impossible est souvent d'une grande simplicité.
(A suivre...)
10:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriturea, charly, faire exprès, réfractaire, forme de communication, arrête tes simagrées, agacer, faire le snob, faire plaisir, avouer, vivre une époque singulière, animer de bien misérable, pauvre, passion, tirer sur la corde, misérabilisme, désabusé, amuser, se débattre avec l'infime, instantanné, sain, malsain, s'en rendre compte, arporer, pathétisme, malheureux, énerver, faire le beau, gonflé, vilain, orgueil, force d'évocation, possession, confondant, virtuosité, admirer, inconstable, cortex, ébullition permanente, pisser du bras, source ultime, élégamment suggéré, tout à l'heure, s'autoriser à formuler, état de grâce, parolier, parole d'évangile, faire du mal, approche nuancée, conception différente