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15/05/2017

CHANCE

au magma présent de l'écriture,

 

 

CHANCE

 

Chance de l'avoir rencontrée,

Chance d'avoir subi sa cruauté,

Son ignorance et son étourderie.

 

Chance de ne pas l'avoir vraiment connue.

 

Je me sens bien dans mon rêve.


A loisir je revis et je me persuade

Que décidément elle ne peut partir.

 

Chance, oui, de n'avoir connu d'elle

Que son odeur, sa grâce et sa chaleur.

Et puis, l'espace d'un éclair avant sa fuite,

Chance de n'avoir reçu d'elle que le meilleur.

 

Jamais je ne connaîtrai de toi

La monotonie des jours d'hiver

Ni ton visage des mauvais jours

Qui au morne infini se répètent.

 

P. MILIQUE

02/08/2015

JEHAN JONAS "QUAND TU SERAS VIEUX PAPA" (1966)

JEHAN JONAS

"QUAND TU SERAS VIEUX PAPA"

(1966)

 

«Jehan JONAS, tu connais?

Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...

Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.

Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.

Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.

Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».

 Il meurt en 1980.

 

Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.

 Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»

 (Laure COUSIN)

 «Une Confiscation»

 

Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.

Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.

Rendez-vous sur le site de l'Association!
Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.
Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.

http://www.jehan-jonas.fr/

 

11/02/2014

MAMA BÉA TEKIELSKI: LES MOTS

 

MAMA BÉA TEKIELSKI

LES MOTS

Y a des mots si creux qu'on se noie dedans,
Y a des mots si cons qu'on n'en guérit pas,
Y a des mots si bons qu'on en mangerait,
Y a des mots si beaux, qu'on les dit jamais...

07/11/2013

FOR INTÉRIEUR: HUIT LECTEURS EN QUÊTE D'AUTEUR « JE N'AI PAS DE PATRON »

 

FOR INTÉRIEUR
HUIT LECTEURS EN QUÊTE D'AUTEUR

(13’52’’)
« JE N'AI PAS DE PATRON »


Ça pourrait être un jeu : huit personnes lisent un texte qu'elles ne connaissent pas. L'une d'entre elles en est l'auteur. De qui s'agit-il ? Et de quoi parle ce texte que chacun comprend à sa manière ? Ça peut aussi être une fenêtre ouverte sur l'esprit du lecteur : à quoi pense-t-on quand on lit ? Réponses dans "For intérieur".

 

Enregistrement : février-mars 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch & Arnaut Forest
Réalisation : Claire Hauter

06/10/2013

LE MORT EST VIVANT MIRACLE AU MAROC « ILS ONT L'HABITUDE DE MANGER DU SINGE »

 

LE MORT EST VIVANT
MIRACLE AU MAROC
« ILS ONT L'HABITUDE DE MANGER DU SINGE »

(4'32")


L'histoire du Marocain qui trompa la mort... Je rencontre Monsieur Alaoui à l'Institut français de Tanger. Il se présente comme professeur de culture arabe à l'Université de Dusseldorf. Il attend son avion pour rejoindre sa femme et reprendre ses cours. Il doit avoir 80 ans. "Des histoires vraies j'en ai trop", il me dit. Je l'invite à boire un thé et il raconte.
"Histoires vraies" : des récits authentiques forts comme des fictions. Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits (éditions Verticales) et présentées ici comme des contes modernes.


Enregistrement : janvier 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune

27/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

25/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

19/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

23/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Lettre à Marie-Madeleine JODIN, Chez M. Jambellant, Marchand Sellier,  Rue Porte-Basse, à Bordeaux.

21 novembre 1768.

Je vais, mademoiselle, répondre à vos deux dernières lettres. Je suis charmé que vos dernières petites commissions aient été faites à votre gré. Je n’ai point traité votre oncle trop durement. Tout homme qui s’établira chez une femme, qui y boira, mangera, qui en sera bien accueilli, et qui, au moment où cette femme ne se trouvera plus en état de lui rendre les mêmes bons offices, la calomniera, la brouillera avec sa fille, et l’exposera à tomber dans l’indigence, est un indigne qui ne mérite aucun ménagement. Ajoutez à cela le mépris qu’il a dû m’inspirer par ses mensonges accumulés. Quand on est assez méchant pour faire une noirceur, il ne faut pas avoir la lâcheté de la nier. Votre mère ne voit point, n’a point vu la dame Traas; elle n’a reçu de compagnie que celle que votre oncle lui a donnée, et il est faux qu’elle soit raccommodée avec lui.

M. Roger, qui vous est attaché, qui vous sert, qui ne demande pas mieux que d’être utile à votre mère, également maltraité dans le libelle de votre oncle, n’a eu que le ressentiment qu’il devait avoir, et, à son âge, ressentir et se venger, c’est presque la même chose. Bref, mademoiselle, je ne saurais souffrir les gens à ton mielleux et à procédés perfides. Si vous eussiez donné un peu plus d’attention à la lettre qu’il vous a écrite, vous y eussiez reconnu le tour platement ironique, qui blesse plus encore que l’injure. On a fait toutes les démarches nécessaires pour préparer à sa fille un avenir moins malheureux; il s’y est opiniâtrement refusé. Il a mieux aimé la garder et la sacrifier à ses prétendus besoins domestiques. Vous voilà quitte de ce côté, envers vous-même et envers votre nièce. Vous avez un autre pauvre parent qui s’appelle Massô, qu’on dit honnête homme, et qui se recommande à votre commisération. Le secours le plus léger lui servirait infiniment. Voyez si vous voulez faire quelque chose pour lui; ce sera une bonne action une fois faite. J’ai fait passer à votre oncle la dernière lettre que vous lui avez écrite, mais il me reste entre les mains un gros paquet à son adresse, que j’ai retenu jusqu’à ce que vous fussiez  instruite de ses procédés, et que vous m’apprissiez l’usage que j’en devais faire. Vous ne m’avez rien répondu sur ce point, et le paquet tout cacheté est encore sur ma table, tout prêt ou à vous retourner ou à aller à votre oncle, comme vous le jugerez à propos. Ne m’oubliez jamais auprès de M. le comte. Le meilleur moyen que j’aie de reconnaître ses marques d’estime, c’est de vous prêcher son bonheur. Faites tout, mademoiselle, pour un galant homme qui fait tout pour vous.

Songez que vous êtes moins maîtresse de vous-même que jamais, et que la vivacité la plus légère et la moins déplacée serait ou prendrait le caractère de l’ingratitude. Il sent trop délicatement pour déparer ses bienfaits; vous avez de votre côté un tact trop fin pour ne pas sentir combien votre position actuelle exige de ménagement. Une femme commune se croirait affranchie, et vous serez cette femme-là si vous ne concevez pas que c’est de cet instant tout juste que commence votre esclavage.

Il peut y avoir des peines pour vous, il ne doit plus y en avoir pour lui. Il a acquis le droit de se plaindre, même sans en avoir de motif, vous avez perdu celui de lui répondre, même quand il a tort, parce qu’il vaut mieux souffrir que de soupçonner son coeur. Je n’oserais approuver vos tentatives au théâtre, je ne vois pas un grand avantage à réussir, et je vois un inconvénient bien réel à manquer de succès. Ce que vous perdrez dans l’esprit de M. le comte par le défaut de succès est bien au-dessus de ce que vous y gagnerez par des applaudissements. Mademoiselle, ne vous y trompez pas; malgré qu’il en ait, un refus du public ou du tripot fera effet sur lui. C’est ainsi que l’homme est bâti. Je ne suis point surpris de son ennui dans une ville où il y a si peu de convenances avec son cœur, son caractère et ses qualités personnelles. S’il m’offre l’occasion de lui être utile, vous ne doutez pas que je ne sois très-heureux de la saisir. Tout ce que vous prévoyez de son sort me paraît bien pensé, et je ne le lui dissimulerai pas. Au reste, je garderai le silence sur tout ceci avec madame votre mère.

26/07/2013

J'AI LA CRISE LES BANQUES ATTAQUENT LA GRAISSE « JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLAIRE »

 

J'AI LA CRISE
LES BANQUES ATTAQUENT LA GRAISSE
« JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLAIRE »

(5'45")

La fille des Trente Glorieuses s'est bien gavé, maintenant elle va devoir payer. La crise économique est désormais dans notre chair. Le politique touche à notre histoire intime. Ce texte a été écrit le 29 avril 2013 pour une lecture publique "Work in Progress" au restaurant africain le Pitch Me, Paris XI.

Enregistrement : 16 mai 13
Texte : Silvain Gire
Voix : Eric Elmosnino
Réalisation : Arnaud Forest

25/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : " TOC, TOC, TOC, VOILA LES MEDOCS!"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

" TOC, TOC, TOC, VOILA LES MEDOCS!"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation N. Sarkozy]

C’est déjà pas très rigolo
D’être schizophrène ou parano
On se dit rarement depuis tout petit
« Moi quand je serai grand je serai suivi ! »
C’est déjà assez compliqué
De trouver quelque part où loger
Sans qu’un agent persécuteur
Puisse se présenter à toute heure
Et vous dire :

Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher

Parce qu’un évadé de l’HP
S’est retrouvé médiatisé
Il faudrait murer tous les patients
Sous peine de péril imminent
Les fauteurs de trouble public
Iront en prison psychiatrique
Et si ça coûte cher au Trésor
Il n’y a qu’à les enfermer dehors
Et leur dire:

Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher

Un gestionnaire quand ça vous trace
Ça voit le soignant comme une menace
Tandis qu’il y a bien assez d’argent
Pour faire des chambres d’isolement
Un gestionnaire quand ça bricole
Ça vous fabrique des protocoles
Où le parano passe en audience
Grâce à de la visioconférence

Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher

Quand vient la nuit sécuritaire
On économise la lumière
En enlevant la citoyenneté
A ceux qui ont démérité
Résonne alors, au coin de la rue
L’appel à exclure les exclus
L’insupportable ritournelle
Du fou dangereux criminel

Toc toc toc, voilà les médocs !
Ça fait comme un électrochoc
Attention, voilà l’injection !
On ne vous demande pas la permission
Le médecin-juge-préfet
Est là pour vous soigner
Il viendra vous chercher
Jusque dans la chambre à coucher

14/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 14.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

14.05.2013