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14/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
6

Edgardo?


Oui!


Je suis heureux d'être avec toi tout de suite, tu sais!


Moi aussi Greg.


Oui, parce que c'est un bon moment. Une vraie accalmie dans un quotidien qui n'a rien de bien excitant actuellement. Tu sais, je peux bien te le dire à toi: Loucine et moi, ça ne va pas très fort. Une sorte de lassitude, de tension insidieuse s'est installée entre nous. Oh, rien d'extraordinaire ni peut-être même de très alarmant mais, si tu veux, il y a désormais comme... comme de la distance entre nous.


Et quoi Greg! Qu'y a-t-il d'étonnant là-dedans? C'est une chose courante, non? Naturelle presque dans la vie d'un couple. J'allais dire... Allez, j'ose: d'un vieux couple!


Ne plaisante pas avec ça s'il te plaît, ça n'est pas drôle! Le fossé qui s'est peu à peu creusé n'est pas anecdotique. Pas plus qu'il n'est une vue de l'esprit. Il est bien réel et je n'y comprend rien.


C'est peut-être trop superficiel pour qu'il y est quelque chose à comprendre.


A chaque fois que je tente d'engager le dialogue avec elle, elle s'énerve aussitôt et m'invective de propos rageurs. Une attitude agressive, peut-être hostile même, que je ne lui ai jamais connue et qui ne lui ressemble vraiment pas, tu peu me croire!


Là Greg, peut-être bien que tu m'expose non pas la réalité des choses, mais ta perception des choses, non?

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

30/10/2013

Yves JAMAIT " JE SUIS VIVANT" SALLE EURYTHMIE MONTAUBAN Mai 2009

 

Yves JAMAIT 

" JE SUIS VIVANT"

SALLE EURYTHMIE 

MONTAUBAN  

Mai 2009

23/07/2013

LE FILS

MON FILS.jpg

 

LE  FILS

 

Le fils traverse, énigmatique, la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Lasses conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Tandis que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher

De ce fils, personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté réelle de l'instant

Qui affirme avec force, la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un presque signe

L'adolescent s'éprouve, face à l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait être d'autres pulsions possibles sans elle.

 

Dès lors, il n'espère plus que de s'éclipser en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien de terrestre

Hormis peut-être cet ankylosant froid intérieur

Qui, au fil d'une lasse équivoque dans l'aube qui dérive,

Se change en douceur libératrice de ses ressacs furieux.

 

P.  MILIQUE

18/02/2013

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE : " RENDONS HOMMAGE A VICTOR HUGO SANS BOUGER LES OREILLES "

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

" RENDONS HOMMAGE A VICTOR HUGO SANS BOUGER LES OREILLES "

  06/12/1982 - 01min40s

 

Pierre DESPROGES prouve qu'il est un sacrilège que de rendre hommage à Victor HUGO en bougeant les oreilles.

 

Production

France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre
 

20/10/2012

CHARLY 10

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

10



(MOI)

-- Non mais je le crois pas ça! Tu le fais exprès ou tu es vraiment, et pour toujours, réfractaire à toute forme de communication?

Oh, et puis arrête tes simagrées, tu m'agaces trop quand tu fais dans le snob comme ça!


 

(CHARLY)

 

-- Bon, si ça peut te faire plaisir...

Mais avoue tout de même que nous vivons une époque bien singulière, non? Les hommes sont vraiment animés de bien pauvres passions. Tu es là à tirer de toutes tes forces sur la corde d'un misérabilisme désabusé! Et ça t'amuses ça? Tu te débats à chaque infime d'instant entre le sain et le malsain, et tu finis sans trop t'en rendre compte par ne plus arborer qu'un pathétisme plutôt malheureux. Et moi ça m'énerve, je ne te le cache pas, ce désordre de ton esprit.

 

Monsieur fait le beau tout gonflé d'un bien vilain orgueil! Quelle force d'évocation je possède! Quelle confondante virtuosité est la mienne! Admire-moi surtout. Ben voyons donc, pourquoi pas.
Incontestablement tu as le cortex en permanente ébullition. Comme si l’écriture qui tarde tant à te pisser du bras était ta source ultime.
Alors, puisque tu me l'as si élégamment suggéré tout à l'heure, je vais m'autoriser à te formuler ce que j'en pense moi de tes états de grâce. Écoute bien ces paroles, qui ne sont certes pas d'évangile mais tout de même. Il m'étonnerait qu'elle te fasse du mal et comme, à moi, elles feront du bien...

 

Nous avons toi et moi une approche nuancée, une conception assez différente de ce que peut être le quotidien. Tu n'a de cesse que de me reprocher ma soi disant nervosité, mais que crois-tu donc qui t'anime toi?

En vérité, tu veux que je te dises: tu es calme tourmenté. Parce qu'enfin tu pourrais prendre le temps, ne serait-ce qu'une fois de temps à autre, d'ouvrir une fenêtre côté bonheur simple, et ce bonheur-là t'ingénier à le peindre avec des couleurs qui n'existent pas encore sur cette terre. Des couleurs inventées parce qu'imaginées si tu veux.
Tu ne peux vivre ainsi, et avec une telle constance, dans la mélancolie quand ce n'est pas le désespoir! C'est l'évidence même.

 

Tu sais, on devrait toujours se créer du soleil, même et surtout quand il pleut! C'est si important le soleil. Et moi, j'aimerais tant que du soleil tu en aies plein la tête, tu comprends?

Alors essaie! Tu ne risques rien et puis, qui ne tente rien...! Tu verras, tu seras surpris de constater à quel point l'impossible est souvent d'une grande simplicité.

(A suivre...)

08/02/2012

LES BODIN'S: Gâteau de Mariage et C houquettes

 

 

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