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25/09/2017

SÉMAPHORE NOCTURNE 2

 magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SÉMAPHORE NOCTURNE

2

 

Sur le bureau, presque entièrement investi par un désordre savamment organisé, apparaissent d'abord toute une gamme d'accessoires permettant, au spectateur-voyeur que je suis à l'instant présent, d'identifier avec précision la totalité de l'attirail confusionnel réservé, et attribué de fait, ordinairement, à celui qui écrit. Avec, comme spectaculaire point d'orgue, la bouteille de vin, si possible rouge, – ce breuvage réputé posséder des vertus désinhibitrices réelles ou supposées – déjà trop largement entamée. A son côté, un verre culotté et vide. Forcément vide. Car un verre qui resterait trop longtemps sans être bu, sans aucune modération donc, ralentirait exagérément, lui semble-t-il, la puissance de réflexion.

Au milieu de ce désordre voulu sommeille, impérial et nonchalant, un majestueux spécimen de la race féline. A son comportement, on l'imagine aisément être une sorte de copropriétaire des lieux.

De temps à autres, l'homme transcrit quelques lignes, puis reprend le cours convulsif de ses pensées. A quoi songe-t-il? Qu'écrit-il? Quelle peuvent bien être les bribes de vie qui parviennent à s'extraire des profondeurs de sa conscience pour prendre, de manière aussi impérative et péremptoire, possession de la page blanche?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

19/05/2016

PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR

au magma présent de l'écriture,

 

PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR



Il prend forme en lui telle une évidence,
Une angoisse aveuglante, assourdissante,
Qu'il lui faut daigner nommer: il a peur!

Peur de la désenchanter
Tant elle sait discerner
De rais de lumière en lui.
Peur de ne pas le mériter.

Peur aussi de son insondable fragilité,
Peur de son existence détériorée déjà.
Peur enfin de son propre feu intérieur,
Et peur de trop revendiquer l'illusoire.

Que son fier amour lui pardonne,
Lui qui a tant fait pour lui offrir
L'intégralité de ce qu'il constitue.
Lui qui lui propose grand ouvert
Le chemin d'un bonheur indicible.
Lui qui insuffle sa force impétueuse,
Qui l'enjôle de son immuable sourire.
Lui qui l'aime tellement et le lui dit.

Si elle savait combien il s'apprécie peu,
Si elle savait à quel point elle lui et tout.

Dans quelques minutes l'heure sera venue:
Elle va vouloir lui offrir le baiser du soir.
Moment tant attendu où, pour clore le jour,
L'amour affolé s'exacerbe davantage encore:
A tout de suite si douce, si amoureuse aimée.

P. MILIQUE

10/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 7

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

7

-- Eliott !
-- Oui! Plaît-il ?
-- Toi qui est au plus proche d'elle, qui est son confident même, comment elle va Grande Nancy ?

Il prend son temps, paraît regrouper ses pensées comme pour mieux synthétiser ses propos, puis...


-- A moi, il me semble que peu à peu elle s'affranchit de l'ombre en laisser filtrer sa propre lumière, tu vois ? Je la perçois en pleine réconciliation avec elle-même et s'attache à colmater le temps trop longtemps éparpillé en réintégrant le flux de la vie. C'est rassurant, oui, de la voir ainsi se révolter enfin contre les contraintes du destin. Il reste que...
-- Que ?... Qu'est-ce qui te préoccupes ?
-- Non, pas vraiment. Préoccupé je ne le suis plus désormais. Et puis, tu le sais, elle a cette grande élégance de ne pas exhiber en permanence l'étendue de sa colère. Pas plus que celle de ses blessures. Elle se contraint, nécessité douloureuse parfois, de garder contre vents et marées un comportement positif. Pour se revitaliser. Pour re-naître. En même temps, elle demeure toujours à la recherche d'une possibilité qui lui permettrait de s'exposer tout en se dissimulant. C'est son combat du présent. Évidemment, ça n'est pas simple !...
-- A interpréter ton propos et à ton intonation, j'imagine qu'elle a trouvé !

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

1

D'une écriture fluide et limpide et, il l'espère, efficace, ils noircit en leur entier une multitude de cahiers au réconfort enthousiaste de la nuit.

Animé d'une réflexion attentive, voire méditative, il arpente ses terres au fil des pages, y déposant l'autre décor issu de son imaginaire. Une fois entré dans l'ultime intimité de l'espace espéré, il s'empare du monde par la justesse de son propos tracé d'une plume précise. Traversé d'une perception aussi éclairée que profonde, il expose une extrême vivacité de couleurs et de séductions jusque dans les contrastes nébuleux d'ombres tachées de lumière.
D'abord abstraite et circonstanciée, l'écriture se fait peu à peu méticulosité et s'amplifie de détails généreux. La magie repose volontiers sur l'inexacte géométrie des phrases faites de mots parfois exsangue, comme vidées de leur sens et cependant confusément comprise.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

05/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

2

Aussi, toujours prêt à se remettre en question,
Il s'est fabriqué au fil du temps ses propres antidotes
Et a tenté de redonner leur force nue aux choses.
Simplement en restant fidèle à son choix de vie.

En transformant, dans l'unique but de les améliorer,
Des situations nourries à la nécessité de construire.
C'est ainsi qu'il est parvenu à se créer un monde neuf.
Un monde où règles et cloisonnements sont écartés.
Mode de vie à la singularité pure et sans artifice,
Qui laisse la porte grand ouvert à nombre de possibles
Ainsi qu'à l'expression libre de chaque pensée juste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/06/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

4

 

l y a aussi à écouter, irréfragable, l’euphorisante voix de la vie

Qui, à mélodie constante, s’offre à nos oreilles émerveillées,

Et suggérer l’acharnement naturel à vouloir la vivre en entier.

Parce qu’elle sait proposer cet enchainement surprenant de touches

Alertes et inattendues, aux saveurs rares aussi riches que variées.

De fait, tout au long de sa durée, elle n’aura demandé qu’apprendre

A détecter l’invisible avant de consentir à avouer l’avenir promis.

 

Pour en apprécier le concret, admettons que tout cela est simple!

Décidons-nous à occuper l’intégralité de l’espace vital proposé.

Puis, avec douceur mais détermination, autorisons-nous à ouvrir

Cette fenêtre où respire en cadence l’atmosphère et le vaste large,

Dans la contemplation attentive du lever de soleil qui point déjà.

Un qui se lèvera une dernière fois, infinitésimal, éternel aussi.

(FIN)

 

P. MILIQUE

31/01/2014

JE ME REPROCHE 31

REPROCHE.jpg

 

JE ME REPROCHE

31

 

Je me reproche

De ne jamais

Chercher à affiner

La justesse de mes propos.

27/01/2014

LA BÊTE IMMONDE

au magma présent de l'écriture,

 

LA  BÊTE  IMMONDE

 

Il est de la responsabilité personnelle de chacun

De veiller à ne pas céder à ces vilaines pulsions

Qui portent à proférer des mots trop aisément proches

D'expressions injurieuses à fort potentiel dégradant.

 

Nous devons y prendre garde et nous préserver du mal

Qui traite l'Autre en inférieur et rend la vie absurde,

Na pas tolérer ces propos qu'aucune démocratie ne saurait tolérer,

Jeux de mots odieux qui ne servent qu'à humilier cyniquement,

A s'acharner un peu plus encore envers ceux qui déjà subissent,

Ombre d'horreur projetée sur une fraternité qui cependant s'impose.

 

Épris d'universalité en nos esprits soucieux de douceurs,

L'exigence est là d'indispensables rapprochements

Dont le désir de chacun relayera le puissant écho

Afin que l'immonde bête ne puisse renaître de ses cendres.

Jamais!

 

P.  MILIQUE 

15/01/2014

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

au magma présent de l'écriture,

 

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

 

Il ne faudrait savoir oser s'aventurer dans la vie

Qu'affermi par l'usage de nos pinceaux d'artiste,

Cesser d'être une machine à amplifier les névroses.

 

Comme il est facile d'énoncer de tels propos de bon sens!

Facile mais pas vraiment crédible si c'est moi qui les tiens.

 

Aucune démesure dans l'appréhension, j'ai confiance en toi,

Tu sauras éviter la  pâle routine et rééquilibrer la perspective.

Tu sauras poursuivre avec assiduité la route vers le bonheur

Et triompher, imperturbable, des épreuves semées sur tes pas.

 

Surtout ne pas se désintéresser de l'avenir, s'approcher du centre,

Et ne pas se laisser dissoudre dans le temps en voie de dissolution.

 

J'ai confiance en toi je te l'ai déjà montré sous couvert d'amitié.

Tu es homme de richesse, apte à donner réalité à la joie de vivre

Juste pour te féliciter de n'être pas passé aux abords de l'essentiel.

 

P. MILIQUE

04/11/2013

Velvet Underground - Concert | Fondation Cartier, 1990 (Lou Reed, John Cale, M. Tucker, S. Morrison)

 

VELVET UNDERGROUND

CONCERT

FONDATION CARTIER 1990

(Lou REED, John CALE, M. TUCKER, S. MORRISON)

 

En hommage à Lou Reed, la Fondation Cartier diffuse pour la première fois ce concert historique du Velvet Underground.

« Le concert n'a jamais été prévu pour être la reformation du Velvet Underground, mais lorsqu'on a invité Lou Reed, dans le cadre de l'exposition Andy Warhol en 1990, toutes les personnes qui sont venues à Jouy-en-Josas l'espéraient. Ce concert s'est tenu l'après-midi du 15 juin et un autre groupe était prévu, mais au dernier moment Lou Reed et John cale sont montés sur scène pour jouer Songs for Drella. Ensuite, lorsque Sterling Morrison et Maureen Tucker les ont rejoint pour commencer Heroin... C'était à tomber. J'ai toujours pensé que c'est l'atmosphère créée par la Fondation Cartier qui a permis cette reformation, parce que nous étions sincères, et surtout pas des professionnels du show-business. Ce qui s'est passé ce jour-là a été un très grand plaisir, un honneur. »
Marie-Claude Beaud, directrice de la Fondation Cartier pour l'art contemporain de 1984 à 1994.
Propos recueillis à la Fondation Cartier, Paris, le 29 octobre 2013

02/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01.05.2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

01.05.2013

16/02/2013

COMME SE FERME UNE FLEUR

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COMME SE FERME UNE FLEUR

 

Son obscur travail de laborantin de l'écriture

Naît parfois un texte dur, coriace et réticent

A se laisser déchiffrer sans détour.

 

L'absence constante de repères

Entre le réel et l'imaginaire

Qui s'entrelacent dans la mémoire

Trouble l'intime de notre interprétation

Avant que le propos ne dégage ses lignes de force.

 

Le réseau effervescent et complexe des mots

Qui frémissent déjà dans l'impatience de dire

Se répand alors dans les recoins inexplorés de la sensation.

 

Le texte s'ouvre béant et se ferme comme une fleur

Nous embarquant dans un tourbillon frénétique et musical,

Porteur de tant d'émotions excédées de beauté,

Que la tristesse elle-même se découvre bonheur

Comme peut l'être un rêve aux balbutiements du réveil.

 

P. MILIQUE